mercredi 22 janvier 2025

vu à travers le tube • à la morgue…

 

Là-bas, sur l’autre rive, on a tordu le cou à l’immobilisme, mais aussi à la chute dans le noir du fond de mon puits, et aussi aux parlotes sans fin qui s’effilochent au gré des vents. Ici, sur notre rive, les quelques rares morts-vivants restants, rampent sur les cadavres des pauvres gens ignorants qui pourrissent sous les pluies et les neiges persistantes. Cohen, Aphatie, Vanhoenacker, Panot et leurs clones des gauches purulentes, alignent des mots sans sens, croyant que leurs minables petites personnes vont attirer l’attention de gens sensés, ceux qui pensent, ceux qui voient, ceux qui entendent. Là-bas, le peuple a choisi le meilleur John Ford. Ici, il s’est contenté du dernier figurant - coupé au montage – du gendarme de Saint-Tropez. Entrer en France, c’est entrer à la morgue où les corps nus, sous un drap blanc, sont alignés comme un régiment et laissent passer leurs pieds où l’on a attaché une étiquette au gros orteil. Impossible d’avoir la moindre compassion devant les coupables de l’échec. Peuples et rois ont assassiné la France, alors qu’elle avait tous les atouts si elle avait écouté Molière, Voltaire et Hugo. C’est trop tard. Personne ne sera en capacité de réparer le désastre de Macron et Hollande. Nous allons tous disparaître sous le regard du portrait de Mélenchon faisant le salut nazi.

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