Le plumitif
du lefigaro.fr a écrit que la soirée des César 2021était la plus calamiteuse de
toutes les soirées des César depuis la création de la soirée des César. Y
a-t-il plus calamiteux que Le Figaro qui est un journal de droite, gaulliste,
libéral, conservateur, la puanteur en quatre mots ? Pour moi le pire a été
la soirée 2020 avec l’acharnement hystérique sur Polanski et l’atrophie de la pensée d’Adèle
Haenel. Chaque année, chaque
soirée sont pareilles : merci papa, merci maman, merci le chien et un
petit tour au micro et puis s’en va. Stupide ! Nul à chier ! La seule
différence, cette année, a été l’apparition de la femme nue qui était nue comme
toutes les femmes qui sont nues. Qui n’a jamais vu de femmes nues ? Et
pour plus de précisions quant à mon avis je vous renvoie à mon tube de ce
dimanche https://klassikmusikopera.blogspot.com/2021/03/vu-travers-le-tube-cesars-ou-pas.html
où je me livre comme à mon habitude. Les César, c’est comme les Oscars et
Cannes, ce n’est pas du cinéma. Voilà !
Fernande appelait son nom, Non, racontait
sa mère inspirée par Apollinaire. Elle embrassait les
impasses noires qui fredonnaient deux chiffres à trancher dans le miroir sous
l’éclat de la lune floue dedans puis dehors dans son ombre. La gazelle
indiffère le cacatoès.
En fait, je me demande quel
peut bien être l’utilité de cette soirée des Césars, en direct et en clair sur
Canal, et qui montre sur scènes des gens déguisés en habits et en paroles, et en
salle des morts-vivants assez terrifiant qui applaudissent sur commande des gens
hors du temps qui n’ont rien à dire sinon remercier leur maman et leur papa.
Une « cérémonie » qui ne parle que de la grande et belle et superbe
et fabuleuse et géniale famille du cinéma, ce qui me laisse pantois, moi et tous
ceux que cela laisse pantois. Le cinéma, serait-ce ça ? Je crois que l’an
dernier « Les Misérables » ont obtenu QUATRE Césars - plus le prix du
jury à Cannes -. J’ai l’ai vu il y a quelques jours sur Canal. Je ne suis pas
allé au bout. Ce n’est que de la merde où l’on voit un flic dire à une ado qu’il
allait lui mettre la main entre les fesses. De la violence, encore de la
violence comme si on y était. Le cinéma, c'est le contraire. Le cinéma, c’est montrer
en prenant les chemins qui démontent le système et oblige notre pensée à penser
autrement. Le cinéma, c’est Godard, Truffaut, Chabrol, Bergman, Bunuel, Hitchcock,
Cronenberg, Lynch et quelques autres, des réalisateurs,trices qui composent
image après image dans le lien continu de la ligne pénétrante, percutante et
génératrice. Le seul point positif dans tout cela : le nom du marginal et
superbe Dupontel est passé au-delà de l’écran !
« Adieu les cons »
- bravo Dupontel - a triomphé aux mornes et consensuels Césars 2021, qui se sont
déroulés - contrairement aux pubs - dans la moiteur d’un soir d’hiver autour d’une
cheminée bayrousienne. Film prophétique ? Hélas non. Ils sont là et
avancent à pas feutrés et envahissent les trous vides. Je n’ai pas tout regardé.
C’est fatiguant d’entendre à répétitions spontanées je remercie papa, maman
mémé, pépé, le chien, sans lesquels je ne serais pas là. C’est fatiguant d’attendre
patiemment que Bachelot pique sa crise et sorte à la Haenel - psychotique excitée
- en hurlant je vous emmerde. Au fait, y était-elle ? Je ne l’ai ni vue ni
aperçue elle qui ne peut être qualifiée d’invisibilité. C’est sans doute ma vue massacrée par l’âge !
Ils étaient bien ridicules ces gens masqués et triés pas plus nombreux que l’orchestre
qui n’était PAS dirigé par Biollay - figuration devant un piano à queue - mais
par un inconnu dont je n’ai pas entendu le nom. C’est sans doute mon ouïe
massacrée par l’âge ! Bref. Bravo Dupontel !
Sophie pince,
à en mourir peut-être au bout du chemin, les nœuds
et cordes qui régissent son sommeil à l’abandon du drame de Marie en corbillard travesti en effigie prise
dans l’étau. Elle lui dit t'aurais pas du feu ?
Elle dit si. Elle agace, elle sait. Elle est passée à pire.
Attaqué de partout, Didier Raoult s’en fout, et il a bien
raison. Face aux tarés-fêlés …gistes et …logues et à leurs suppôts a-politicardiens.diennes,
il n’est pas plus méprisable que la totalité de cette horde de moralistes
pédants et hors du temps, qui vivent leur vie derrière des micros et dans les
écrans. Et moi qui suis dans la même situation que Raoult et qui ne suis pas professeur,
je me fout que mon tube matinal que je ponds depuis plus du dix ans ne
soit lu que par une ou deux personnes - que je remercie vivement - sur mes plus
de quatre mille « amis » facebookiens.iennes. Si mes lignes sont
méprisées, c’est qu’elles n’évoquent que les réalités des bébés jetés violemment
hors des corps féminins et laissés à l’abandon le plus total en raison de l’incapacité
de la femme à leur montrer le chemin qui mène à la lumière qui autorise à
passer du stade primaire au stade adulte penseur et responsable de ses convictions
et de ses actes. Et comme je parle trop souvent de Freud - le seul qui a compris
- il est évident que je suis rejeté puisque les sous-pensées comme les sur-(pensées),
le confondent avec Hitler. Le monde n’est
qu’ignorance - à tous les niveaux - et c’est seulement ce que j’écris.
Nombre de pays n’en veulent plus. Le vaccin AstraZeneca est
un danger. Le Roi de France n’en a cure. Il persiste dans sa bordination - être
borné -. Ce qui l’intéresse ce n’est pas la santé du peuple, mais sa ré-élection.
Pour preuve, les parisiens et leurs proches voisins ne sont toujours pas
confinés alors que là-bas, dans les sphères de l’Olympe, c’est la catastrophe.
Rarement on aura entendu autant de stupidités et de conneries
de la part de tout le monde - Roi, élus, médecins, journalistes, badauds en tous
genres - au sujet des deux enfants qui ont assassiné une enfant. Castex - un
smiley pas même rigolo - a dit qu’il allait donner des milliards de milliards
aux banlieues et que grâce à sa générosité, plus jamais il y aurait des enfants
qui se promèneraient avec des couteaux de boucher, plus jamais il n’y aurait
des viols dans les caves, plus jamais il y aurait des vendeurs de drogue dans
les escaliers, plus jamais il y aurait des guerres entre les bandes rivales,
plus jamais les enfants nés sans parents seraient livrés à eux-mêmes, plus
jamais les pompiers et les policiers seraient reçus à coups de mitraillettes,
bref, smiley a dit que désormais les citées seraient à l’image du paradis
terrestre cher à Ève et à son merveilleux Adam. Moi, je sais - je sais - que pour
résoudre tous les problèmes de la terre qui sont mille fois plus volumineux
que la terre elle-même, il faut rencontrer Freud et suivre ses instructions. C’est
tout. Et il n’y a rien d’autres à faire, quoiqu’en disent les bien-pensants et
les mal-pensants aussi.
Anne-Sophie sublime
dans l’ignorance de ses contradictions, de ses perversions, de ses
narcissismes, de ses rêves allumés dans l’ennui le plus crasse, le plus épais,
que même Arthur, en habit, ne parvient pas à l’imiter, ne sait pas que la
jeunesse, la pire, a vécu dans une fausse netteté pressentie dans l’enfance,
quand elle parlait le langage des autres sans l’expliquer.
Deux enfants de 15 ans ont
assassiné une enfant de 14 ans. Et cette pauvre société offusquée se lamente.
Au lieu de pousser ses cris effarouchés elle ferait mieux de se regarder dans
les yeux et en crever de honte. Ces enfants fêlés, brisés, sont nés morts sous
le poids de leurs générations précédentes sous l’incompétence de parents tous
aussi fêlés, brisés et tarés. Ces derniers sont coupables à 100% comme le sont
à 100% les criminels en herbes et la victime inconsciente. La justice, la
morale, les discours hystériques des politiques, des journalistes, des pseudo-psys,
n’y feront rien et ça se reproduira, ça se reproduira, ça se reproduira à
intervalles de plus en plus rapprochés. Il faudra bien un jour se poser la
question de la mère coupable qui pond dans l’ignorance, sans rien connaître de
l’enfant et du processus pour le guider dans une vie de plus en plus noire
encre, de plus en plus culpabilisante, de plus en plus décharnée et dépourvue
de sens. Cette toute la société qu’il faut remettre en cause et pour cela, c’est
l’individu et non le groupe qu’il faut re-former, re-construire, re-incenter
et qu’il faut décrasser de toutes les formes de pensées accumulées au fil des
siècles. Et la seule thérapie pour se débarrasser de ces océans de merde, c’est
la psychanalyse et uniquement la pensée de Freud. Peu importe l’immense
majorité des ignorants qui croient que le vide qui les attire va se combler de
lui-même, il faut forcer le barrage des primitifs englués dans la fange et tout
remettre à plat avec l’homme.femme au centre des débats. Entre les politiques véreux,
les femmes hystériques, les enfants criminels, les journalistes péteux, les
hommes naïfs et l’ensemble des moutons rampants aux côtés des crapauds croassant,
l’homme.femme est devenu un rien, inutile et insultant. C’est le monde qu’il
faut changer et non le Roi de France qui, quelques soient l’époque et les circonstances
restera le Roi de France copier-coller, un pantin désarticuler qui se permet de
tout décider - SEUL - pour tout le monde parce que la pensée humaine n’a pas
encore eu l’idée d’inventer la démocratie, le seul régime compatible avec la
lumière inventée pour éclairer les cerveaux abrutis.
Christian Chorier, qui avait été directeur artistique du Festival de
Montreux et surtout directeur du Théâtre de Poissy dont il aura magnifié le lyrique
et notamment le baroque est décédé le 6 mars 2014, il y a 7 ans, des suites d’une
maladie. Je l’avais connu quelques années auparavant. Nous avions sympathisé d’abord
par l’intermédiaire de nos blogs puis dans la vie. Nous avions ensemble une passion
peu commune pour l'art lyrique et nous échangions régulièrement en espérant
faire connaître au monde cet art inconnu et souvent méprisé qu’est l’opéra et le
talent des artistes qui le porte. Il appréciait mes billets comme j’appréciais
se critiques toujours justes et pertinentes. Un ami s’en est allé. Je ne l’ai
jamais oublié… (haG)
On confine, On re-confine. On
dé-confine. Certaines régions. Pas d’autres. Et personnes ne comprend pourquoi Quelles que soient les explications-mensonges. Ce qui est sûre, c'est que Paris et
son environnement où vivent très peu d’habitants et on le comprend, ne peut
avoir aucun lien avec cette loi liberticide. Là-bas, tout est tranquille. Tout
est calme. Le métro roule pour le plaisir. Il ne s’arrête même plus aux stations
vides. Les rues sont intégralement rendues aux sans-logis qui ne récoltent plus
un sou puisque que les habitants sont devenus inexistants. Paris est désormais
la ville-fantôme par excellence et on comprend que rien de désagréable ne soit
imposé. Ailleurs, ce n’est pas du tout pareil. Dans ma petite ville de 20 000
habitants - je crois - les rues sont bondées d’inoccupés occupés à ne rien
faire qui n’ont jamais entendu parler du couvre-feu. Jusqu’à 22 heures ou
parfois plus, les jeunes chantent dans la rue, se chamaillent, sortent des couteaux
se poignardent où s’embrassent comme au cinéma où j’ai connu Brigitte Bardot.
Ils y tirent même des feux d’artifices qui font boum-boum avec des pulsions de
couleurs diverses. Et j’ai beau scruter par ma fenêtre, je ne vois pas une
seule ombre d’un policier. Après 18 heures, c’est l’heure du dodo. Couvre-feu
ou pas ? Confinement ou pas ? Virus ou pas ? Bien malin qui
pourra répondre. Et comme je suis malin comme le malin, je réponds : enfumage,
mensonge, déni, incompétence. Il est temps de changer de Roi. Mieux : il
est temps de reprendre la révolution de 1789, à l’endroit où on l’a laissé :
le moment où Bonaparte a quitté son île dans l’intention de prendre la place du
Roi et mieux que le Roi en se sacrant Empereur. Saloperie !
PS : on n'a toujours pas inventé la démocratie... et on n'est pas près de l'inventer. L'homme.femme est vraiment nul.e !
Les
corps de Laure et Nadia s'entregrappent dans le brouhaha des péquenots épuisés, aux abysses des cimetières où s'éternisent les mirages
d'étreintes désespérées qui brûlent
de cendres grises.