L’homme est né nu sur une terre hostile. L’homme s’est cru grand, fort, supérieur à la nature parce qu’il était pourvu de la pensée. Il a voulu dominer les éléments pour régner sur le monde et modeler la terre à son image. Il a inventé des règles et des lois pour assouvir ses instincts qu’il ne sait contrôler. Aujourd’hui - des marmites de siècles après -, il tue, il viole, il humilie, il châtie, il esclavagise. Il a perdu la vue, l’ouïe et le discernement. Il collectionne les échecs qui s’empilent si haut, au-dessus de sa tête, jusqu’à ériger un mur en béton qui lui cache le soleil. L’homme est un âne merdique d’où rien ne peut sortir à part des flots de saloperies. Donner ici la liste maudite saturerait le disque dur de mon ordi. Sa chute libre dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin est en phase terminale. L’homme qui pense aura tout fait, sauf penser. Sa mémoire défaillante en permanence, ne lui aura jamais permis d’explorer la fondamentale et de constater la rupture entre son conscient et son inconscient. Sa pensée fracturée et pantelante l’a persuadé qu’il fallait rejeter Freud et sa thérapie psychanalytique qui met en mouvement les forces de la pensée. Je l’ai dit ici mille fois et plus - et je le redirai jusqu’à mon dernier souffle : Freud, rien que Freud et seulement Freud. Les drames d’aujourd’hui ne sont les conséquences de l’ignorance généralisée et entretenue par les héros des radios télés. En 2023, on confond héros et paillasson, action et gaudriole.
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