lundi 27 novembre 2023

le puits au fond du jardin • la lâcheté et l’ignorance de l’homme…

 



 

À la radio et à la télé, les conversations de salon bien polies ou bien assassines, appelées « débats », sont affligeantes et surréalistes. Le monde des chroniqueurs, essayistes, commentateurs et journalistes, éventuellement, vient, tour à tour et en même temps, mettre son grain de sel dans un discours primaire, pétri d’informations toutes faites, convenues, hors-sujet, parce que ces pitoyables analystes ne voient que l’image qui cache l’image, que l’arbre qui cache la forêt, que le doigt qui montre la lune, que l’illusion qui cache le réel. Les problèmes ne sont pas ceux que l’on désigne, ceux que l’on met sur le compte de... Les problèmes sont en chacun de nous, bien cachés dans notre inconscient. Et comme nous voulons toujours ignorer les vérités – fuite dramatique en avant – nous feignons l’existence et la supériorité de notre inconscient. Ce n’est pas Mélenchien, l’enfant Roi de France, Kim Jong-un, Panot-Rousseau, qu’il faut fustiger, mais notre circuit qui relie notre conscient à notre inconscient que nous sommes incapables de maîtriser. Nous sommes esclaves et ravagés par ce dernier et nous n’osons pas nous imposer. Il nous humilie et nous subissons sans broncher. Sade aurait aimé. Notre psychisme est resté, depuis notre avenue sur terre, à l’état primaire, sauvage et destructeur. Et c’est sur ce point fondateur qu’il faut se pencher. Tant que chacun d’entre nous n’aura pas poussé la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaitre et pour le traverser, rien ne changera. L’homme restera cet enfant pourri, désagréable et puant. Désolé !

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