Au moment où Manouchian est entré, mort, au Panthéon, le maire vermine-écolo de Marseille a vu son sang se glacer à la vue de Marine à ses côtés. Pour Payant, le dit-maire, il faut trancher le cou de cette nazie, comme lui et ses amis é-coliques, tranchent le cou de la France du matin au soir, à un tel point, qu’ajouter à la hache de Macron et aux bombardiers de Mélenchon, cette pauvre Marianne est au sol, nue, en sang, le corps dévoré par les rapaces. Agonisante depuis longtemps, le coup de grâce lui sera donné ce vendredi, quand les porcines du cinéma débouleront sur la scène de l’Olympia pour trancher les pénis en simulant des remises de César. Et ce beau monde dans le public, corps de nanas aux décolletés vertigineux et jupes au-dessus de la culotte qu’elles ont oubliée, accolés résolument aux corps de leurs proies, pour mieux dénoncer dans leur immonde perversité, fera oublier des génies du cinéma dont Godiche Godrèche – qui va discourir sur le danger de l’homme - et Justine Trier – injuste Palme d’Or - sont exclues. Revenir à Godard et Truffaut, Bergman et Bunuel, Hitchcock et Lynch, et le trop méconnu Vince Gilligan. Ce qui est amusant – ou pas -, c’est que quel que soit le sujet abordé, les mots sont interchangeables et le résultat reste le même. L’ignorance a envahi la pensée de l’homme qui est devenu incapable d’apprendre. Il lui suffirait pourtant de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, pour qu’une toute petite étincelle surgisse et que la terre commence enfin, à s’illuminer.