samedi 27 novembre 2021

vu à travers le tube (bis) • le cauchemar de mon retour…

Je rentre de Berlin. 12 jours où j’avais oublié la France et son Roi immature et inabouti qui a épousé sa maman. Je rentre - je me demande pourquoi - et voilà que le cauchemar recommence. J’apprends qu’Hulot n’est ni un Monsieur au chapeau et à la pipe, ni un écolo-convaincu, mais un violeur de femmes qui en a violées beaucoup, énormément et encore plus, quand il était plus jeune et que toutes ces femmes veulent sa peau et le voir périr sur le bûcher comme Jeanne d’Arc. On n’en finira jamais avec les femmes sauf si nous les hommes avons tous le courage de nous faire hara-kiri. J’apprends aussi que l’archevêque de Paris a eu un comportement horriblement sexuellement suggestif avec une femme - scandaleusement inadmissible pour un représentant d’un Dieu inexistant - ce qui l’a obligé à démissionner. Un archevêque en moins n’a jamais fait de mal à personne. J’apprends aussi que Covid a encore muté et que ce mutant permanent s’appelle maintenant « Oh ! Macron » ce qui n’est pas sans rapport avec le Roi de France cité ci-dessus. Pour tous ceux qui croient en ces balivernes, c’est mal parti. J’ai vu aussi que Zemmour, c’était fini. Normal, il prétendait au trône du Roi de France qui ne veut pas le céder - son trône - et qui a déjà gagné son pari

 

Moi, à Berlin, j’ai (re)vu les aventures de Siegfried, un petit crétin qui se croyait invincible. Ça m’a fait beaucoup de bien, parce que là tout est vrai. On y raconte la vie telle qu’elle est et non pas comme les crapauds baveux et soumis se l’imaginent.        


vu à travers le tube • l’infamie des prétendants amoureux de l’opéra…

À la suite à mon passage au Deutche Oper Berlin j’ai écrit un petit texte - voir mon dernier « puits au fond du jardin » - relatant mes impressions sur le Ring de Richard Wagner auquel j’ai eu l’immense chance d’assister. J’en ai mis la copie sur le site ODB Opera, le frère jumeau du site Forum Opera, les sites des gens constipés qui détestent l’opéra. Immédiatement j’ai reçu une volée de bois vert, multiples coups de massues sur le crâne, des injures, des sous-entendus pourris, des propos purulents, des barils de merdes puantes. Et après deux ou trois réponses que j’ai réussi à intégrer, je me suis fait jeter comme un malpropre, comme un crapaud venimeux, comme l’a fait par le passé Forum Opera, la pègre des gens qui fréquentent les salles d’opéra. Peu importe ! Cela ne change rien à ma passion inconditionnelle pour cette forme totale de spectacle. Cela ne change rien à mes convictions, à ma manière de voir et d’imaginer l’avenir pour ce mode de pensée qui aura été le moteur de ma vie et qui l’est encore et toujours pour le temps qu’il me reste à vivre. Bref, ce tube pour vous informer des dangers de ce qu’on trouve sur le net où l’imbécilité et l’ignorance ont toujours le dernier mot. Pour moi… rien n’est changé.

le puits au fond du jardin • un ring au deutche oper berlin…



 

Je n’ai pas vu le Rhin, ses filles et Alberich l’hideux nain. Je n’ai pas vu le château que les géants ont construit pour Wotan. Je n’ai pas vu le frêne ni son tronc où est enfoncé Nothung le glaive destiné à Siegmund, reconstruit par et pour Siegfried. Je n’ai pas vu Brunehilde endormie dans le cercle de feu, mais j’ai vu le fœtus portant les jumeaux et Mime recueillir le petit Siegfried expulsé du ventre de Sieglinde. J’ai vu aussi les morts-vivants cueillis sur les champs de batailles tenter de manger les Walkyries. J’ai vu aussi des cortèges de gens portant des valises, celle du voyageur errant, celles du voyage fantastique où nous entraîne le Ring, celles remplies de l’or des Nibelung, peut-être. J’ai vu Wagner composer son œuvre, la jouer aussi au piano omniprésent, passage secret et repos éternel des hommes, des femmes et des dieux dans les temps superposés liés par le flot des sonorités, fleuve impétueux portant le monde de l’inconscient sans faillir un seul instant. Le conte fantastique est une histoire de mythes où les mythes ont pris beaucoup de coups. Formidables conteurs, Sir Donald Runnicles à la baguette et Stefan Herheim à la mise en scène. En les regardant et les écoutant, je n’ai pas perdu mon temps. J’ai retrouvé la Tétralogie de mes nombreux enregistrements et celle jouée à l’Opéra de Lyon sous la direction d’André Cluytens, il y a si longtemps. Magnifique… 

 



Et après, après un premier acte et un début de deuxième acte de « Siegfried » confirmés et magnifiquement installés, tout juste après la mort de Fafner/dragon, la machine a déraillé surtout à l’arrivé de l’Oiseau de la forêt, un jeune garçon à la voix déplorable qui n’avait rien à faire sur une scène d’opéra. Il semblerait que l’Oiseau malheureux ait déstabilisé le spectacle. Le réveil de Brunehilde, un grand moment dans l’histoire du Ring, serait passé inaperçu si ce n’était les voix dures, cassées et braillardes de Siegfried/Clay Hilley et de Brunehilde/Nina Stemme. La grande Nina Stemme qui, selon l’inégalé et inégalable imbécile forumopera.com - le site qui n’aime pas l’opéra où trônent les amis intimes du Roi de France, les pitoyables Fort (Sylvain) et Bachelot (Roselyne) - aurait été la vedette des trois journées. Stemme comme Hilley ne chantent jamais, ils hurlent et de plus sont très gros et très laids. Qu’il puisse y avoir une histoire d’amour entre ces deux empotés parait invraisemblable, encore plus invraisemblable que la mise en scène de Stefan Herheim génialement déjantée auparavant et hélas déstructurée dès la mort du dragon. Le troisième acte a été d’une fadeur exemplaire et d’un ennui mortel comme si la fatigue s’était emparée de la scène et de la fosse. Pour la première fois depuis le début du Ring, applaudissements sans les « bravos » d’usage. 

 

 

Et puis vint « Le Crépuscule… » des dieux et des hommes. Non, Nina Stemme/Brunehilde n’aura pas donné toute la mesure des immenses possibilités vocales qui auraient été les siennes. Non, son endurance relative n’a pas forcé l’admiration. Oui, ses monologues en fin du deuxième et du troisième acte auront eu raison de ses forces, qui ne semblent plus infinies. Non, son troisième acte n’était pas le plus achevé. Stemme n’a pas retrouvé le mordant, le médium si habité et l’aigu vaillant qui faisaient sa gloire. Non, elle n’est plus la grande dame qui demeure une des plus superbe Brunhilde du circuit, peut-être parce que crier en permanence enlève au personnage toute humanité. Idem pour Clay Hilley/Siegfried qui a dû sortir la gorge en sang tellement il a poussé des cris de bêtes sauvages avant que Hagen ne lui tranche la tête, bel hommage à Salomé ou l’on voit Brunehilde garder jalousement sur sa poitrine la tête sans corps de son bien aimé qu’elle peut enfin dominer à sa guise. Grand moment aussi à la toute fin ou le plateau descend au niveau de la fosse et ensevelit les quelques dieux déchus et l’ensemble des humains dont seules quelques gesticulations désespérées achèvent le crépuscule. Et pourtant, ce Crépuscule, final du Ring, aura été éblouissant - rachetant ainsi les faiblesses de la deuxième partie de « Siegfried » -, éblouissant par le génie du metteur en scène Stefan Herheim, par la très haute qualité de l’orchestre du Deutche Oper dirigé par le grand (Sir) Donald Runnicles, et par la qualité vocale magique des « seconds » rôles - dont un fabuleux chœur d’hommes - que je ne peux m’empêcher de citer : Gunther/Thomas Lehman, Alberich/Jürgen Linn, Hagen/ Gidon Saks, Gutrune/Aile Asszonvi, Waltraute/ Okka von der Damereau, Erste Norn/Anna Laplovskaja, Zweite Norn/Karis Tucker, Dritte Norn/ Aile Asszonvi, Woglinde/Meechot Marrero, Wellgunde/Karis Tuker, Floßhilde/Anna Lapkovshaia.

 

 





Ce Ring magnifique - malgré quelques rares faiblesses scéniques et malgré les impossibles (pour moi) Stemme et Hilley - aura été un grand moment passé avec celui dont la pensée créatrice surpasse de loin tout ce qu’on peut voir en entendre en 2021. Je suis persuadé que l’humanité n’aura connu qu’un seul homme digne de ce rang, Sigmund Freud. Et peut-être devrais-je y ajouter Richard Wagner dont la pensée rejoint parfaitement celle du père de la psychanalyse. Pour preuve ce Ring du Deutche Oper Berlin où j’ai pu déceler l’ensemble des inconscients qui gouvernent le monde, des inconscients que personne ne veut voir, des inconscients qui ont créé les Dieux et la chute de l’Homme. L’heure du crépuscule est bien arrivée.

 

 


 






lundi 15 novembre 2021

le puits au fond du jardin • en attendant l’or du rhin…



 

Berlin, 15 novembre, 17h24. Dans un peu plus de 24 heures, le Rhin dévoilera une fois encore son Or, ce métal banal qui conduit l’homme inabouti à la pire des folies. Ce sera le début aussi du crépuscule des Dieux qui entrainera le crépuscule des hommes qui n’ont toujours pas compris que les Dieux et les héros ne sont que des fantasmes inventer par l’homme pour faire croire que les races visibles et invisibles doivent conduire nos vies alors que nos vies ne peuvent être conduites que par notre propre pensée. Et pour cela, et pour retrouver notre authenticité, il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaitre et de le traverser. Wagner ne l’a-t-il pas admirablement conté et mis en musique avec son génie insurpassé ?    


vendredi 12 novembre 2021

anniversaire • la soprano lettone, kristine opolais, a 42 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kristine_Opolais

 



Kristine Opolais sings 'Song to the Moon' from Dvořák's Rusalka during The Royal Opera:

Live in Concert, accompanied by the Orchestra of the Royal Opera House led by Antonio Pappano

 



Giacomo Puccini, Manon Lescaut

 

Kristīne Opolais, soprano

Royal Opera House

Antonio Pappano, director

 

2014

 



Giacomo Puccini, Manon Lescaut (Liebesduett Tu, tu, amore, tu“)

 

Jonas Kaufmann, ténor

Kristine Opolais, soprano

Andris Nelsons, direction

 

Au moment de cet enregistrement, Kristine Opolais était l’épouse d’Andris Nelsons, ce qui explique ceci…

 



Puccini, Tosca (Vissi d’arte)

 

Kristine Opolais, Tosca

Stephen Kechulius, Scapia.

Greek National Opera

 

Athens 2007.

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/


vu à travers le tube • de la joggeuse à france inter

L’affaire de la joggeuse qui était - c’est ce qui a été dit - dans une sale affaire devient son affaire qui est probablement loin d’être propre. Je ne connais pas les conclusions, mais je ne peux m’empêcher de penser que pendant cette apparente fausse disparition, on a continué à ressasser le mépris de l’homme, ce violeur de femme qui doit être exclu de la planète. Et si c’était un coup des stupides #MeTooBanlanceTonPorc pour enfoncer encore un peu plus - est-ce encore possible ? - le vilain mâle qui a un très vilain bâton que la femme ne saurait voir. Pourtant, lorsque hier matin j’ai pris mon café avec mon pote Dieu, il m’a dit : « J’ai créé l’homme avec un bâton extensible pour qu’il soit en mesure de combler la femme que j’ai créé avec du désir. Mais je vois bien que je me suis trompé. La fiche qu’on introduit dans la prise provoque toujours une impulsion électrique qui va souvent jusqu’à la destruction. Même ma fille Marie ne me parle plus. Pourtant, je lui ai donné un bel amant avec des ailes en place du bâton, ce qui n’a rien changé. En fait, je vois que l’homme et la femme sont incompatibles. Heureusement que j’ai réussi les plantes vertes et les serpents. » J’ai dit à mon pote Dieu que je ne lui en voulais pas, mais que puisqu’il est capable de créer, se serait sympa qu’il se décrée. L’homme pourrait alors assumer librement sa condition d’homme.

Vous avez entendu ce matin sur Inter la cheffe d’un mouvement féminin a qui la station a donné carte blanche pour trainer Zemmour dans la boue et bien pire. Elle a dit que celui-ci était un violeur, un fasciste, un gougeât, un hitlérien, une sous-merde innommable qui ne pouvait avoir le droit d’être en vie. Et son discours est passé comme une lettre à la poste, sur une radio payée par les français. Ce sont des bons bougres les français, surtout de bons et gros imbéciles.

 

PS : Je ne vote pas Zemmour. Je ne vote pas.    

         


jeudi 11 novembre 2021

mots en lien • annie blackburn…

 



 

La puanteur du ventre de la baleine est l’élément important de l'intrigue. Annie Blackburn existe en plusieurs versions et toutes ne contiennent certainement pas la même illustration représentant cette femme qui vit depuis longtemps déjà dans l'estomac de l’animal.

 

haG

d’après Marie-Luce Ruffieux

morceau de bois

 

 

 

anniversaire • le chef d’orchestre suisse, ernest ansermet, aurait 138 ans aujourd’hui

 



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Ansermet

 



Maurice Ravel, La Valse

 

Orchestre de la Suisse romande, conducted by

Ernest Ansermet, conductor

 

Recorded in 1957

 



Robert Schumann, SYMPHONY NO. 2 in C major, Op. 61

I. Sostenuto assai - Allegro ma non troppo (0:00)

II. Scherzo. Allegro vivace (12:37)

III. Adagio espressivo (19:38)

IV. Allegro molto vivace (28:58)

 

Orchestre de la Suisse Romande

ERNEST ANSERMET, conductor

 

Recording: Victoria Hall, Geneva, April 1965

 



Igor Stravinsky Symphony in C

I. Moderato alla breve 0:00

II. Larghetto concertante 10:45

III. Allegretto 18:46

IV. Largo - Tempo giusto alla breve 23:49 L'

 

Orchestre de la Suisse Romande

Ernest Ansermet, conductor

 

Studio recording, Geneva, 1960

 



Claude Debussy, La Mer

00:00 I - De l'aube à midi sur la mer

08:14 II - Jeux de vagues

14:17 III - Dialogue du vent et de la mer

 

Orchestre de la Suisse Romande

Ernest Ansermet, conductor

 

1964

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

le puits au fond du jardin • le général-gendarme et la joggeuse…

 



 

12:26 - Après la disparition de la joggeuse de 17 ans, les propos « polémiques » d'un général de gendarmerie

 

« Il devient un peu imprudent de courir tout seul en forêt » pour les jeunes femmes. Un pavé dans la marre lancé par Jacques Morel, un général de gendarmerie, sur le plateau de BFMTV mardi. Avant d'ajouter : « Même si c’est des itinéraires qu’on connaît, les gens vous repèrent si vous passez là plusieurs fois par semaine, et ça peut donner l’idée à un détraqué de vous attendre sur votre parcours. Donc il faut absolument que la course, ça devienne une activité qu’on ne fait plus tout seuls. Vous voyez bien que toutes ces histoires, c’est jamais des hommes qui sont attaqués. » Des propos qui ont créé de vives polémiques sur les réseaux sociaux, notamment auprès des militantes féministes. « Pour délivrer les femmes des violences, on va faire en sorte de diminuer leurs libertés », a notamment tweeté Valérie Rey-Robert. (linternaute.com)

 

Le Roi de France étant incapable d’assurer la sécurité des femmes dans ce pays, soit en remettant la peine de mort pour les hommes qui regardent les femmes, soit en leur tranchant le pendulaire fixé au bas de leur ventre, le général gendarme semble avoir des propos sages et appropriés. Pour ma part, si j’étais Roi de France, successeur des François, Louis & Cie, je rendrais obligatoire la thérapie freudienne appelée psychanalyse, afin que l’homme puisse assumer ses choix-pulsions en pleine conscience et que la femme sorte de son inconscience victimaire à laquelle elle ne peut être étrangère. Ainsi, hommes et femmes ou femmes et hommes seront bien obligés de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher leur miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de le traverser. De l’autre côté, c’est un autre monde.

vu à travers le tube • la divine comédie…

Les évêques de France se sont longuement réunis en colloqueconcaveconcile pour régler et mettre fin à la pédophilie dans l’Église catholique. J’aurais dû commencer par les petits chefs pédophiles de l’Église catholique se sont… mais c’était sous-entendu. Personne n’est naïf. Que peuvent donc décider des pédophiles réels ou en puissance pour mettre fin à leur maladie sinon faire appel à Freud ? Non, ils ont décidé de vendre les biens de l’Église - calices, croix, hosties, vins blancs divers et d’autres merdes - pour indemniser les victimes. Waouh ! Quelle grandiose et magistrale décision ! J’en reste bouche-bée le cul vissé sur ma chaise. Si ces hommes - des hommes vraiment ? - étaient pourvus d’une forme de pensée, ils auraient invité à leurs réunions la crème des psychiatres et psychanalystes afin d’avoir les meilleures adresses pour entreprendre les soins nécessairement impérieux à leur psychisme. Ne plus croire en Dieu mais en l’homme serait déjà un des premiers pas vers la création de l’humanité et peut-être un jour de la démocratie mais aussi - peut-être…. peut-être - l’extinction de toutes les perversités qui grappillent en l’homme qui ne veut toujours pas chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser


mercredi 10 novembre 2021

anniversaire • le compositeur français, françois couperin, aurait 353 ans aujourd’hui


 


En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Couperin

 



François Couperin, Trois Leçons de Ténèbres

Marin Marais, Chaconne Gwendoline

 

Blondeel & Camille Hubert sopranos

Ronan Kernoa, Viole de gambe

Ewald Demeyere, Orgue

 



Louise Acabo (clavecin) interprète La Garnier de François Couperin.

Extrait du concert Générations France Musique, le Live, enregistré le 10 novembre 2018.

 



François Couperin, Excerpts from Les Concerts Royaux

 

Jordi Savall, Le Concert des Nations

 



François Couperin - Le Tic Toc Choc ou Les Maillotins -

 

Grigory Sokolov, piano

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

vu à travers le tube • vu à la télé…

Je ne vais quand même pas évoquer ce matin le monologue moi sans voix du Roi de France perdu dans son éternelle autosatisfaction qui s’est remis en selle pour passer le sas de Macron 1 à Macron 2 en n’oubliant pas de punir les vieux inutiles et les chômeurs fainéants et de remettre au goût du jour le nucléaire que des irresponsables à la psyché fracturée veulent supprimer. Je n’écris que ce que j’ai lu et entendu dans les presses matinales parce qu’écouter et regarder le Roi, cet insupportable adolescent inabouti, me fiche chaque fois une terrible crise de foie. C’est pourquoi, à 20 heures, j’ai préféré philosopher dans mon salon avec Mozart, Wang et Freud que j’avais invités pour prendre le thé en attendant Babette et son festin.

 

Les chaînes continues proposent 24h/24 des débats foire d’empoigne insultes en tous genres qui informent la désinformation et désinforment l’information sur un ton de comique triste à la Funès. Question. Combien sont payés les débatteur toujours les mêmes pour répéter en boucle les mêmes insanités, toutes aussi terrifiantes qu’ils soient pour ou qu’ils soient contre ? C’est quand même un beau métier que d’être bonimenteur à la télé.  


mardi 9 novembre 2021

mots en lien • helmut et alice…



 

Helmut regarde Alice Tremond pour entendre ses accents de compositrice qui se vide au fur et à mesure dans sa fourrure qui sourit. À la fin, elle lui dit : « L’on y va. Je ne sais pas où on va ».

 

haG

d’après Françoise Geslin

Helmut