
L’enfant au psychisme
inachevé est allé au ballon ovale et, pour s’acoquiner avec les vainqueurs, s’est
faufilé dans les vestiaires pour ne pas être la cible d’artichauts, de carottes
et de navets de la part du public qui déteste ce malotru nocif. Il s’est mis à
l’aise, à caresser les corps musclés et transpirants des athlètes, et, en
chemise et manches retroussées, il a bu une bière cul-sec. On ne sait pas si
bobonne y était et si elle s’est déshabillée. Pour une fois qu’il était en France,
votre piteux président a encore montré le désastre de son image, image reflet
parfait de ce qu’est le personnage. Et le suivant ne pourra être qu’idem ou
pire quand on voit la tournure indécente et sauvage que prennent les idées. J’ai
même entendu dans le poste, une mère dire que son chérubin était fatigué après
cette longue année scolaire où les maitres l’ont obligé à ingurgiter l’aventure
du vase de Soissons, les fastes au château
de Louis XIV, les dépucelages de François 1e, l’attentat contre Napoléon III, les mamelles prodigieuses d’Henri IV, le scooter d’un autre François,
mais aussi les règles de trois et de quatre, les théorèmes de Diogène de Sinope
et son tonneau, le déraillement du train
à vapeur Pithiviers-Orléans, l’abandon du fusil à baïonnette pour le couteau de cuisine. Et la mère a dit aussi, qu’il était inadmissible qu'en plus de toute
cette fatigue, que Toto doive encore supporter la chaleur de l’été.
Il est rigolo ce monde.
Abruti, mais rigolo !
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