jeudi 7 juillet 2022

anniversaire • la contralto allemande, marga höffgen, nous a quittés il y a 27 ans aujourd’hui. elle était âgée de 74 ans.



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marga_H%C3%B6ffgen

 



Marga Höffgen sing singt die Kantate "Widerstehe doch der Sünde" BWV 54 von Johann Sebastian Bach

 

Gewandhausorchester Leipzig

Kurt Thomas, conductor

 

1961

 



From a 1971 performance, here is German contralto Marga Höffgen performing Mahler's "Kindertotenlieder" with texts by Friedrich Rückert.

I. Nun will die Sonn' so hell aufgeh'n

II. Nun seh' ich wohl, warum so dunkle Flammen 5:43

III. Wenn dein Mütterlein 10:48

IV. Oft denk' ich, sie sind nur ausgegangen 15:29

V. In diesem Wetter 18:42

 

Live

 



Marga Höffgen sings "Weiche, Wotan" from Wagner's Das Rheingold

 

Theo Adam, Wotan

 

1973

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_7_juillet_(Anniversaires)/mm/07/dd/07/


vu à travers le tube • en noir et blanc… et muet !

Hier, au cinéma, j’ai vu « La Maîtresse de la maternelle », le chef-d’œuvre en noir et blanc et en muet de Harry J. Clouseau. Je me suis beaucoup ennuyé. La maîtresse a parlé de choses convenues. Les enfants – les bébés – ont écouté, mais pas toujours comme convenu. Parfois une partie de la salle de classe se levait puis s’asseyait. Parfois une autre partie de la salle de classe se levait puis s’asseyait. Parfois toute la salle de classe se levait puis s‘asseyait. Souvent, les élèves applaudissaient quand ils se levaient et n’applaudissaient plus quand ils s’asseyaient. Et puis souvent, la rangée gauche de la salle de classe parlait fort et même chahutait en rigolant comme des singes qui imitent les visiteurs des zoos. Ils voulaient sans doute faire taire la maîtresse. Mais comme elle était sourde et que le film était muet, elle n’a rien entendu et elle a continué à débiter son texte littéraire pendant une heure et vingt minutes sans se préoccuper des perturbations. Je n’ai pas compris le sujet du film qui m’a semblé avoir été fait à l’époque du grand Méliès alors que je croyais que j’allais voir un film d’aujourd’hui comme ceux de Dumont, Dupieux ou Moll. Et curieux hasard des hasards, hier soir, sur toutes les télés, le film a été commenté. Je me suis dit que grâce à tous mes écrans, j'allais enfin comprendre ce que j’avais vu au cinéma. Les critiqueurs n’ont pas cessé de s’engueuler. Conclusion : j’ai encore moins compris ce que je n’avais pas compris. Peu importe, ce n’est pas ce qui va m’empêcher de papoter avec ma voisine de palier après être allé chez Leclerc prendre mon café.


mercredi 6 juillet 2022

anniversaire • le compositeur polonais, wladyslaw zelenski, aurait 185 ans aujourd’hui

 



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/W%C5%82adys%C5%82aw_%C5%BBele%C5%84ski

 



Władysław Żeleński, Piano Concerto in E-flat Major, Op. 60 (Dedicated to Ignaz Friedman)

I. Allegro maestoso (0:00)

II. Theme and Variations: Andantino quasi allegretto (13:47) Variation 1: Allegretto vivace Variation 2: Quasi adagio Variation 3: Tempo di marcia sostenuto Variation 4: Andante ma non troppo lento

III. Finale-Rondo: Allegro non troppo ma con brio (23:00)

 

Andrzej Stefanski, piano

Polish Radio and TV Great Symphony Orchestra

Tadeusz Strugala, conductor

 



Władysław Żeleński, Violin Sonata in F major, Op. 30)

1. Allegro non troppo (0:00)

2. Allegretto (10:47)

3. Molto sostenuto - Allegro con molto brio (16:11)

 

Bartek Nizioł, violin

Michał Francuz, piano

 



Władysław Żeleński, Piano Trio in E major, Op. 22 (1875) ‘Dedication: Frau Auguste Auspitz-Kolar)

I. Vivos voco!. Allegro (0:00)

II. Mortuos plango!. Andante sostenuto (9:09)

III. Fulgura frango!. Allegro deciso (18:48)

 

Interpretes non mentionnés

 

 

Autres compositeurs…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_6_juillet_(Anniversaires)/mm/07/dd/06/

vu à travers le tube • le serpent qui se mord la queue…

Des marmites de journalistes ne cessent de nous expliquer les tenants et les aboutissants de la guerre en Ukraine, chacun à sa manière, en brouillant les pistes afin qu’on ne comprenne rien. Les peuples ne doivent pas savoir. Ils doivent payer et ici, payer de leur vie. Poutine serait donc un grand malade psychique qui refuserait de pousser la porte du cabinet de Freud et Zelinsky un sublime poète reconverti en perfide dictateur qui chevauche à la tête de son armée sans se préoccuper de sa vie. D’un côté un méchant et de l’autre un héros. Depuis le début du monde, les guerres n’ont jamais cessé. Elles ont toujours eu pour but l’évangélisation ou la destruction de l’authenticité de l’autre afin que des fous, au sens propre du terme, puissent régner sur le monde et manipuler les populations toutes entières. Ce n’est que ça la guerre, vitale pour assurer et assumer sa virilité, vitale pour détruire afin de tout reconstruire tout comme avant et de recommencer éternellement. La guerre est l’unique préoccupation de l’homme de pouvoir. Elle l’a toujours été et le sera toujours. Il y a encore des niais sur cette terre pour voter. Voter pour un - ou une – gugusse qui promet monts et merveilles. Avez-vous déjà vu un élu qui tienne sa promesse ? Si oui, faites changer vos yeux ! La guerre, elle sera encore là, à 15 heures, à l’Assemblée où les méluchiens féroces et bavant leur rage vont tout faire pour exécuter la vieille dame qui vient égrener les mensonges habituels, propres aux godillots du Roi de France. Mais tout ça, c’est vous qui l’avez voulu, par votre action de voter et par votre impassivité devant l’extermination de l’homme. Le danger n’est pas le climat, ni la bombe atomique, ni le stupide covid, mais l’homme lui-même et rien que l’homme. Rien ne changera et tout s’amplifiera tant que ce sombre imbécile n’aura pas compris qu’il lui est possible de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Il est vrai que pour qu’il le comprenne, il faudrait libérer sa pensée de tous ces ignobles et multiples viols qu’elle a subis depuis sa conception. Et pour ça, il faudrait pousser la porte du cabinet de Freud… le serpent qui se mord la queue !      

mardi 5 juillet 2022

anniversaire • la claveciniste polonaise, wanda landowska, aurait 143 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wanda_Landowska

 



Johann Sebastian Bach, '

Keyboard Works' - Harpsichord

Aria & Variations BWV 988 'Goldberg Variations'

 

Wanda Landowska, Harpsichord

[She was the first person to record Johann Sebastian Bach's Goldberg Variations on the Harpsichord (1931)

 



Wanda Landowska plays Mozart Sonata in G KV 283

 



Vivaldi / JS Bach: Concerto in D for Harpsichord, BWV 972

0:00 - Allegro

2:22 - Larghetto

6:01 - Allegro

 

Wanda Landowska, clavecin

 

1920

 

 

Autres anniversaires…
https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_5_juillet_(Anniversaires)/mm/07/dd/05/


vu à travers le tube • boum !

 

Parmi les 47% de votants – aux dernières élections et il y en aura de moins en moins - y-en-a-t-il un seul qui a conscience qu’il n’a pas de conscience et qu’il est mené par le bout de son nez par son inconscient qu’il est incapable d’intégrer dans sa réalité ? Il n’y aurait donc que des sourds et des aveugles pour ne pas voir dans quel état est la France par la faute des imbéciles qui votent pour des menteurs puants et pervers qui ne veulent que la soumission du peuple ! Comment le Roi de France, ce petit indigène adolescent inabouti, nul en tout, politiquement et humainement, a-t-il pu être réélu avec à peine - loin même – de 10% de voix ? Et que va-t-il se passer maintenant entre un bébé têtu qui se laisse torcher le cul par sa maman qu’il a épousée et ces mélenchiens assourdissant, bavant des marmites de baves et qui ne veulent pas regagner leurs niches ? Je suis fier de mourir sous peu. Je ne voudrais en aucun cas être à la place de la marmaille que la femme persiste à pondre et qui va crever sous les rayons du soleil, dans les océans qui envahiront la terre, en chiens de fusil entre leurs ordinateurs et leurs smartphones, sous les bruits exaspérants de la playlist de France Inter. Et ces nigauds figés devant les listes des résultats du bac alors que dans leur nullité absolue, ils ont tous réussi, le Roi – encore lui – ayant ajouté 2 ou 3 points - voir plus - à la note des correcteurs. Vous comprenez ça ? Vous admettez ? Vous ne vous révoltez pas ? Comment faites-vous pour rester impassible devant ces merdes qui vous donnent des ordres toute la journée ? J’espère vivement que Poutine aura l’idée d’envoyer quelques belles grosses bombes très atomisées aux quatre coins de la terre. Et quand tout ce gâchis fera boum, je serai enfin rassuré.    


lundi 4 juillet 2022

anniversaire • le violoniste hongrois, tibor varga, aurait 101 ans aujourd’hui

 



 

En savoir plus…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibor_Varga

 



Tibor Varga und das Kammerorchester Tibor Varga spielen Werke von W.A. Mozart im Detmolder Schloss 1958

 

 

 
 


Tibor Varga Festival 1976

 

Beethoven: Septet, Op. 20

I. Adagio – Allegro con brio 00:15

II. Adagio cantabile 11:11

III. Tempo di menuetto 22:56

IV. Tema con variazioni: Andante 26:41

V. Scherzo: Allegro molto e vivace 34:47

VI. Andante con moto alla marcia 38:28

 

Tibor Varga - violin

Unnur Sveinbjarnardóttir - viola

Martin Ostertag - cello

Ferenc Bokany - double bass

Curt Weber - clarinet

Richard Urecht - bassoon

Hermann Baumann - horn

 

Église des Jésuites, Sion, 1976

 



Tchaikovsky Violin Concerto in D Major,Op.35

00:00 1.Allegro moderato

19:13 2.Canzonetta: Andante

27:03 3.Finale: Allegro vivacissimo

 

Tibor Varga(Violin)

Jean-Marie Auberson(Conductor)

 

Tibor Varga Festival Orchestra 1960

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_4_juillet_(Anniversaires)/mm/07/dd/04/



le puits au fond du jardin • éprouvantes journées à berlin…


 


 

Voilà ! C’est fait ! Dur séjour à Berlin et surtout immense déception après un Ring miraculeux – miraculeux – en novembre au Deutsche Oper. Je me suis déplacé pour « Les Maitres chanteurs de Nuremberg »… de Wagner et en ai profité pour voir « Les Contes d’Hoffmann »… d’Offenbach. Je vais passer sur « Les Contes ». C’était bien. Belle mise en scène. Superbe orchestre dirigé par l’excellent français Emmanuel Villaume, sauf qu’Hoffmann (Robert Watson) a hurlé toute la soirée pour finir un demi ou un ton plus bas et que Heather Engebretson (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) superbe dans le grave et le médium n’a pu se retenir de crier ses aigus au point de devoir se boucher les oreilles. Par contre, magnifique Muse/Niclausse (Jana Kurucova). Beau spectacle tout de même où malheureusement le rôle-titre a été composé pour un ténor, une rareté de plus en plus criante – c’est le mot -. J’en viens aux « Maîtres ». Je n’y ai pas entendu de Wagner, ni de musique. En entrant dans la salle, on m’a précipité dans les bas-fonds de Singapour où j’ai été terrifié de 16 heures à 22 heures 30 et je n’ai même pas réussi à me reprendre au cours des deux entractes. Chef remplaçant (John Fiore en place du maître des lieux Sir Donald Runnicles). Beckmesser aphone, gesticulant sur scène pendant qu’un double chantait dans les coulisses. Peut-être en raison du manque de répétitions – ou pas du tout - avec le nouveau chef, peut-être en raison de la méconnaissance de la partition de ce dernier, orchestre ridiculisé par le manque de précision, le manque de nuances, le manque de couleur, le manque de son. Et dire que c’est ce même orchestre, sous la direction de son chef titulaire Sir Donald Runnicles, qui a joué ce Ring de légende que j’ai eu la chance de voir et d’écouter. Que dire des restes ? La relation incestueuso-pornographique entre Eva et Sachs. La voix accordéon, instable, épouvantablement m’as-tu vu, passant de l’inaudible à la surpuissance métallique de Walther (Klauss Florian Vogt). Pogner (Albert Pesendorfer), le père-mac d’Eva (Heidi Stober), inexistant dans une inexistence surprenante. Sachs, podologue-pédophile et non cordonnier, fade, épuisé, hors du temps, perdu dans les orgies orgiaques des nurembergeois. Le piano du Ring bien  vieilli, désaccordé et pesant sous les doigts du Beckmesser sans voix, égrené par celui des coulisses et « joué » par une harpiste en fosse sur une harpe non accordée. Bouquet presque final : le magnifique quintette du trois ou pas une note n’est passée à part quelques cris et quelques grognements. Enfin, bouquet vraiment final où les amoureux ont fui le spectacle en sortant au milieu de l’acte par une passerelle apparue par miracle et où des trompettes et des tambours vêtus des uniformes de Waterloo ont fait semblant de jouer ou ont joué sans se faire entendre. Pas de costumes ni de décors, à part une salle de classe où des centaines de gens (trans)portaient des chaises d’une coulisse à l’autre puis de l’autre à l’une avant de se rassembler sur l’avant-scène en menaçant les spectateurs de leurs quatre pieds, gestes phallusiens que même Freud aurait reniés. Je connais « Les Maitres » depuis près de soixante ans. Je n’ai strictement rien compris. J’aurais encore beaucoup à rajouter. À quoi bon ! Le vrai scandale, ce sont les spectateurs qui ont applaudi à tout rompre des gens qui se sont foutus de leur gueule. Fin.     

dimanche 26 juin 2022

vu à travers le tube • la fin…

Le Roi de France impose à sa 1e Godillote-Ministre de réparer les conséquences de sa gigantesque incompétence qui lui a fait perdre sa majorité absolue. Borne ne réparera rien. On ne répare pas les brisures que l’on a faites dans le marbre. On jette le marbre. La terre est peuplée d’individus néfastes et dangereux : l’homme et la femme. Ce sont ces deux ignominies qu’il faut supprimer à tout jamais afin que l’univers retrouve son sens initial. Il faut laisser la terre vivre sa vie de terre avec ses arbres, ses fleurs, ses océans, ses volcans, ses tornades, ses glaces éternelles, ses animaux sauvages, qui ne sont que la vie, celle qui jamais n’aurait dû être souillée, battue et violée par des ignobles crapauds et grenouilles gluantes qui n’ont même pas réussi à penser et à comprendre qui ils sont et pourquoi ils sont. Pauvres crétins immondes, race dite des humains, déjà éteinte.

 

Ainsi est le contenu de mon dernier tube avant mon départ pour Berlin pour retrouver quelques-uns de ceux qui m’accompagnent et me permettent de vivre depuis près de 70 ans : Sachs, Eva, Pogner, Olympia, Lindorf, Cochemille, Niklausse et leurs comparses. Je reviendrai – je pense – plus tard, dans le monde avarié de la puanteur de la condition humaine. Sauf si… mes amis arrivent à m’enrober et à me dissoudre parmi eux dans la lumière de leurs sonorités pénétrantes et dans la vérité de leur consciente inconscience.


samedi 25 juin 2022

anniversaire • le ténor allemand, hans hopf, nous a quittés il y a 29 ans aujourd’hui. il était âgé de 76 ans.



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Hopf

 



Hans Hopf, Tenor singt "Mein lieber Schwan" aus "Lohengrin" von Richard Wagner begleitet von den Wiener Symphonikern unter Rudolf Moral

 



Forging Scene Act 1 SIEGFRIED - Bayreuth 1960 - HANS HOPF

 



Die Meistersinger von Nürnberg: "Morgenlich leuchtend" (Stolzing) · Wiener Symphoniker, Rudolf Moralt, Hans Hopf

 



Parsifal by Richard Wagner performed in German

Conductor Fritz Stiedry

 

Amfortas - Hans Hotter

Titurel - Luben Vichey

Gurnemanz - Jerome Hines

Parsifal - Hans Hopf

Klingsor - Gerhard Pechner

Kundry - Margaret Harshaw

Alto Stimme - Jean Madeira

Knappe 1 - Genevieve Warner

Knappe 2 - Mildred Miller

Knappe 3 - Paul Franke

Knappe 4 - Gabor Carelli

Blumenmädchen 1 - Lucine Amara

Blumenmädchen 2 - Lois Hunt

Blumenmädchen 3 - Hertha Glaz

Blumenmädchen 4 - Anne Bollinger

Blumenmädchen 5 - Paula Lenchner(-Schmidt

Blumenmädchen 6 - Margaret Roggero

Ritter 1 - Emery Darcy

Ritter 2 - Osie Hawkins

 

1952

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_25_juin_(Anniversaires)/mm/06/dd/25/


vu à travers le tube • la sagesse de sade…

Les États-Unis sont le pays le plus grand du monde, le plus puissant du monde, le plus religieux du monde, le plus démocratique du monde, bref, le plus con, le plus débile et le plus pervers du monde. Re-bref. Il s’agit de la plus scandaleuse dictature que connaisse la terre, une dictature encore plus dictature que les autres dictatures du monde, parce que sa dictature repose sur la crasse des pouvoirs religieux, sectes manichéennes qui se veulent modèle universelle du conditionnement de la condition humaine. Tous les gogos d’américains peuvent se promener une arme en poche et tirer si la tête de son voisin ne lui revient pas et la femme vient de perdre ses droits fondamentaux : disposer librement de son corps. J’attends avec beaucoup d’impatience et d’amusement la réaction des MeTooBalanceTonPorc, réaction qui tarde à se faire entendre et dont je n’ai toujours pas vu l’ombre d’une arme, d’un missile ou d’une bombe pour exterminer sur le champ toute la gangrène du pays. Et je ne le verrai pas. Ces pauvres folles se contenteront de balader leurs pancartes en carton-pâte et de hurler dans la rue pour réveiller les gens qui dorment, ce qui ne changera rien à la tragédie américaine qui n’est que la tragédie du monde. Sade était un héros. Il a su décrire avec justesse les deux faces de la pièce : d’un côté le sadisme, de l’autre le masochisme. C’est ainsi que va le crapaud en rampant et en bavant. La grenouille aussi.