samedi 10 mai 2025

le puits au fond du jardin • en face des deux rives…


 


 

Inde-Pakistan, Israël-Monde – deux exemples parmi les centaines de guerres qui affligent la terre -, et cette tragédie-comique qu’est Ukraine-Russie, tragique par le sang versé par leur peuple, comique par l’humour macabre des dirigeants dont les célèbres clowns Macron et Zelenski qui se rencontrent aujourd’hui à Kiev pour dresser le plan qui va terrasser Poutine à qui on reproche d’avoir organisé un 9 mai, le défilé du 14 juillet, une puérile question de date.  Depuis l’avènement de l’homme, les guerres n’ont jamais cessé, et jamais, elles ne cesseront, la paix ayant toujours été incompatible avec le psychisme fracturé du cerveau humain. Et ce n’est pas le message de paix de Léon XIV qui va changer les choses, d’autant que les guerres les plus odieuses ont été celles provoquées par les chrétiens et leur évangélisation. Dieu a créé l’homme, puis la femme – longtemps après – pour qu’il s’entretue jusqu’à extinction des feux. On n’en n’est pas loin. Que restera-t-il de son histoire ? Tout d’abord, un enchainement de constructions de plus en plus hâtives et de destructions systématiques de toutes les avancées. La terre aura été un jeu de cube donné à un enfant de deux ans qui ne cesse d’empiler et de frapper à coups de poing sa construction, dès qu’elle prend la moindre forme. Puis ensuite, la confusion des images qui régentent nos parcours. Tout n’est qu’images projetées par notre psychisme. Chacun ayant les siennes, elles ne peuvent être réalité. La réalité, c’est comme la démocratie : un leurre, un fourvoiement. Et puis, qu’y a-t-il dans l’image ? Qu’y voit-on ? Que n’y voit-on pas ? Faut-il la regarder de gauche à droite ? De haut en bas ? Et les fragments qui tombent de l’image ? Sont-ils des indices ou des caches de l’image ? Et l’image derrière l’image ? Pourquoi ne la voit-on pas ? Pourquoi toutes ces vies auront-elles passé à côté de l’image, sans y être dedans ? Pourquoi l’image s’est-elle détruite quand le faisceau de lumière du projecteur s’est éteint ? La vie s’est arrêtée parce que l’homme a toujours été dans l’incapacité de se poser les bonnes questions, et que jamais il n’est allé les chercher là où elles n’ont aucune raison d’être. Et pourtant, pendant tous ces siècles, elles ont été là, sous nos yeux, nos yeux qui regardaient ailleurs. Tout ça n’est que l’histoire du doigt et de la lune ou de l’arbre et la forêt. C’est sans importance. La femme coupable nous a fait naître pour mourir.

 

Freud avait deviné et proposé. Il a été jeté comme un chien. Et c’est pour cela qu’on en est là, aujourd’hui. De l’autre côté !

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