Les français ne vivent plus -
ils n’ont jamais beaucoup vécu ! - Ils ont arrêté de respirer dans l’angoisse
de l’attente. Le conseil constitutionnel va rendre son verdict. Soit tout sera
comme avant, soit ils vont être liés par les mains et les pieds et pour
beaucoup par le coup et pour l’éternité. Fabius et Juppé les corrompus sont parmi
les décideurs. Alors, évitons les illusions.
Pour le Roi de France, les anti-pass sont des violents qui mettent en danger la Démocratie. Même le Roi a des phantasmes. Où a-t-il vu des traces de Démocratie lui dont le boulot, c’est de l’inventer ? Il n’a pas le temps. Il chouchoute les rappeurs analphabètes sur les réseaux sociaux les plus abjects.
L’Arc de Triomphe risque sa
santé avec tous ses gens qui tournent autour de lui depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui,
plus qu’hier, il faut le protéger, d’autant que Corne à Virus irait bien s’y
réfugier. Aussi, le Roi de France et la Reine de Paris ont décidé de le faire
empaqueter. Je crois qu’ils se sont adressés à Amazon qui est imbattable en
matière d’empaquetage. On ignore le destinataire du colis et s’il sera envoyé
en normal ou en rapide. Certains disent qu’une fois le paquet fait, ce qui
prendrait bien quinze jours, l’Arc va être dépaqueté et reprendre sa vie monotone
et déprimante. Alors, tout ça, à quoi ça sert ?
J’étais chez Fanny, cet après-midi. J’ai pris mon café à la terrasse de son
bar. Je suis un habitué. Le matin, café Leclerc. L’après-midi, café Fanny. Il
faisait froid. Il pleuvait parfois. J’ai regardé passer les gens comme les
vaches regardent passer les trains. C’était passionnant.Aussi bien que Camping ou Plus Belle La Vie.
J’ai vu des hommes avec des chapeaux. J’ai vu des femmes en short. J’ai vu des
anarchistes et des couples avec leurs marmailles qui poussaient des cris comme
dans les zoos. Le serveur - celui qui a la longue barbe qu'il peigne entre chaque
client - m’a dit que lundi il me demanderait mon pass et que je devrais lui
donner parce que c’était la loi macronienne universelle et sans pass droit.
Donc il veut cambrioler mon 3 pièces, cuisine, wc. Je n’ai pas le choix. Pourtant, depuis que je suis né, je suis vacciné, mais je ne m’y fais toujours
pas. Mardi, je vais quitter la France avec un ouf de soulagement. Je vais écouter
la 6e et le concerto pour violon de Tchaïkovsky à Lucerne, en Suisse
libre.
À midi, ils se sont encore tapés sur la gueule les débatteurs
professionnels. Les uns étaient pour le pass, les autres pas. J’ai zappé et je
me suis retrouvé en Suisse - prémonition - chez Guillaume Tell et Madame Tell. C’était
celui de Grétry que je ne connaissais pas et qui était superbe. Je connais un
peu celui de Rossini, mais je n’aime pas. Je n’aime pas Rossini. Il m’ennuie.
Bon. La journée n’est pas terminée. Elles sont longues les journées.
Courtes aussi. Elles s’écoulent et rapprochent de la mort. Elles sont peut-être
faites pour ça les journées. Je vais regarder les deux épisodes suivants de « En
Thérapie ». Passionnant. Plus encore que de regarder passer les trains... ou les gens. On
y apprend. Ce devrait être obligatoire pour ceux qui ne savent pas sauf pour
ceux qui ne veulent pas savoir, bien évidemment.
Sur la boule ronde éperdue et
perdue, ici il inonde, ici il flambe, ici il vente, ici il canicule. La boule
ronde des crapauds baveux et bafoués ne supporte plus la violence et le mensonge permanent de ceux qu’elle accueillit il y a longtemps. Ils avaient la
chance de construire le Paradis et ils ne surent qu’inventer l’Enfer. Ils pêchèrent
par leur ignorance naturelle qu’ils refusèrent de reconnaître. Là-bas, les Dictateurs
se succèdent à eux-mêmes. Ici, le dernier Roi en date est un enfant qui a
épousé sa maman. Ils utilisent tous le mot Démocratie alors que si Larousse et
Robert l’ont inscrit dans leur dictionnaire, c’est qu’ils espéraient bien qu’un
jour, il serait inventé. Un seul homme s’est dressé au-dessus des foules et des
temps. Il avait la solution. Ils l’ont rejeté en se moquant. Et Freud en rit
encore du fond de son cercueil. Et maintenant, ils tombent tout naturellement
dans le trou noir sans fin du fond de mon puits au fond de mon jardin. J’attends
le dernier et je remets le couvercle que je vais bien visser. Ils vont bien
crever comme ils l’ont bien mérité.
Si la censure vient des
pouvoirs, l’essentiel vient bien du peuple. Les peuples, pires que les dictateurs,
ne concèdent rien. Les peuples et les dictateurs sont des miroirs qui se
renvoient sans cesse la balle parce que les dictateurs comme les peuples vivent
dans l’ignorance et dans les phantasmes des pouvoirs. Les deux, et à égalité, n’ont
toujours pas appris, donc pas compris, le sens des mots liberté et égalité. L’égalité
de tous et en tous points nécessaires pour atteindre la liberté d’agir et
surtout la liberté de penser qui permet d’être, d’être authentique, lavé de tous
les façonnements, les forgements, les fabrications qui nous altèrent dès notre
conception. C’est pourquoi le mensonge est Roi comme le Roi qui gouverne les
peuples qui sont dans les mensonges permanents en croyants qu’ils sont, alors qu’ils
ne sont pas. Seul le « je » a une valeur sûre. Seul le « moi »
assume et assure. Le vivre ensemble est un leurre qui mène aux guerres
destructrices de l’espèce dont la vitalité est déjà si entamée que rien ne peut
la sauver. Nous sommes toujours au Moyen Âge avec ses corps lapidés et écartelés.
Nous nous nourrissons de notre propre sang sans même remarquer notre exténuement.
La fin d’un temps est arrivée. Nous l’avons bien voulue. Nous l’avons bien cherchée.
Les autres temps s’écoulent depuis si longtemps qu’ils remplaceront le temps qui continuera
sans les hommes devenus zombies ou mort-vivants.
Le journal belge « La
Libre » a écrit ce matin que Micheal Freedy, un homme fiancé à une femme,
a crié avant de mourir de la Corne à Virus : « J’aurais dû me
faire vacciner ! » Il a crié si fort que la Belgique, toute entière, s’est
fissurée et tous ses habitants - les belges - doivent se faire reloger dans les
pays voisins. La Belgique n’avait plus de gouvernement depuis le début des
temps. Aujourd’hui, elle n’est plus. « La Libre » a réalisé là un
sacré coup de comm pour la vaccination et pour les laboratoires pharmaceutiques
qui s’ont en train de s’en mettre plein les poches en vendant de plus en plus
cher leur produit chimique. Moi, quand je vais mourir - c’est très bientôt -,
je vais crier très fort : « Vive la liberté ! Vive la mort ! À bas les crétins que j’ai fréquentés ! » J’espère que l’univers ne s’en
remettra pas. J’espère parce que depuis que j’ai été expulsé du ventre de la
femme, j’espère. J’espère encore. J’espère toujours. Et à force d’espérer, je
ne sais même plus ce que j’espère. En fait, je n’espère que retourner dans le
ventre de la femme qui m’a éjecté. Là-bas, bien au chaud, je n’avais rien à
faire, je n’avais pas à penser et je ne voyais que du rouge autour de moi :
pas de Roi, pas de godillots du Roi, pas de playlist de France Inter, pas de journalistes,
pas de Lemoine-Cohen, pas d’Alagna, pas de forumopera.com, pas de béton, pas de
métro, pas de building, pas de De Funès, pas de macronneries, pas de femmes et
d’hommes restées à l’état végétatif, pas de femmes et d’hommes zombies comme
ceux qui peuplent le monde. Le bonheur et l’esprit libre !
Enrico Caruso : Rodolfo's aria from Puccini's La Bohème.
Recorded on 11th February 1906.
Enrico Caruso : The
aria Je crois entendre encore (Mi par d'udir ancor) from Bizets opera Les
pêcheurs de perles - The Pearl Fishers - I Pescatori di perle. The first from 1904 sung in Italian (Mi par d'udir ancor); the second from
1916 sung in French (Je crois entendre encore).
Caruso
Vesti la Giubba Pagliacci Leoncavallo
Verdi: Aida - Se quel
guerrier io fossi: Celeste Aida.
La question est de
savoir pourquoi nous sommes aveugles, sourds et muets, alors que nous avons des
centaines de milliers d’années d’existence et que nous devrions avoir appris à
connaître tous les pièges tendus par la vie, vie qui n’est qu’un piège dans
lequel nous tombons tous par la faute de la femme. Avant de naître, aucun d’entre
nous a demandé à vivre et si la femme nous avait demandé notre avis, à moins d’être
fou-taré ou taré-fou, aucun, personne n’aurait dit OUI à la vie, ce passage
insensé dans un monde nauséabond où règne l’ignorance, le mensonge, la violence,
la stupidité et l’incompréhension. Ne pas vivre nous aurait
évité de supporter un jeune Roi vaniteux tenant sa vieille mère par la main, le
petit con corse de Bonaparte se glissant tout seul sous sa couronne impériale,
Luchini en GIFs permanents dans les écrans télé, ânonnant le même texte depuis plus
d’un siècle, Alagna glottant pour les sourds, les fous de Dieu massacrant les
fous de Dieu, le pouvoir et l’esclavagisme à tous les étages. Et depuis que les
écologistes s’en mêlent tout a encore chuté d’un étage. La question reste de
savoir s’il vaut mieux mourir d’une Corne à Virus ou simplement mourir en se
jetant sous un train. Parce que vivre, il n’y a que les inconscients qui en ont
envi.
Je conseille, même si ça ne
sert à rien : « En Thérapie », « Twin Peaks, Le Retour »,
« Marnie », ou à défaut, Freud. Freud et rien d’autre. Cela pourrait
peut-être changer la vie. Je rectifie : « Freud. Freud et rien d’autre.
Cela changera la vie et ainsi la vie sera. »
Hier, samedi et pour la troisième
semaine consécutive, plus de 200 000 manifestants contre les pouvoirs
gigantesques du Roi de France, contre les perversités de ses apparitions télés,
contre les perversités de ses discours et contre les perversités de ses
décisions unilatérales. Si le pass sanitaire est justement contesté, il n’est
qu’une pierre supplémentaire à l’édifice contestataire des français qui n’en
peuvent plus des paroles mensongères du Monarque et de ses pitoyables godillots
qui ne cessent d’apparaître dans les écrans pour nous bafouer et nous humilier.
Régler le problème de chacun pour régler le problème communautaire :
comment vivre ensemble quand on est incapable d’inventer la Démocratie et
totalement hermétique à la thérapie psychanalytique de Siegmund Freud qui
pourrait, sans aucun doute, régler la fondamentale du problème ? Plongez
dans « En Thérapie » et écoutez Camille et demandez-vous pourquoi
elle n’était pas avant alors qu’elle EST après !
Hier, sur les chaines
musicales, les contraires n’étaient pas identiques. Pourquoi, sur Mezzo, « Tosca »
était-il - l’opéra - aussi morne et chiant malgré la présence d’Harteros et Tézier
- il est vrai qu’il lui aurait fallu un chef d’orchestre (pas Thielemann) et un
metteur en scène (pas Sturminger) -, alors que Classica retransmettait le dernier
concert de Simon Rattle à la tête de son Orchestre Philharmonique de Berlin -
la 6e de Mahler - avec les applaudissements de plus de vingt minutes
d’une salle debout, pleine à craquer - le chef a dû revenir saluer alors que l’orchestre
avait déjà quitter la scène -. D’un côté l’inadmissible routine, de l’autre le
talent qui côtoie le génie.