Ils sont combien ceux qui sont morts sans avoir vu, ni même aperçu, la forêt qui resplendit derrière l’arbre rachitique qui la cache ? Rares sont ceux qui pensent et agissent. Nombreux sont ceux qui pensent penser et qui gesticulent. L’humain est un ensemble de colonies de fourmis qui s’agitent et grappillent selon leurs programmations répétitives. Avec L’IA, on n’a rien inventé. Il y a des siècles et des siècles que l’homme obéit sans le savoir et traverse la vie, courbé sous le poids de sa culpabilité, ce qui fait qu’il ne voit que ses pieds. Éternel dormeur, jamais personne n’a pu le réveiller. Il ne cesse de se faire enculer et pourtant il poursuit son rêve mesquin qui finit par s’estomper parce qu’il n’a pas su le nourrir. Condamner à mourir, il meurt avant sa naissance et passe toute une vie, mort vivant pour ne pas dire vivant mort. En France, il s’est donné pour chef un enfant, un ectoplasme déséquilibré au psychisme inabouti qui, incapable de tuer la mère, à épouser sa maman. Et ce morveux veut déclarer la guerre à la Grande Russie, celle d’Ivan le Terrible et de Boris Godounov, alors qu’il n’a qu’une armée de pacotille aux armures rouillées et aux glaives brisés. En France encore, on ferme les chaines télés qui chatouillent les idiots et on convoque devant les tribunaux un maire qui a refusé de marier une saloperie qui n’avait rien à faire sur le sol de nos valeureux ancêtres gaulois. « On marche sur la tête » dit chaque jour Hanouna, et rien que pour cela, il mérite les honneurs. Mais à force de reculer la tête en bas, les cerveaux, de sang engorgés, sont en train d’éclater et de se rependre en viande hachée sur les chemins caillouteux jonchés de ronces. Comment est-il possible, après tant de siècles d’existence, que l’homme en soit resté à la Saint-Barthélemy et à l‘autodafé de Jeanne, celle d’Arc, qui aura vécu dans un rêve de Lynch avant de mourir sur le bûcher des innocents.
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