vu à travers le tube • borne et les naïfs…

Borne a tout à fait raison de recourir régulièrement au 49.3 et de ne plus le lâcher, puisque cette Assemblée de bras cassés n’est même pas capable de voter une motion de censure, ce qui prouve – si besoin était – que les représentants des français sont pleinement satisfaits de leur Roi, ado au psychisme inabouti qui a épousé sa maman. J’ai envie d’écrire que la France est le pays le plus bête du monde, mais je ne l’écrirai pas parce que je sais que de partout dans le monde, c’est pareil. Les pays sont à l’image des hommes qui sont – comme l’affirment les naïfs – à l’image de Dieu qui devrait se cacher, envahi par la honte. De même qu’aucune mesure n’empêchera la terre de se réchauffer, aucune loi n’évincera la puérilité de l’homme, son inexorable naïveté et son ignorance abyssale. Seul Freud peut. C’est pourquoi il est rejeté. Bye. Je vais chez mon Leclerc prendre mon café non sans avoir salué ma voisine de palier.   

vu à travers le tube • faits divers…

Alors que les morts par balles se multiplient et se généralisent à Marseille – toujours personne pour arrêter le massacre -, des regards accusateurs se tournent vers Tao, le petit ami de Lina, l’ado de 15 ans évaporée. Pourquoi pas ? Mais aussi, pourquoi ?

 

Alexis Corbière – un chiot de Mélenchien – a accusé Sonia Mabrouk d’être d’extrême droite parce qu’elle travaille sur Cnews. Je suis socialiste orphelin de mon parti et je suis un téléspectateur assidu de cette chaîne qui parle juste. Les aboiements et les baves des « Insoumis » sont la plaie purulente de la France qui chavire et coule dans les flots du Rhin. L’histoire est un éternel recommencement.

 

Hier sur BFMTV, invité du comique troupier Ruquier, Michel Sardou a déclaré haïr notre siècle, détester Paris, vomir le féministe et le wokisme. Je ne suis plus seul. Nous sommes deux.

 

Après le bla-bla habituel du Roi de France, La Corse pourrait devenir un pays à part entière tout en restant un département français, avec ses propres lois soumises aux lois françaises. Génial ! La Bretagne vient de réclamer son indépendance. Le tout en même temps du n’importe quoi restera bien la marque de fabrique de l’ado au psychisme non abouti qui aura été désigné pour monarque durant dix longues années.

vu à travers le tube • bouillant attal !

Pour la 12ᵉ fois, Borne, 1^e Godillotte du Roi de France, a dégainé 49.3 et l’a planté dans le cul des députés – du peuple français -. Et personne ne bronche. Nupes va déposer une motion de censure qui va faire pschitt comme la bouteille d’Orangina gazeuse à qui on enlève la capsule. Ce qui est fabuleux, c’est que la majorité minoritaire aura encore gagné. Ce doit être le principe des vases communicants. Au fait, à quoi peut bien servir cette Assemblée de gogos chétifs à qui on a supprimé droits et fonctions ?

 

Je pense que vous avez lu ou entendu. Le bouillant Attal crée le cours d’empathie à l’école de la République. L'empathie est la capacité de comprendre et partager les émotions d'autrui. Elle nous permet de voir les choses du point de vue d'autrui, plutôt que du nôtre. C'est une qualité essentielle qui favorise les relations sociales et professionnelles, développe la conscience de soi et contribue à un monde plus juste. Il me semble – ce n’est que mon point de vue, donc ce qui me semble juste et qui ne peut que l’être – que pour enseigner l’empathie, il faut que l’enseignant en soit lui-même empreint et qu’il ait fait de nombreuses années d’études pour en comprendre les rouages psychiques afin de les faire comprendre à des enfants qui ne communiquent que par SMS et se nourrissent exclusivement de jeux vidéo violents et sadiques. L’empathie ne s’apprend pas. Elle se construit. Et seuls les psys, les disciples de Freud, ont la capacité de comprendre son objet et de le transmettre. Les enseignants ignorent tout du psychisme humain. Quand ils ont appris, c’est du calcul, de l’orthographe, de l’histoire ou de la géographie, qu’ils ont quelques connaissances parfois approfondies. On n’envoie pas une personne déprimée chez un professeur de mathématique ou chez un simple instituteur généraliste. On l’envoie chez un psy, le seul à avoir la compétence pour analyser la confrontation entre le conscient et l’inconscient qui rongent nos vies. Quelle absurdité ! Quelle erreur de jugement ! Résoudre les problèmes de harcèlement, c’est d’abord et avant tout, résoudre les problèmes individuels de psychismes. Ce n’est pas l’affaire de l’école. C’est l’affaire des familles, premiers lieux des perversités de ce monde. Avant de décider, il faut observer et réfléchir, bouillant Attal !

vu à travers le tube • et la terre devint poussière…

Le parcours humain sur cette terre est amputé de ses extrémités. Sa mémoire consciente s’efface devant sa naissance et les débuts de sa vie et il ignore totalement où et comment il entrera dans sa mort. Il vit entre deux flous. Il vit entre deux riens. Les socles de son parcours sont abolis et c’est, sans doute en partie, pourquoi son instabilité est chronique. Ne pas connaitre ses origines et sa fin est un handicap difficilement surmontable pour ceux qui pensent et qui tentent de maitriser l’afflux des comportements bien comme il le faut, assénés par les morales, les sectes religieuses, les bienséances sociétales. Et comme - citron sur la tarte aux cerises - l’humanité rejette Freud, dont seule la thérapie psychanalytique peut éveiller, je ne le vous fais pas dire, l’homme est mal barré. Pour preuve, cette brochette de bras cassés d’écolos ignorants qui, hier, se sont distingués à l’Assemblée, en copiant les aboiements et les baves des chiottes et chiots des psychopathes mélenchiens. Il y a aussi Ruquier qui vient faire le clown déprimé sur BFMTV pour concurrencer Praud sur Cnews. Lui aussi est mal barré. Il y a aussi Attal qui monte considérablement et justement dans les sondages et qui commence à agacer sérieusement son propre camp. Il est trop jeune pour savoir que quand on parle vrai et qu’on met ses paroles en pratique, on est descendu plus vite que le lapin dans le viseur du chasseur. L’ébranlement et l’effondrement du monde ne changent rien. L’ignorance est toujours au pouvoir. Nous n’avons plus qu'à attendre que la terre devienne poussière pour que l’humain commence à se poser la question.   

vu à travers le tube • giuseppe verdi, le regard sans concession…

« Ainsi le trône devra toujours se soumettre à l’autel. L’orgueil du Roi fléchit devant l’orgueil du Prêtre. » Ainsi se termine l’entretien entre Philippe II, Roi d’Espagne et le Grand Inquisiteur. Verdi a fait de son « Don Carlos » un opéra politique et s’attarder sur chacun des mots de l’ouvrage est une excellente remise en mémoire de notre histoire manigancée et ballotée par la religion catholique. Rien n’a changé depuis cette époque lointaine ou Henri II, Roi de France, vendait sa fille Elisabeth de Valois à Philippe II, pour sceller une paix hypothétique. Comment ne pas faire le lien entre le Roi d’Espagne et son Inquisiteur et le Président de la France et le Pape de 2023 ? Le monde est soumis aux religions qui ne sont que le minable fantasme inventé par l’homme, incapable de se protéger par lui-même. Le Dieu des chrétiens a donné l’exclusion de la femme, les questions ordinaires et extraordinaires, la domination mentale, les guerres incessantes et la fracturation des sexes. Et l’homme du XXIe siècle continu son humiliation et sa soumission à un personnage céleste qui serait peu recommandable s’il avait le moindre soupçon de réalité. La misère est à son comble : adorer une pitoyable chimère et rejeter le seul humain qui ait compris les rouages de notre psychisme, élément moteur de l’originalité de l’homme. Sans sa pensée, l’homme ne serait qu’un vers de terre ou une racine de pissenlit. Et la pensée de l’homme ne fonctionne pas. Elle n’a jamais fonctionné. Freud a trouvé la clé pour faire démarrer ses rouages et les laisser se dérouler sans embûches particulières. Pour changer le monde qui s’effondre, il suffirait que chacun pousse la porte du cabinet du père de la psychanalyse pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Rien d’autre. Vraiment rien d’autre…   

le puits au fonds du jardin • la version originale du « don carlos » de verdi, au grand théâtre de genève…

 

Une fois que l’on a dit que Dmitry Ulyanov (Philippe II) était à côté de la plaque - violence jusqu’à saturation de la voix, monologue lamentable -, que Rachel Willis Sørensen (Elisabeth de Valois) a mis un acte ou deux pour se réveiller et qu’il était difficile d’admettre son accoutrement de récurrente de casseroles, que Liang Li, (Le Grand Inquisiteur) avec une voix bien conduite, n’a pas du tout été effrayant, qu’ Eve-Maud Hubeaux (La princesse Eboli) a été remarquable d’aisance, même si son grand air de repentance manquait de tragique, que Stéphane Degout (Rodrigue, Marquis de Posa) a été admirable de bout en bout, que Charles Castronovo, Don Carlos, a été la grande surprise de la représentation - un ténor qui chante et qui joue avec un rare investissement est une vraie rareté de nos jours -, que la mise en scène - Lydia Steier -était loin d’être aussi minable que ce qu’ont pu écrire les clowns critiques scribouillards professionnels qui assassinent l’opéra chaque jour - sauf, il est  vrai, Elisabeth enceinte, Philippe II faisant guiliguili au bébé semblant être né, une fin de l’opéra hors sujet -, il faut en arriver à la direction d’orchestre, pilier de toute œuvre musicale, à qui incombe la totalité des responsabilités. Marc Minkowski est un excellent chef d’orchestre, magnifique dans le baroque et survolté dans Offenbach. Peut-être n’a-t-il pas pris conscience du poids de ce Don Carlos - version originale et intégrale chantée en langue française, comme l’a voulu Verdi -. Il a tellement transpiré qu’il a dû mouiller une vingtaine de chemises. Ses grands gestes éprouvants n’ont pu empêcher les incroyables décalages en entre les chœurs - magnifiques - et l’orchestre, ni la dureté des cordes, ni les couacs des cuivres et de la clarinette, ni les allures - parfois - de fanfares fanfouilleuses de villages pittoresques. Dommage ! Oui ! Dommage… L’émotion aura tout de même eu raison de cette représentation, avec certaines failles, mais avec un engagement total de tous les protagonistes qui - pour ma part - restera vivace et positif dans mon souvenir.  

 

Représentation du 24 septembre 2023.    

vu à travers le tube • comme d’habitude…

Selon un membre de X, l’islamo-escrolo-gauchiste Aymeric Caron, qui veut nous obliger à manger des fourmis ébouillantées à l’eau de pluie en place d’un bon et gros steak frites, a forcé les portes de l’école de sa fille ce qui a obligé la directrice à appeler la police. Excellent prélude à la journée des cons qui vont manifester aujourd’hui et qui ont la preuve que la police n’arrête pas que les arabes et les noirs, mais aussi les blancs cassés et périmés même s’ils sont députés.

 

Les conflits extérieurs du monde sont les conflits intérieurs de l’homme. Les continents sans cesse en guerre sont le reflet des guerres incessantes entre le conscient et l’inconscient de l’homme. Aider, comprendre, accompagner et soigner l’homme est un gage de paix sur la terre. Alors, pourquoi nous y prenons-nous à l’envers ?

 

Des milliers de gogos vont suivre la messe du pape, venu à Marseille - en France, même si le vieillard le réfute - pour inciter les français à se révolter contre ceux - dont je suis - qui refusent le grand remplacement qui s’installe inévitablement. Je ne suis en aucun cas coupable des cadavres en Méditerranée et je ne vois pas pourquoi j’aurais de la compassion pour des gens qui entre illégalement sur mon territoire pour en changer les règles et prendre le pouvoir.

 

Il pleut. Je vais mettre mon chapeau et prendre mon parapluie pour aller chez mon Leclerc prendre mon café, non sans avoir salué ma voisine de palier. À demain.   

le puits au fond du jardin • le noir du fond…

 

 

Demain, François va succéder à Charles III. Deux hommes sans pouvoir reçus comme des héros de bandes dessinées. Tout glisse sur la planche savonnée où coule le monde. Acteurs et spectateurs en même temps, nous vivons dans notre pièce de théâtre qui injurie Molière, Shakespeare, Ibsen, Eschyle, Sophocle et Euripide. Nos siècles avancés ont perdu le lien avec l’humain. Nous nous satisfaisons de discours hilarants, de croyances délirantes, de dénis de réalité. L’enfant n’est toujours pas près de grandir. L’inconscient triomphant ravage les psychismes. Et nous ne cessons de répéter inlassablement les pires des banalités.

vu à travers le tube • et le monde continu comme il a commencé…

Excellente nouvelle. La Pologne cesse d’armer à l’Ukraine, pays qui devrait se débarrasser de Zelenski, son dictateur fou qui veut terrasser la Russie à la tête des armées européennes. Par sa connerie, l’Ukraine va disparaître faute d’ukrainiens vivants. La France, elle, soutien sans réserve le malade et s’empiffre sous les lustres royaux du château de Versailles, faisant fi de la disparition des médecins et des médicaments, des fins de mois terrifiantes et de l’invention de la Démocratie qu’elle laisse, bien cachée, sous le tapis. Et le monde continu comme il a commencé.

 

Le Canard enchaîné prétend que Dany Boon, l’un des plus mauvais réalisateurs et des plus mauvais acteurs de ces cinquante dernières années, aurait monté une société offshore dans un paradis fiscal afin de financer son yacht à 3,5 millions pour échapper à 700.000 euros de TVA. Et le monde continu comme il a commencé.

 

Jacky demande à Raymond s’il avait encore son chien. Celui-ci annonce alors son décès. Léo est tombé dans les escaliers et ne comprend pas pourquoi sa compagne a pris le temps de terminer son petit déjeuner avant de venir l’aider. José répète un discours devant Liliane. Elle lui conseille de ne pas se gratter le derrière pendant qu’il parle. Fabien est surpris de l’humeur très enjouée de sa compagne. Elle lui révèle qu’elle fait semblant d’être heureuse pour que le « happiness manager » de son magasin se fasse renvoyer… Un bref aperçu de ces ignobles scènes de ménages que M6 persiste à programmer. Et le monde continu comme il a commencé.

le puits au fond du jardin • inflexible…

 

 

 

Mes propos ne sont pas du goût de tout le monde et certains facebookiens me le font savoir. Mes convictions - immuables - sont que l’homme est ignorant. Depuis son apparition sur la terre, les réponses à ses questions sont toujours les mêmes et nous en sommes au même point qu’au tout début des mondes. Il ne cesse de gesticuler hors de l’écran, ce qui lui évite la lumière, l’ombre et les contours. Il s’est inventé un Dieu pour éviter toutes responsabilités et il ne peut s’en défaire. Il se laisse humilier par les Rois et dictateurs en tous genres, sans jamais broncher. Il ne voit pas ce que montre son doigt parce que son regard est incapable d’aller au-delà de la phalange qui jette une ombre noire sur l’objet de son attention. Jamais il n’ose pénétrer la forêt cachée par l’arbre légendaire. La Mythologie - livre de sagesse pour qui sait décrypter - l’avait puissamment annoncé. La vision des objets et des êtres n’est pas là où l’on croit. Freud a pris le relai et a eu la capacité de rassembler les vérités - comme Bach avec « Le Clavier bien tempéré » - au moyen de sa thérapie psychanalytique, moyen unique pour comprendre le monde en étudiant les difficiles rapports entre le conscient et l’inconscient, propres à l’humain, les animaux et les végétaux en étant dépourvus. Et le silence reste total sur cette fondamentale de la vie. L’effondrement de toutes les sociétés saute aux yeux et les bonimenteurs - très écoutés - vous demandent de les fermer. Je ne crois pas que le but de l’homme soit de mourir dans l’ignorance et de rester à l’état de lardons écrasés par les déjections. Il y a de très belles pensées : écrivains, musiciens, peintres, sculpteurs, cinéastes, et quelques idées justes. À côté, il y a mensonge, déni et fourberie. J’ai fait mon choix. Aucune objection ne me fera changer d’avis.       

vu à travers le tube • une histoire de sardines…

Les français doivent se taper - et financer -, en quelques jours, le débarquement sut leur sol d’un Roi sans pouvoir et d’un Pape à la tête d’une Secte - appelée parfois Église - qui a inventé la question ordinaire et la question extraordinaire où les corps étaient déchiquetés sans anesthésie préalable. Les français payent et sont contents. Ce qui fait fonction de leur Roi - un ado au psychisme inabouti - va pouvoir parader, discourir et caresser à tout-va, sous les yeux perfides et amusés des caméras, devant les millions de gogos qui vont s’empiffrer de sa sinistre image. Triste époque, prélude à la chute dans le trou noir.

 

Excellent. À Alfortville, un petit con de 14 ans a été interpelé, menotté et arrêté par la police en pleine salle de classe, devant ses camarades. Il harcelait une ado de 15 ans sur Instagram. Les bobos gauchios-merdiques contestent cette « violence terrifiante » de la police. Je suis socialiste - le seul sur la terre, mon parti n’étant plus - et j’applaudis. Justice est faite avant que Justice prenne le relai.

 

Si, au détour d’un chemin, vous croisez une sardine à l’huile, surtout laisser la virevolter dans le ruisseau. Ne la mettez pas dans un bocal. La sardine est perfide et vengeresse, surtout lorsqu’on la prend en traitresse.

vu à travers le tube • la noirceur du noir…

Lampedusa, migrants et grand remplacement inexorable. Avancée des dictatures à tous les étages. Parents inexistants. Enseignants démissionnaires. Disparition des professions de la santé. Bêtises monstrueuses des écolos. Perversités de l’ado Roi de France. Saloperies des chiottes et chiots du monstre Mélenchien. Moutonneries et ramperies des peuples comateux. Bavardages et verbiages étourdissants des politiques, journalistes, chroniqueurs et pies en tous genres. Homme-robot remplacé par robot-sous-homme. Mensonges, dénies et délires généralisés. Gouffre abyssal entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. Ignorance triomphante. Freud toujours désavoué.

 

Et des marmites de stupidités continuent de glisser dans l’urne funéraire, leur petit bout de papier cul où figure le nom de leur bourreau !

vu à travers le tube • don carlos…

Mélenchien veut accueillir tous les migrants qui ont envahi Lampedusa. L’ado au psychisme inabouti qui fait office de Roi de France, aussi. Moi, je pense, que devant l’échec total de cette Europe perverse et totalement inutile, il faut faire un barrage de navires de guerre et tirer sur toutes les embarcations clandestines qui prennent la mer. Je pense aussi qu’il faut mettre hors d’état de nuire tous ceux qui compromettent l’intégrité de la France. Je pense encore et aussi que les politiciens sont mal placés pour politiquer. Un pays se construit avec des individus conscients de leur état et des apparences qui virevoltent autour d’eux. Vivre ensemble implique, avant tout, de savoir vivre avec soi. Notre seul ennemi est nous-même. Freud n’a pas inventé la thérapie psychanalytique pour les chiens. Tant que le monde ne sera pas passé entre ses mains, l’homme restera cette petite chose minable, rampante et gloussante dans le mensonge et le déni. Cela suffit pour ce lundi matin. Je mets mon chapeau de pluie, je vais saluer ma voisine de palier et je cours chez Leclerc pendre mon café. Dimanche, j’irai à Genève pour le Don Carlos - version intégrale en français - de Giuseppe Verdi, pour re-constater pour la énième fois, la lâcheté de l’Église et du Roi.

vu à travers le tube • drames à répétitions…

Le drame de l’homme, c’est l’ignorance, du bas au sommet de l’échelle. Le drame de l’homme, c’est son incapacité à comprendre les rouages qui font fonctionner sa machine. Le drame de l’homme, c’est le mensonge et le déni permanent. Le drame de l’homme, c’est son identification à la grenouille et au bœuf de La Fontaine, en voulant être le Dieu qu’il a inventé de toutes pièces, alors qu’il ne sait même pas qu’il serait Dieu lui-même s’il consentait à s’analyser pour relier son conscient à son inconscient qui le mène par le bout du nez. Il déteste, il vomit, il rejette Freud, alors que l’inventeur de la psychanalyse est le seul être - tous siècles confondus - qui ait apporté la solution à tous les problèmes. Si l’homme ne reste pas éternellement bloqué au stade d’adolescent boutonneux, voir bébé vagissant dans ses couches d’excréments, et accède enfin au stade adulte, il sera libre vis-à-vis de lui-même, capable alors de composer avec les autres pour former une société apaisée. Ce n’est pas le cas. Cela n’a jamais été le cas. Et l’on veut faire cohabiter des peuples dont les instincts sont à l’opposé. Erreur magistrale. Jamais l’homme ne sortira du bourbier qu’il s’est fabriqué sans l’aide de Freud et de sa thérapie psychanalytique - n’en déplaise à Onfray et sa pensée rétrécie -. L’homme doit impérativement pousser la porte du cabinet du thérapeute pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Ensuite, la vie sur la terre pourra enfin commencer.

vu à travers le tube • botero…

Botero, Maison de Marta Pintuco, 2001, huile sur toile.

Magnifique ! L’ambassadeur de France au Niger est prisonnier dans sa tour d’ivoire. Il est condamné à manger le stock de conserve prévu dans le cas où. Le stock n’est pas inépuisable. L’ambassadeur est un bon toutou. Il obéit aux ordres de l’ado pervers au psychisme inabouti qui fait fonction de Roi de France et qui a décrété du haut de son spectre que les dirigeants nigériens étaient des faux et qu’il était interdit de leur obéir. Ben voilà ! Ubu Roi, dans toute sa splendeur, et ses marmites géantes d’esclaves à terre.

 

Alors ? Cette invasion barbare à Lampedusa qui pose plus qu’un problème ! On fait quoi ? On se laisse massacrer ou asservir sans riposter ? On lâche une larme de crocodile sur le pauvre sort de pauvres gens nés dans un pauvre continent pourri par des dictateurs assoiffés de fric, de sexe et de sang ? Non ! On prend les armes et on tire sans sommation sur tout ce qui bouge aux frontières de l’Afrique. Comme disait ma grand-mère Florine : « Chacun chez soi pour vivre en paix ! »

 

Botero, un grand homme qui peignait des chaires en formes et des formes de chaires, est mort. Une intelligence et un talent à soustraire encore. Bientôt, il ne restera rien.