vu à travers le tube • du grand théâtre au rougeoyant crépuscule…

Que de conneries et d’insanités peut-on entendre en cette période où les esprits décérébrés et pollués se démènent et se surpassent pour tenter d’avoir un siège au Grand Théâtre de L’Hémicycle. Je ne sais pas pourquoi ils ne font pas comme tout le monde : la queue au guichet. Et l’enfant au psychisme inabouti qui sert de roi à la France et que son premier serviteur avait sommé de se taire, a écrit, ce matin, à tous les français pour leur dire qu’il était le seul recours face aux caligulaistes et aux borgiaistes, des monstres venus des enfers de Satan, qui veulent le pouvoir pour les posséder dans la totalité de leur intégrité. Moi aussi, français, je vous adresse ma lettre : que vous votiez pour les primates sauvages où pour le gentil petit enfant, vous vous fourrez le doigt dans l’œil qui ne voit rien – comme l’autre – depuis votre conception dans le ventre de la femme coupable. Moi, je suis voyant et entendant. Je ne vote pas. J’écoute Tristan, j’entends Manon et Mignon et je pense souvent à la lettre que Richard Wagner – un des rares génies de tous les mondes – a écrit aux français, dernièrement, et qui se résume ainsi. Avant de glisser votre papier cul dans l’urne, rendez l’or aux filles nues qui batifolent dans les eaux du Rhin et supporter les conséquences de vos ignorances permanentes et crades : le crépuscule de vos dieux phantasmes, ainsi que celui de votre race infâme, qui jamais n’aura été achevée.