vu à travers le monde • pitoyable…

Zelensky a déclaré qu’il apportait son soutien total à Israël et qu’il était prêt à lui fournir des armes et même lui envoyer ses armées pour vaincre l’ennemi. C’est bon de commencer la semaine avec un homme généreux prêt à sacrifier sa vie pour la bonne cause.

 

Les bonnes causes sont comme les biens comme il faut. Elles sont des chimères que l’homme s’invente pour palier à son ignorance. N’est-ce pas pour palier à son ignorance qu’il a inventé les dieux, puis le Dieu unique et bon et généreux, construit à son image et qui, après une succession de millénaires en conflits, provoque le cataclysme de ce weekend. Jamais on en finira avec les guerres de religions tant que les dieux n’auront pas été brulés vifs sur la place publique. Ce n’est pas Poutine qui va déclencher la guerre fatale, mais bien tous ces peuples qui vivent sous les lois religieuses. S’il avait la connaissance, l’homme comprendrait qu’il EST Dieu et qu’il suffit qu’il apprenne pour faire tourner le monde dans la paix. Mais voilà ! Plus il ignore, plus il méprise le savoir. Et c’est pourquoi nous en sommes là où nous en sommes. En rejetant Freud, l’homme rejette l’homme. Il doit en payer le prix.

vu à travers le tube • salles gosses…

Israël, Palestine, Liban, etc…, etc…, etc… Depuis toujours, bien avant que naisse le monde, tous ces gens se haïssent et ne cessent de se détruire. Et, il n’y a pas que là-bas ! Ils sont tous coupables. Dans un conflit, tout le monde est toujours coupable. Toutes les diplomaties sont des mirages, toutes les guerres, des ignominies. Et rien ne changera tant que l’homme en restera au stade anal, tant qu’il sera incapable de sortir du ventre de la femme. Je ne vois pas d’adultes sur cette terre. Je ne vois que de la minuscule marmaille, sale et perverse, des enfants inaboutis et disgracieux, qui jouent aux petits soldats en croyant que la possession du monde leur ouvrira la caverne d’Alibaba. L’homme a grand besoin de soins psychiques. Il a jeté Freud d’un revers de main, sans même poser la question. Il va en crever. Et c’est la bonne solution.

 

Sheila va être décorée de la Légion d’honneur par le Roi, comme j’ai décoré mes wc, cet été. On peut savoir pourquoi ?  

vu à travers le tube • censures et dictatures…

Dieudonné sera bien sur scène, ce soir, à Bordeaux. Le maire écolo – j’ai bien dit écolo – de la ville avait interdit son spectacle. La Justice a interdit d’interdire à l’écolo foutraque qui a interdit la scène à l’humoriste. Quand cette chasse à l’homme va-t-elle cesser ? Si Dieudonné est un dangereux intégriste complotiste capable de réduire la France en cendres, qu’on me dise pourquoi il n’est pas derrière les barreaux ou, mieux, pourquoi sa tête n’a pas encore été tranchée, comme on tranche le saucisson de Lyon sur les bords de la Saône. Libre à qui le veut d’aller l’écouter. Ceux que cela dégoute peuvent toujours aller voir du côté d’Hanouna, le comique troupier préféré des français privés de la pensée. On nous rebat les oreilles avec notre falote démocratie, alors que nous sommes en pleine monarchie qui exerce ses censures à tout-va. Les français sont devenus des petits soldats obéissant à merveille à papa et maman : « Toto, met ton masque ! Va te faire piquer ! T’a pas vu Covid ? » Toto met et va. « Toto, sort du train et ne prend pas le métro ! Tu ne sais pas que les puces qui ont envahi les lits s’attaquent aux trains et aux métros’ ? » Toto sort et ne prend pas. « Toto, t’es trop vieux pour vivre, file en Ehpad ! » Toto file se jeter du 18^e étage de la tour Montparnasse. Les dictatures – écolos, mélenchiennes, sanitaires, religieuses, idéologiques – avancent à grands pas. Quand je pense que l’on critique la Corée du Nord, la Chine, la Russie et beaucoup d’autres pays, alors que le monde installe – en ce moment même - les pires des dictatures aux quatre coins du globe, ce monde qui aura passé son temps à regarder son petit doigt qui voulait montrer la lumière du soleil. 

vu à travers le tube • on va bien se marrer…

Le nouveau JDD, dirigé par Geoffroy Lejeune, a gagné. Considéré par ses lecteurs comme apolitique – c’est aussi mon avis -, il se rit de ses détracteurs abrutis en constatant une nette hausse de son nombre de lecteurs et le retour des grands annonceurs. Comme Cnews, il aborde les vrais sujets, sans aucune concession. Je me demande toujours pourquoi on est taxé d’extrême droite, quand on traite l’information avec lucidité et objectivité. Même moi, qui suis socialiste convaincu – dernier survivant d’un mouvement politique qui s’est fait hara-kiri vers 1982 - , j’apprécie le nouveau JDD et Cnews dont je ne manque jamais Christine Kelly et ses mousquetaires journalistes chroniqueurs.

 

C’est vraiment rigolo – même hilarant – de voir le gros Dupond-M. godillot-ministre de la Justice, se retrouver ce matin devant ses subalternes pour être jugé comme tous les malfaisants. Et dans ce jeu de dupe, on saura bientôt qui est le plus futé, de la carpe ou du lapin.  

 

Le Figaro prévient : la menace islamiste continue de planer sur la France. 2024 sera une année à haut risque. Si la France saute de toutes parts, c’est Mélenchien, ses chiottes et ses chiots qui vont être contents. Ils seront parfaits dans leurs habits de soumis aux divagations des religieux extrémistes. Rousseau et Panot voilées de la tête aux pieds… On va bien se marrer !

vu à travers le tube • de l’obscur au noir…

Quand on voit qu’on ferme une fac, un lieu de connaissance et de savoir, sous le prétexte que trois ou quatre minables ont installé leur étal de vendeur de cocaïne et dérivés, devant la porte de l’établissement d’enseignement, on ne peut que s’interroger sur l’immonde lâcheté de l’État et ici sur l’état psychique du maire socialo-écolo de Marseille, ville gangrénée par les racailles en tous genres où l’on trouve, sans chercher, la mort à chaque coin de rue. On nous rebat les oreilles avec les ukrainiens et même les arméniens, alors que la ville du chatoiement et caresses des couleurs et des senteurs de l’immigration intempestive et criminelle, devrait être la priorité des priorités. L’avion a perdu ses ailes. Les parachutes de s’ouvrent plus. Et le Roi, l’ado au psychisme inabouti, continue de distiller ses mensonges incongrus sans que quiconque propose son éviction à coups de bâton. Dans les radios et télés, les débats font rage et chacun y va de son coupable. Ce qui est curieux – vraiment curieux, même très curieux -, c’est que jamais, on entend parler de la culpabilité exclusive des parents qui doivent accomplir une tâche complexe sans jamais avoir été formés. Quand on ne sait pas et quand on ne peut pas, faute de moyens, on s’abstient. Comment s’apitoyer sur ces femmes seules qui doivent élever trois, quatre, cinq, six ou dix enfants avec un salaire de femme de ménage, sans savoir très exactement pourquoi elles ont des enfants, en nombre très souvent, et pourquoi elles sont seules.  Pondre n’a jamais été une obligation. La copulation non plus. Le mariage/divorce non plus. Comment peut-on tolérer cette situation inextricable ? Être parents est une immense responsabilité et ceci s’apprend. Combien de couples pondent et pondent à répétition, sans se préoccuper de la suite ? Où sont les couples qui ont appris le psychisme de l’enfant et la manière de l’aborder. Où sont les couples qui ont lu et compris Dolto à défaut d’avoir fait un tour chez Freud, avant de passer à l’acte ? La famille, c’est la misère, le mensonge, le déni, l’orgie malsaine bien cachée derrière des mus de la maison ou des cages à lapins des cités. Le jour où l’on comprendra que tant que l’enfant n’a pas atteint 14 ou 15 ans, la femme – la mère – doit rester à la maison pour s’occuper de sa progéniture, un premier petit pas aura été accompli en faveur de son épanouissement. Les nounous et surtout les grands-parents, sont des obstacles à l’évolution psychique de l’enfant qui n’est que la chaire d’une femme, la chaire de celle qui l’a porté. C’est à elle que revient toutes responsabilités. C’est à elle de donner à l’homme les clés de la relation avec l’enfant.

 

Nous sommes loin de tout ceci. Les peuplades étrangères nous envahissent et bientôt, nous suffoquerons sous les poids des pontes à gogo. Moi, je ne serai plus là. Bonne chance !

vu à travers le tube • mouche des canapés et abeilles des wc…

Après le tsunami Covid, vaste et terrifiante opération politique dont les décisions arbitraires et dictatoriales ont laissé derrières elles des flots de morts psychiques, mais aussi physiques – je sais ! Le virus ! Le problème est-il vraiment là ? -, voilà la terrifiante punaise de lit qui vient picorer les gentils citoyens qui croyaient que vivre était une partie de plaisir. Je pense que le Roi va probablement décréter la destruction des lits. Sans son confort, la punaise immigrera ailleurs. Mais ensuite, il y aura la mouche des canapés, puis l’abeille des wc, et probablement d’autres petites choses qui ne pensent qu’à traumatiser la pensée fracturée de l’homme, cet homme-éponge qui se laisse manœuvrer par les kilos – en mètres ou en poids – de désinformations journalières, en en oubliant qu’il ne peut changer le monde sans changer la perception qu’il en a. Seul lui – l’homme – est maitre souverain de lui. Seule sa propre personne est en capacité de comprendre et d’agir. L’autre n’est que le reflet de son phantasme et ne peut avoir aucune réalité. Il est donc évident que le monde se réalise autour du mensonge, du déni, de la mise en pratique d’irréalités. Les solutions sont là, à portée de la main. Elles sont si proches qu’on ne les voit pas. La cécité se répare. La surdité aussi. Pour cela, il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Est-ce si compliqué ?     

vu à travers le tube • questions…

Comment en est-on arrivé là ? Quel est notre mode de pensée pour ne pas voir que nous marchons sans cesse à reculons ? De l’invention des dieux à l’invention de la copie de l’homme, comment ne voyons-nous pas que nous tressons nous-mêmes la corde pour nous pendre ? Pourquoi acceptons-nous de nous débattre dans la marmite géante des innombrables savants ignorants qui nous asservissent par la grâce des médias en tous genres ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à comprendre que l’arbre qui cache la forêt est la science qui cache notre psychisme ? Pourquoi ne cessons-nous de vivre l’autre au lieu de vivre soi ? L’homme est unique. L’autre n’est que son fantasme, fantasme si grossier que l’autre n’existe que dans sa pensée. Et pourtant, l'homme continue de vivre sa vie en se soumettant à des mirages. La politique n’est pas réflexion. La science n’est pas progrès. Les héros ne sont que dans l’imagination qui se défait au fil des temps. Le crépuscule des dieux et des hommes est arrivé. Freud n’a pas été écouté.     

vu à travers le tube • violences et magie…

Parce qu’elle a roué de coup deux voyous de 12 ans qui harcelaient son fils – du même âge – une femme a été mise en garde à vue et risque gros. Accomplir simultanément le travail des parents, des enseignants et de la police, mérite le respect et la médaille du bon sens et du courage. Bravo Madame ! Ce n’est pas dans les locaux de la police que vous devriez vous trouver, mais dans la cour des Invalides pour recevoir la médaille qui récompense votre acte héroïque.

 

Alors que le Monde ébranlé poursuit sa chute dans le trou, Depardieu est accusé de viol. Il s’en défend ardemment. Honte à tous ceux qui ergotent autour de l’acte hypothétique. Il ne sera coupable que lorsque que la Justice l’aura décidé. En attendant, il serait bon que vous la fermiez. Moi aussi je pourrais en faire des tonnes : que faisait la donzelle dans la chambre de Depardieu ?

 

En ce moment, sur Mezzo, Les Indes galantes de Rameau sous la direction de Leonardo García Alarcón. MAGIQUE !

vu à travers le tube • clap de fin…

À la lecture des nouvelles du matin, je ne vois rien. Rien. Même pas moins que rien. Rien. Tout est comme hier. Tout est comme avant-hier. Tout est comme dans le passé. Le temps des dinosaures n’est pas passé. Une femme déclare que la police est raciste et criminelle et que si elle était attaquée, frappée, violée, massacrée, découpée en petits morceaux, elle ne ferait pas appel à cette tribu de criminels. Elle se débrouillerait, seule. Une autre déclare que les femmes à qui on apprend qu’elles ont un cancer du sein doivent se battre et se dire qu’elles vont massacrer la maladie qui disparaitra inévitablement. Toutes ces conneries sur les ondes de la radio d’état. La première est atteinte d’une inexorable intoxication mélenchienne, la seconde est dans le pire des dénis. Vouloir c’est d’abord pouvoir. Pour pouvoir, il faut être en capacité, ce qui est chose rare. Le témoignage de ces deux ignorantes montre l’image de notre société. La fin de notre civilisation arrive à son terme. Personne n’y survivra. J’ai déjà pris mes places pour Aida, Intermezzo, Madame Butterfly et Tosca. Je crois que je devrais les revendre à un gogo qui ne sait pas qu’il n’y aura plus un seul vivant avant les représentations.   

vu à travers le tube • borne et les naïfs…

Borne a tout à fait raison de recourir régulièrement au 49.3 et de ne plus le lâcher, puisque cette Assemblée de bras cassés n’est même pas capable de voter une motion de censure, ce qui prouve – si besoin était – que les représentants des français sont pleinement satisfaits de leur Roi, ado au psychisme inabouti qui a épousé sa maman. J’ai envie d’écrire que la France est le pays le plus bête du monde, mais je ne l’écrirai pas parce que je sais que de partout dans le monde, c’est pareil. Les pays sont à l’image des hommes qui sont – comme l’affirment les naïfs – à l’image de Dieu qui devrait se cacher, envahi par la honte. De même qu’aucune mesure n’empêchera la terre de se réchauffer, aucune loi n’évincera la puérilité de l’homme, son inexorable naïveté et son ignorance abyssale. Seul Freud peut. C’est pourquoi il est rejeté. Bye. Je vais chez mon Leclerc prendre mon café non sans avoir salué ma voisine de palier.   

vu à travers le tube • faits divers…

Alors que les morts par balles se multiplient et se généralisent à Marseille – toujours personne pour arrêter le massacre -, des regards accusateurs se tournent vers Tao, le petit ami de Lina, l’ado de 15 ans évaporée. Pourquoi pas ? Mais aussi, pourquoi ?

 

Alexis Corbière – un chiot de Mélenchien – a accusé Sonia Mabrouk d’être d’extrême droite parce qu’elle travaille sur Cnews. Je suis socialiste orphelin de mon parti et je suis un téléspectateur assidu de cette chaîne qui parle juste. Les aboiements et les baves des « Insoumis » sont la plaie purulente de la France qui chavire et coule dans les flots du Rhin. L’histoire est un éternel recommencement.

 

Hier sur BFMTV, invité du comique troupier Ruquier, Michel Sardou a déclaré haïr notre siècle, détester Paris, vomir le féministe et le wokisme. Je ne suis plus seul. Nous sommes deux.

 

Après le bla-bla habituel du Roi de France, La Corse pourrait devenir un pays à part entière tout en restant un département français, avec ses propres lois soumises aux lois françaises. Génial ! La Bretagne vient de réclamer son indépendance. Le tout en même temps du n’importe quoi restera bien la marque de fabrique de l’ado au psychisme non abouti qui aura été désigné pour monarque durant dix longues années.

vu à travers le tube • bouillant attal !

Pour la 12ᵉ fois, Borne, 1^e Godillotte du Roi de France, a dégainé 49.3 et l’a planté dans le cul des députés – du peuple français -. Et personne ne bronche. Nupes va déposer une motion de censure qui va faire pschitt comme la bouteille d’Orangina gazeuse à qui on enlève la capsule. Ce qui est fabuleux, c’est que la majorité minoritaire aura encore gagné. Ce doit être le principe des vases communicants. Au fait, à quoi peut bien servir cette Assemblée de gogos chétifs à qui on a supprimé droits et fonctions ?

 

Je pense que vous avez lu ou entendu. Le bouillant Attal crée le cours d’empathie à l’école de la République. L'empathie est la capacité de comprendre et partager les émotions d'autrui. Elle nous permet de voir les choses du point de vue d'autrui, plutôt que du nôtre. C'est une qualité essentielle qui favorise les relations sociales et professionnelles, développe la conscience de soi et contribue à un monde plus juste. Il me semble – ce n’est que mon point de vue, donc ce qui me semble juste et qui ne peut que l’être – que pour enseigner l’empathie, il faut que l’enseignant en soit lui-même empreint et qu’il ait fait de nombreuses années d’études pour en comprendre les rouages psychiques afin de les faire comprendre à des enfants qui ne communiquent que par SMS et se nourrissent exclusivement de jeux vidéo violents et sadiques. L’empathie ne s’apprend pas. Elle se construit. Et seuls les psys, les disciples de Freud, ont la capacité de comprendre son objet et de le transmettre. Les enseignants ignorent tout du psychisme humain. Quand ils ont appris, c’est du calcul, de l’orthographe, de l’histoire ou de la géographie, qu’ils ont quelques connaissances parfois approfondies. On n’envoie pas une personne déprimée chez un professeur de mathématique ou chez un simple instituteur généraliste. On l’envoie chez un psy, le seul à avoir la compétence pour analyser la confrontation entre le conscient et l’inconscient qui rongent nos vies. Quelle absurdité ! Quelle erreur de jugement ! Résoudre les problèmes de harcèlement, c’est d’abord et avant tout, résoudre les problèmes individuels de psychismes. Ce n’est pas l’affaire de l’école. C’est l’affaire des familles, premiers lieux des perversités de ce monde. Avant de décider, il faut observer et réfléchir, bouillant Attal !

vu à travers le tube • et la terre devint poussière…

Le parcours humain sur cette terre est amputé de ses extrémités. Sa mémoire consciente s’efface devant sa naissance et les débuts de sa vie et il ignore totalement où et comment il entrera dans sa mort. Il vit entre deux flous. Il vit entre deux riens. Les socles de son parcours sont abolis et c’est, sans doute en partie, pourquoi son instabilité est chronique. Ne pas connaitre ses origines et sa fin est un handicap difficilement surmontable pour ceux qui pensent et qui tentent de maitriser l’afflux des comportements bien comme il le faut, assénés par les morales, les sectes religieuses, les bienséances sociétales. Et comme - citron sur la tarte aux cerises - l’humanité rejette Freud, dont seule la thérapie psychanalytique peut éveiller, je ne le vous fais pas dire, l’homme est mal barré. Pour preuve, cette brochette de bras cassés d’écolos ignorants qui, hier, se sont distingués à l’Assemblée, en copiant les aboiements et les baves des chiottes et chiots des psychopathes mélenchiens. Il y a aussi Ruquier qui vient faire le clown déprimé sur BFMTV pour concurrencer Praud sur Cnews. Lui aussi est mal barré. Il y a aussi Attal qui monte considérablement et justement dans les sondages et qui commence à agacer sérieusement son propre camp. Il est trop jeune pour savoir que quand on parle vrai et qu’on met ses paroles en pratique, on est descendu plus vite que le lapin dans le viseur du chasseur. L’ébranlement et l’effondrement du monde ne changent rien. L’ignorance est toujours au pouvoir. Nous n’avons plus qu'à attendre que la terre devienne poussière pour que l’humain commence à se poser la question.   

vu à travers le tube • giuseppe verdi, le regard sans concession…

« Ainsi le trône devra toujours se soumettre à l’autel. L’orgueil du Roi fléchit devant l’orgueil du Prêtre. » Ainsi se termine l’entretien entre Philippe II, Roi d’Espagne et le Grand Inquisiteur. Verdi a fait de son « Don Carlos » un opéra politique et s’attarder sur chacun des mots de l’ouvrage est une excellente remise en mémoire de notre histoire manigancée et ballotée par la religion catholique. Rien n’a changé depuis cette époque lointaine ou Henri II, Roi de France, vendait sa fille Elisabeth de Valois à Philippe II, pour sceller une paix hypothétique. Comment ne pas faire le lien entre le Roi d’Espagne et son Inquisiteur et le Président de la France et le Pape de 2023 ? Le monde est soumis aux religions qui ne sont que le minable fantasme inventé par l’homme, incapable de se protéger par lui-même. Le Dieu des chrétiens a donné l’exclusion de la femme, les questions ordinaires et extraordinaires, la domination mentale, les guerres incessantes et la fracturation des sexes. Et l’homme du XXIe siècle continu son humiliation et sa soumission à un personnage céleste qui serait peu recommandable s’il avait le moindre soupçon de réalité. La misère est à son comble : adorer une pitoyable chimère et rejeter le seul humain qui ait compris les rouages de notre psychisme, élément moteur de l’originalité de l’homme. Sans sa pensée, l’homme ne serait qu’un vers de terre ou une racine de pissenlit. Et la pensée de l’homme ne fonctionne pas. Elle n’a jamais fonctionné. Freud a trouvé la clé pour faire démarrer ses rouages et les laisser se dérouler sans embûches particulières. Pour changer le monde qui s’effondre, il suffirait que chacun pousse la porte du cabinet du père de la psychanalyse pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Rien d’autre. Vraiment rien d’autre…   

le puits au fonds du jardin • la version originale du « don carlos » de verdi, au grand théâtre de genève…

 

Une fois que l’on a dit que Dmitry Ulyanov (Philippe II) était à côté de la plaque - violence jusqu’à saturation de la voix, monologue lamentable -, que Rachel Willis Sørensen (Elisabeth de Valois) a mis un acte ou deux pour se réveiller et qu’il était difficile d’admettre son accoutrement de récurrente de casseroles, que Liang Li, (Le Grand Inquisiteur) avec une voix bien conduite, n’a pas du tout été effrayant, qu’ Eve-Maud Hubeaux (La princesse Eboli) a été remarquable d’aisance, même si son grand air de repentance manquait de tragique, que Stéphane Degout (Rodrigue, Marquis de Posa) a été admirable de bout en bout, que Charles Castronovo, Don Carlos, a été la grande surprise de la représentation - un ténor qui chante et qui joue avec un rare investissement est une vraie rareté de nos jours -, que la mise en scène - Lydia Steier -était loin d’être aussi minable que ce qu’ont pu écrire les clowns critiques scribouillards professionnels qui assassinent l’opéra chaque jour - sauf, il est  vrai, Elisabeth enceinte, Philippe II faisant guiliguili au bébé semblant être né, une fin de l’opéra hors sujet -, il faut en arriver à la direction d’orchestre, pilier de toute œuvre musicale, à qui incombe la totalité des responsabilités. Marc Minkowski est un excellent chef d’orchestre, magnifique dans le baroque et survolté dans Offenbach. Peut-être n’a-t-il pas pris conscience du poids de ce Don Carlos - version originale et intégrale chantée en langue française, comme l’a voulu Verdi -. Il a tellement transpiré qu’il a dû mouiller une vingtaine de chemises. Ses grands gestes éprouvants n’ont pu empêcher les incroyables décalages en entre les chœurs - magnifiques - et l’orchestre, ni la dureté des cordes, ni les couacs des cuivres et de la clarinette, ni les allures - parfois - de fanfares fanfouilleuses de villages pittoresques. Dommage ! Oui ! Dommage… L’émotion aura tout de même eu raison de cette représentation, avec certaines failles, mais avec un engagement total de tous les protagonistes qui - pour ma part - restera vivace et positif dans mon souvenir.  

 

Représentation du 24 septembre 2023.