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dimanche 2 janvier 2022

vu à travers le tube (bis) • une ou deux choses qui seront quatre…

Onfray était l’invité de Cnews. Il a dit ce qu’il dit d’habitude en mode répétitif : sa mère est morte, sa compagne aussi qu’il a remplacée sur le champ. Je ne crois pas un mot d’Onfray. Je méprise Onfray. Onfray a écrit un livre sur Freud et la psychanalyse où il étale sur des centaines de pages son ignorance et son mépris pour le seul homme qui a compris l’homme. Qu’Onfray aille au diable et aille se faire foutre

 

À Nice une femme a été trouvée morte dans le coffre d’une voiture. Son père et son fils sont soupçonnés. Qu’est-ce qu’elle devait les faire chier.

 

Ciotti était l’invité de BFMTV… ou LCI… je ne sais plus. Il représentait Pécresse. Je n’ai pas vu de différence entre son propos - celui de Pécresse - et celui du Roi de France Macron 1 imminent Macron 2, sur la politique liberticide en rapport à Covid. Les votants seront encore des gros couillons.

 

Hier sur Arte, le concert du nouvel an à la Fenice de Venise a beaucoup tangué. Je me suis terriblement ennuyé surtout pendant les inévitables et mortifères chœurs de Nabucco et l’air du champagne de Traviata définitivement surfait. Les « artistes » n’étaient pas dans leur bon jour ou peut-être s’enfichaient-ils de toutes ces redites inutiles.  


dimanche 12 décembre 2021

le puits au fond du jardin • les rigolos tragiques de forumopera.com



 

Le jour ou forumopera.com sort un torchon sur-encensant le pitoyable Alagna, le même forumopera.com sort un autre torchon expliquant que Kaufmann déteste la musique contemporaine et qu’en aucun cas il en chantera une note. Et les lecteurs du site-torchon, oubliant leur dégout pour Kaufmann puisque personne ne peut chanter mieux qu’Alagna, ont approuvé Kaufmann expliquant que la musique contemporaine leur faisait mal aux oreilles et qu’ils n’arrivaient pas à retenir les airs de la partition. Pauvres gens encore plus pitoyables que le ténorino, la pire des doublures de Mariano ! Avec tous ces spécialistes qui se mêlent de musique et qui ont l’audace de donner leur avis, l’opéra déjà moribond, n’a plus beaucoup de jour devant lui. Exclure la musique contemporaine, c’est mettre fin à cet art détesté de la population. Quand les bobos seront morts, qui va aller à l’opéra ? Les écolos arrivent et ils ne veulent pas de musique classique ni d’opéra. Minkowski a été viré de Grenoble. L’opéra de Lyon s’est vu coupé une bonne partie de ses subventions. Les deux maires sont écolos. À l’école, on ne parle jamais de Bach, de Wagner et de Boulez. Dans les écoles de musique non plus. Bref. C’est votre problème. Moi, ma vie est finie


samedi 27 novembre 2021

vu à travers le tube • l’infamie des prétendants amoureux de l’opéra…

À la suite à mon passage au Deutche Oper Berlin j’ai écrit un petit texte - voir mon dernier « puits au fond du jardin » - relatant mes impressions sur le Ring de Richard Wagner auquel j’ai eu l’immense chance d’assister. J’en ai mis la copie sur le site ODB Opera, le frère jumeau du site Forum Opera, les sites des gens constipés qui détestent l’opéra. Immédiatement j’ai reçu une volée de bois vert, multiples coups de massues sur le crâne, des injures, des sous-entendus pourris, des propos purulents, des barils de merdes puantes. Et après deux ou trois réponses que j’ai réussi à intégrer, je me suis fait jeter comme un malpropre, comme un crapaud venimeux, comme l’a fait par le passé Forum Opera, la pègre des gens qui fréquentent les salles d’opéra. Peu importe ! Cela ne change rien à ma passion inconditionnelle pour cette forme totale de spectacle. Cela ne change rien à mes convictions, à ma manière de voir et d’imaginer l’avenir pour ce mode de pensée qui aura été le moteur de ma vie et qui l’est encore et toujours pour le temps qu’il me reste à vivre. Bref, ce tube pour vous informer des dangers de ce qu’on trouve sur le net où l’imbécilité et l’ignorance ont toujours le dernier mot. Pour moi… rien n’est changé.

vendredi 22 octobre 2021

le puits au fond du jardin • falstaff ou la vie n’est qu’une farce…


Et c’est bien à cette farce de la vie que l’opéra de Lyon s’est consacré en proposant FALSTAFF, le chef-d’œuvre et testament de VERDI, dans une interprétation musicale et une mise en scène d’une vérité criante que Verdi aurait sans doute cautionnées sans aucune réserve. Sortant d’un monde menotté et tari par la brutalité, le meurtre, la dictature de la pensée, la disparition de l’adulte, le rejet de la culture, le mépris de Freud, je suis entré, hier soir, à l’opéra de Lyon, dans le monde de la vérité, de l’espoir et de la sincérité et de l’émotion. Si le génie de la partition en revient à l’immense Verdi, la sublime beauté de la représentation, toute en alternance de rires et de frissons, en revient d’abord à la pertinence, l’attention, l’intelligence de ce merveilleux jeune chef qu’est Daniele Rustioni - les musiciens ne s’y trompent pas en refusant de se lever pour laisser intégralement les applaudissements et hourras à leur chef -, et à l’inventivité, à l’analyse pertinente et à la superbe structure visuelle élaborée du magnifique metteur en scène Barrie Kosky.  Un spectacle total d’une beauté rare.

 

Après avoir lu quelques critiques émanant d’éminences grises noirâtres, dont celle de l’hilarant psychopathe ForumOpéra qui continue d’exister je me demande comment, j’ai failli renoncer. J’avais oublié qu’il ne faut JAMAIS tenir compte des mots sans lien des critiques de tous poils, ces gens-là n’étant que la frustration d’une vie ratée. J’ai persisté et je ne le regrette pas. La dernière fois que j’ai ressenti la même émotion, le même bonheur à Lyon, c’était pour le Tristan dirigé par Kirill Petrenko, nouveau chef de l’Orchestre Philharmonique de Berlin et l’autre Tristan dans la fabuleuse mise en scène d’Henri Müller à Bayreuth de 1993 à 1997. Dans ce Falstaff lyonnais, c’était avant tout le récit de cette farce en continuité, sans relâchement, égal de bout en bout, presque la farce de la farce. Si Stéphane Degout a été un majestueux Ford, Christopher Purves a été un magnifique Falstaff en gestes et en voix, Giula Zemenzaro, une touchante Nanetta et tant pis si Daniela Barcellona a été une Mrs Quickly un peu trop sage. Le spectacle est resté à la hauteur des grands moments pour lequel le public - salle comble - a ovationné, applaudi et plébiscité tous les artistes de longues minutes - une dizaine peut-être - sans pouvoir se résoudre à quitter la salle. Une fois encore, l’opéra de Lyon a démontré sa puissance basée sur le choix et la qualité. Moi qui connais la maison depuis plus de cinquante ans - j’y ai été musicien - je suis fier de lui avoir appartenu et de pouvoir y aller encore régulièrement.

 




lundi 20 septembre 2021

le puits au fond du jardin • alagna… pouah !

S’il est un chanteur que je déteste, c’est Roberto Alagna. Voix inégale, d’une justesse souvent approximative avec des aigus forcés et fissurés - c’est pourquoi il abuse souvent de la voix de tête -. Présence sur scène digne d’une troupe de patronage - voir sa déclaration d’amour à la sublime Karita Mattila dans le Don Carlos du Châtelet -. Non seulement il chante mal, mais de plus, il ne sait pas jouer. Et pour couronner le tout, le personnage est fort peu sympathique, voir même insultant. C’est souvent le cas des petits qui se prennent pour des grands. Au cours de sa période Mariano, il n’a même pas été capable de rendre honneur aux qualités indéniables du ténor de Mexico. Je n’aime pas Alagna. Je le dis et je l’écris parce que je trouve injuste qu’il soit le seul acteur de la vie de l’opéra à se retrouver régulièrement sur les télés françaises, au cours d’émissions où il a toujours le rôle du héros et qu’il reste le seul ténor à qui la critique pardonne tout - voir l’insipide et nullissime forumopera.com -. Je me fais régulièrement traiter de moins que rien et copieusement insulté sur les réseaux sociaux - en raison de ma conviction - par des sourds-aveugles-trous du cul au cerveau sans pensée. C’est bien une preuve que je suis loin de me tromper.


dimanche 19 septembre 2021

vu à travers le tube • zemmour trouble et histoire de poulailler…

L’OBS se consacre désormais exclusivement aux mensonges de Zemmour. 20 pages par jour. OK si l’OBS - dans un souci d’objectivité - se consacrait aussi aux mensonges des autres - Rois, Godillots, Journalistes, Chroniqueurs, et tous les Autres -. Macron 1, Roi de France adolescent inabouti ne mentirait-il pas ? N’aurait-il jamais menti ? La Vérité et le Mensonge ne sont que subjectivité et bien malin celui qui pourrait les définir et prendre en faute celui qui ment, ne pas mentir pouvant être le pire des mensonges. Pour ressusciter la France, ce n’est pas de héros dont nous avons besoin, mais d’idées simples et applicables et pour cela, ne faudrait-il pas réfléchir sur l’ignorance, sur l’inculture, sur l’incompétence notoire des parents, sur la folie de pondre des enfants, sur l’extrême nocivité des religions, sur la méconnaissance de l’identité de l’individu, sur le refus de consulter Freud et d’adopter sa thérapie en priorité, sur la négation permanente et mortifère de la parole et de l’action des élus de TOUS bords d’où la lâcheté des citoyens aveugles, sourds et soumis ? L’élection royale qui s’approche ne changera rien, quel que soit l’élu d’autant que l’élu sera OBLIGATOIREMENT le Roi actuel. Sa Majesté le Souverain passera de Macron 1 à Macron 2 et ce sera le seul changement. Et c’est bien pourquoi, je le redis et j’en suis fier, JE NE VOTE PAS. Pour voter, j’attendrai l’invention de la démocratie. Et comme je ne suis pas éternel…

 

Je ne savais pas qu’au XXIe siècle, dans des théâtres de prestige, on pouvait encore vendre des places DEBOUT. C’est la surprise qu’a eu, hier soir, au Covent Garden (Royal Opera House) à Londres, un jeune couple d’amis. Ils étaient tout heureux d’avoir des places pour « Rigoletto » - c’est un opéra de Verdi d’après la pièce de Victor Hugo « Le Roi s’amuse » qui raconte un passage de la vie de François 1e dont la distraction principale était de violer les jeunes femmes - et ignorant le système et n’étant pas fortunés, ils ont pris des places au « poulailler » sans s’avoir que pour s’assoir, il fallait courir plus vite que les autres. À cette heure, je n’ai pas de nouvelle d’eux. Ont-ils apprécié où sont-ils allés au restaurant d’à côté ?  


dimanche 11 juillet 2021

vu à travers le tube • le couple fusionnel alagna/forumopera…

Ce matin, je m’adresse surtout aux amoureux - les vrais, les authentiques - de l’opéra et un peu à tous pour la malhonnêteté des individus qu’ils soient crasseux ou critiques musicaux, ce qui revient au même. Hier soir, a eu lieu à Orange, l’unique représentation de « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns. Hier soir, nous étions le 10 juillet 2021. Et ce matin - 11 juillet - forumopera.com, l’odieux site qui parle de tout, sauf de ce qu’il connaît et qui n’est lu que par des ignorants, a sorti la critique de cet opéra, critique datée du 7 juillet alors que Samson le chevelu n’avait pas encore rencontré Dalila et qu’elle n’avait pas encore coupé sa tignasse. Où l’on voit le sérieux de ces critiques-zombies qui pondent leur papier avant d’avoir vu ce que le public a vu. Et on comprend aujourd’hui pourquoi la critique du fabuleux « Tristan » de Munich n’est toujours pas sorti. Ces poltrons mal appris, attendait que leur petit génie - probablement le plus mauvais ténor du monde - ait massacré la partition, pour lui dresser des marmites d’éloges et établir une comparaison perverse avec le grand, l’immense Jonas Kaufmann qui a contribué largement au triomphe de ce « Tristan » de Munich. Depuis plus de vingt ans, forumopera persiste à comparer l’incomparable, le génie de Kaufmann à la vulgarité et l’incompétence d’Alagna, au détriment du premier. Et pourtant entre ces deux, il n’y a pas photo. Il y a celui qui est, il y a celui qui n’est pas. En matière d’opéra, si vous hésitez et que vous souhaitez renforcer votre opinion, il n’y a pas trente-six solutions. Courez chez https://blogduwanderer.com/ et la lumière inondera votre pensée. Honte à forumopera.com et honte à ses lecteurs qui permettent à ce torchon de perdurer.

 

J’aurais bien aimé écrire ces lignes dans le courrier des lecteurs du site précité, mais celui-ci m’a viré cinq fois parce que ce que, il y a vingt ans ou moins ou plus, j’ai dit qu’Alagna avait été pitoyable dans le « Don  Carlos » de Giuseppe Verdi, face à l’immense Karita Mattila, au Théâtre du Châtelet. J’y étais. Et j’ai acheté le DVD pour être bien sûr que ma pensée et mon opinion sont toujours intacts. Et depuis ce jour, Alagna n’a pas changé d’un pouce. Il reste et restera dans l’histoire de l’humanité - et de l’Opéra -, que et seulement la pitoyable doublure-marionnette de Mariano…   

jeudi 1 juillet 2021

le puits au fond du jardin • le chiffon fo



 

Chez forumopéra.com, pour certains ont écrit les choses en deux fois. La première pour avertir, la deuxième pour déverser sa haine. Aujourd’hui, le site des ignares titre : « Premiers échos du Tristan de Jonas Kaufmann » qui est, comme tout le monde le sait, un triomphe pour le ténor - le plus grand du monde actuellement », pour la magnifique Harteros et pour le génial Petrenko. Je signale à FO que Tristan n’est pas de Kaufmann mais de Richard Wagner, un compositeur allemand qui a révolutionné l’écriture musicale comme Freud a révolutionné la pensée humaine. Il est évident que si le rôle de Tristan avait été tenu par Alagna - la triste doublure de Mariano -, FO aurait titré : « Triomphal triomphe pour le ténor des ténors de tous les univers : Roberto A. encore plus génial, plus parfait, plus séduisant que jamais ! » Triste FO ! Tristes lecteurs de ce chiffon !


dimanche 6 juin 2021

le puits au fond du jardin • « je vous ramène à la maison ! »

 



 

J’eusse - vais-je être lapidé pour ce français surfait ? - aimer prendre la plume pour écrire ma pensée, la plume d’oie trempée dans l’encre noire de l’encrier de l’école des temps passés, dessiner les mots et les lier en phrases pour fixer sur son socle, le passé et l’avenir des existences inutiles. Je n’ai rien appris à l’école. J’y suis peu allé. Je n’ai compris qu’au cinéma et à l’opéra. Le monde futur d’Alphaville chez Godard, Le Silence troublant de Bergman, le miroir brisé de Vertigo conté par Hitchcock et surtout le retour à la maison de sa Marnie, la folie mortelle du pouvoir de Boris chez Moussorgski, la trahison de la femme dans Lohengrin de l’immense et génial Wagner et le non-amour de son Tristan et Isolde, la gloire stupide et dangereuse de Siegfried et, dernièrement, le rêve de Cooper dans le fabuleux récit psychanalytique de Twin Peaks. Les mots et maux de la vie. Les restes ne sont que lâchetés, confusions, faux-semblants, illusions néfastes, désillusions permanentes. Entendre une fois encore Cooper dire à Laura en lui prenant la main : « Je vous ramène à la maison ! »  

dimanche 18 avril 2021

vu à travers le tube • dudamel à paris…

Le chef d’orchestre doué et médiatique, Gustavo Dudamel, 40 ans, est donc le nouveau directeur musical de l’opéra de Paris. Qui ne pourrait s’en réjouir ? Alors que le monde s’inquiète du salaire minable et misérable des gens essentiels comme les caissières, les femmes de ménage, les aides-soignantes, qui s’inquiète du salaire passé, présent et à venir de Dudamel ? Si Mozart, Schubert, Verdi, Wagner et quelques autres sont essentiels à l’équilibre du psychisme des cerveaux, Dudamel et les autres salaires exorbitants le sont-ils ? Pourquoi le cumul inévitable des plus grands ne comportent-ils pas quelques règles essentielles ? Pourquoi certains - une majorité écrasante - sont-ils condamnés à vivre avec 1 000 euros mensuels alors que dans le même temps d’autres en empochent 50 000 ou/et plus ? Qu’on m’explique la différence et en quoi l’un est essentiel et l’autre pas. Depuis 77 ans, ma seule passion est l’opéra. J’y ai travaillé et j’ai observé son évolution. J’ai participé à plus de 100 « Bohème » avec pour décors quelques panneaux en carton-pâte rafistolés avec de la colle et des vieux journaux. De la salle on y voyait que du feu et on avait Vanzo, Brumaire, Depraz, ce qui n’est pas rien. Et tout cela était dirigé, de mains de maître, par le chef maison à qui on ne pouvait la refaire. Je ne suis pas contre le changement ni contre cette extraordinaire évolution à reculons. Si cette crise sanitaire a un jour une fin, que vont devenir les opéras français puisque rien que le salaire du directeur, du chef et du metteur en scène de l’opéra de Paris dépasse largement le budget d’un opéra de région. Et je ne parle pas des artistes invités qui ont un goût particulier pour la manne financière. C’est bien de faire de l’opéra de Paris une maison de prestige - ce qui ne lui pas arrivé depuis longtemps - mais ce serait bien aussi que la musique des compositeurs dignes de ce nom soit connue de tous, de toutes les catégories sociales et que chacun puisse s’y installer, en connaisseur ou non, et simplement écouter sans se poser de questions. A quand la construction d’un opéra et d’une salle de concert - classique évidement - dans chacun de nos départements et sans en oublier un seul ?       


vendredi 26 mars 2021

vu à travers le tube • les …logues et les …gistes en guerre contre le roi…

La grande affabulation. La grande débâcle. La grande illusion. Un n’importe quoi permanent et outrageux qui prouve - si cela était nécessaire - à quel point la pensée humaine est fragile, inconsistante et soumise à tous les n’importe quoi, ce qui est bien naturel puisque les pensées qui se sont confrontées à Freud se comptent à peine sur les doigts d’une main amputée. Le Roi de France confine, dé-confine, re-confine, re-dé-confine, etc… dedans, puis dehors, puis à l’intérieur, puis à l’extérieur, puis à l’intérieur du dehors, puis à l’extérieur du dedans, puis dedans l’extérieur, etc… Et personne n’y comprend rien. Les …logues et les …gistes ont dit que le virus nous foutrait la paix QUE si chacun s’isolait seul et n’avait plus aucun contact avec l’autre. Le Roi de France est vraiment - je l’ai toujours dit - sourd et aveugle -. Il décide chaque jour tout le contraire des …logues et des …gistes. Logiquement, il faut tout cesser, tout fermer et mettre chaque individu en cellule sous la garde de l’armée en habit de cosmonaute et la mitraillette prête à tirer, ceci pendant 3 mois, voir 4, 5 ou 6. Moi, comme je le fais depuis 77 ans, je préconise la LIBERTE, la liberté totale sans aucune restriction, pour l’homme et pour Corne à Virus. Vivons ! Vivons ! Vivons ! Et laissons mourir ceux qui n’ont pas la capacité d’affronter l’ennemi. La mort est l’élément le plus important de la vie et personne ne peut échapper à cette loi. C’est pourquoi dès aujourd’hui il faut rouvrir les opéras du monde entier pour un dernier Tristan, un dernier Chevalier, une dernière Manon, un dernier Boris. La mort n’en sera que plus douce et que plus paisible.   


lundi 7 décembre 2020

le puits au fond du jardin • un opéra en boite et squeletique…


 

 

Un orchestre hors-fosse confiné dans sa salle de répétition, des chœurs invisibles, des chanteurs sans repères, une salle de cinquante personnes, une mise en scène avec des gens en costumes de ville, et Zurich a eu l’audace avec cette recette indigeste de vouloir nous faire avaler l’impossible. « Simon Boccanegra », un des plus beaux, des plus subtils et des plus verdiens opéras de Verdi, en direct sur Arte, hier après-midi. Il fallait oser. Si les rôles de Simon et d’Amélia - et quelques autres tout de même - étaient tenus par des « grands », celui de Gabriele - le ténor - était à fuir : faux, aigus sur le fil. J’ai failli écrire que seul Alagna était son égal mais je me ravise : Alagna est encore plus mauvais. Mais le problème n’est pas là. Il est dans le fait qu’un opéra à la télé n’est que la représentation de la représentation d’un opéra sur petit écran avec pour véritable chef d’orchestre, le réalisateur qui est aux manettes. Arte prétend avoir voulu toucher un public nouveau alors qu’il n’a fait que le rebuter et le décourager à tout jamais de se rendre dans une salle - une vraie - pour écouter et voir un opéra - un vrai -. L’opéra est un tout : musique, chant, théâtre, danse, spectacle total prenant et émouvant de bout en bout. Hier, j’ai entendu et je n’ai rien vu. Pour moi, c’est trop incomplet. Zurich m’a fait une mauvaise farce et ce n’est pas parce que c’était gratuit que je n’ai pas le droit de manifester mon mécontentement et ma désapprobation.  

lundi 14 septembre 2020

le puits au fond du jardin • une offre généreuse…



 

Alors qu’un centre commercial lillois propose de mettre à disposition deux scènes pour que les « artistes » - variété merdique, il semblerait - puissent « s’exprimer » et « se faire connaître », ces gros cons de pseudo-artistes ne sont pas contents, même révoltés, parce qu’ils ne sont pas payés pour faire leurs bruits. Et ben ! Moi je trouve que c’est une chance, surtout quand on pratique un art dont on ignore tous les contenus. Ah ! Si je retrouvais ma jeunesse, ma trompette ou mon orchestre « Mozart », je profiterais bien volontiers de la générosité de la grande surface et je jouerais tous les grands, de Bach à Boulez, sans oublier l’intégrale de Wagner.