le puits au fond du jardin • le héros de pacotille…

 

 

Quand on n’a rien à dire, il vaut mieux se taire et quand on n’a rien à écrire, il vaut mieux débrancher l’ordi et regarder par la fenêtre le monde des agités qui courent après eux-mêmes comme le lapin qui se mord la queue faute de pouvoir atteindre ses grandes oreilles. Ce matin, je suis vide, vide comme les pensées qui ont perdu leurs héros, leurs béquilles, et qui s’affaissent jusqu’à en mourir, leurs ventres restant désespérément vide. Ce que je croyais être un acteur, bon parfois, moins bon d’autres fois, mauvais quelques fois, était un héros que les foules des mondes de la terre suivaient, honoraient et chantaient sa gloire en se prosternant à ses pieds, depuis 88 ans. Je fus très surpris lorsque je connus ce fait, parce que, des acteurs, j’en ai connu des tas dans les écrans des cinés. Chaplin ou Philipe par exemple. Mais aussi Marais, Dewaere ou Dussolier qui n’est pas encore mort ou moment où j’écris ce puits. Ils avaient du talent, un vrai. Ils n’ont pas été enterrés dans leur potager entre les choux et les carottes et en mourant, ils ont foutu la paix à leurs chiens. Que signifie ce besoin irrésistible de se fabriquer des héros ? Moi, j’ai les miens. Je ne les ai pas fabriqués. Ils sont. Freud, Molière, Furtwängler, Wagner, Hitchcock, Lynch, et quelques autres… ça me va et ça me suffit. Inutile de rajouter les illusions des illusions !          

vu à travers le tube • saturation…

Un vieux monsieur de 88 ans est mort hier, ce qui est bien naturel. Toute sa vie, il aura joué aux jeux de la séduction. Toute la journée, les peuples du monde entier seront restés les yeux rivés sur les écrans télés pour voir et revoir en boucle sa beauté qui a été décrite comme légendaire. Et ce matin, on remet ça. Pour ma part, je vais en terminer avec le mort. « Le Guépard », ce n’est pas lui, c’est Visconti.    

 

Le NFP (Nouveau Front Populaire) se déchire. La décision de Mélen-Chien de destituer l’enfant au psychisme inabouti, fait fuir ses stupides partenaires. Le NFP n’aura existé que le temps de l’élection. Le parti majoritaire est le RN (Rassemblement National) et personne ne peut dire le contraire. Et si l’enfant veut respecter la tradition, c’est Bardella qu’il doit nommer. Mais l’enfant n’est qu’un bébé qui fonctionne par pulsions alternatives et dont les caprices contredisent les certitudes. Donc, attendons, comme nous le faisons depuis sept ans.

 

Les Libanais, qui ne recevaient déjà que deux à quatre heures d'électricité par jour depuis plus de quatre ans, sont plongés dans un black-out total depuis samedi, après l'arrêt de toutes les centrales électriques à cause du manque de fuel. Il n’y a pas que ces malheureux qui sont privés d’énergie. Il y a aussi le cerveau des français qui gobe tous les pires des âneries.

vu à travers le tube • caresser les étoiles…

Les chiottes et les chiots de Mélen-Chien veulent donc engager une procédure de destitution contre l’enfant au psychisme inabouti, marié à sa maman toute ridée, qui sert de roi à la France, pour mettre Castets la lesbienne à sa place et instaurer une dictature Kim Jong-unième. Ils n’y arriveront pas… pour l’instant. C’est de ce côté, du côté des bouses hitlériennes, qu’il faut se méfier. La France, déjà saccagée par l’enfant, deviendra inévitablement un terrain de pourritures, d’ordures où tentera de survivre la pire des misères. Le destin du pays est entre les mains de son peuple et ce n’est pas en glissant un morceau de papier cul dans la fente d’une urne qu’il va se protéger de la horde sauvage et inventer la démocratie. Il y a de nombreux autres moyens et comme chaque individu est censé avoir la capacité de penser, je lui laisse faire le bon choix. Pour moi, il y a 80 ans que j’ai choisi. L’homme n’étant que psychisme, pour succéder aux marionnettes fantoches, c’est à Freud de je fais appel, parce que le grand homme a compris le fonctionnement des rouages qui ne s’emboitent plus parce qu’ils n’ont jamais été graissés. Un peu d’huile pour éclairer et redémarrer la machine qui suffoque à terre, aujourd’hui. Pousser la porte de son cabinet pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, est l’unique solution. Remplacer un politique par un politique, c'est remplacer un poison par un autre poison et c’est se foutre de la gueule des peuples. Je n’écris pas dans le vide. J’écris pour moi, pour grandir encore alors que je suis déjà extravagamment grand. Avoir l’ambition de caresser les étoiles, n’est-ce pas un beau projet ?  

le puits au fond de mon jardin • l’illusion permanente…

 

 

Encore une entourloupe. Encore un faux semblant. Encore une trahison. Encore une enculade générale. L’enfant qui sert de roi à la France réunit ce vendredi 23 août les chefs des partis politiques, dont les bouses qui ont exigé la présence de Castets, pour discutailler sur le choix du Premier ministre à venir. Comment l’enfant explique-t-il qu’il va se concerter avec LFI et RN, même si la présence de ce dernier n’est pas annoncée, alors que ces deux partis ont été placés hors du champ républicain ? Et puis, pourquoi ce rendez-vous largement annoncé, puisque l’enfant décide toujours seul et toujours avec l’aide de sa vieille maman et toujours lors d’un caprice qu’elle est incapable de gérer ? L’enfant se fout de la gueule des français et les français reçoivent gifles sur gifles sans broncher. Le pire ennemi du peuple est bien le peuple. Le peuple est lâche, à l’image de ces centaines de passagers du métro parisien qui n’ont pas été capables de foudroyer le voyou qui s’est attaqué à une famille juive. Nous vivons dans un monde de petits marmots qui montrent les muscles qu’ils n’ont pas et qui jouent du couteau parce qu’on leur a confisqué leur boussole. Soigner les corps est très insuffisant et cela ne sert à rien si on ne soigne pas les psychismes. Comprendre qu’il est, plus que jamais, indispensable de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, est la clé du problème. Elle est là et pas ailleurs. Ce refus borné de ne pas regarder la vérité en face nous mène là où nous en sommes : dans la chute qui nous précipite dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin.  

vu à travers le tube • l’enfant qui ne veut pas grandir…

Napoléon, Jules César et Attila ont fait moins bien que lui. La grande armée ukrainienne arrive aux portes de Moscou et Zelenski sera bientôt sacré tsar de toutes les Russies, à l’image de son pote Boris Godounov qui est mort fou sur la scène du Bolchoï parce qu’il avait des hallucinations qu’il a refusé de soigner, malgré les propositions du grand Sigmund Freud. Je me demande jusqu’où ira le héros du jour dans ses ambitions de conquérir le monde. Pour la France, rien n’est grave. Un tsar ou un roi : quelle différence ?

 

On dit de partout que ce n’est pas avant début septembre que notre enfant au psychisme inabouti qui a épousé sa vieille maman, se demandera s’il doit ou non nommer un gouvernement. Il n’a pas tort l’ado déstructuré. Ça sert à quoi un gouvernement avec des ministres qui pourraient avoir des idées et se mettre en travers de la marche solitaire du monarque ? Aujourd’hui, on n’en a pas – celui qui est en place ne l’est pas – et tout marche comme sur des roulettes. Et les roulettes sous les patins font toujours la joie des petits enfants. Alors pourquoi changer ce qui marche si bien ?

 

Attal, le faux Premier ministre, va envoyer une lettre à ses faux ministres pour définir les contours du faux projet de faux budget à venir. C’est ça la France d’aujourd’hui, celle de l’enfant qui ne veut pas grandir.

vu à travers le tube • un véritable héros…

 

On ne s’en sortira pas. Les jeux du cirque à peine - enfin - terminés, voilà que les radios et télés s’emparent de Mbappé, le milliardaire, qui ne sachant que faire de ses dix doigts, joue à la ba-balle avec ses pieds. Hier, il en aurait envoyé une entre deux poteaux, ce qui a fait dire aux spécialistes des jeux de ba-balle que nous tenions enfin notre héros. Ils sont pitoyables les spécialistes. Moi, je jouais à la ba-balle quand j’avais un chien. Depuis qu’il s’est étranglé avec une arête de sardines à l’huile, je n’ai plus de partenaire. Alors, ne joue plus qu’avec les notes de musique de Wagner, Berg, Ligeti et Debussy. C’est beaucoup plus agréable et beaucoup plus enrichissant. À part ça, j’ai entendu une ministre, qui ne l’est pas, dire sur France Inter la radio d’État gauchio-islamiste, que l’enfant au psychisme inachevé qui sert de roi à la France ne désignera pas de Premier ministre avant Noël parce qu’il devait consacrer son temps à la préparation de l’évènement, la naissance de l’enfant de l’ange et de la vierge. Ce qu’il n’a pas dit, c’est qu’il se sent bien à l’aise avec des ministres sans fonctions et une Assemblée sans ordre du jour. Il est malin l’enfant. Comme Mbappé et le chien de mon boucher : un véritable héros !

le puits au fond du jardin • on y chute de plus en plus fréquemment…

 

La lesbienne Castets poursuit son forcing pour forcer les portes de Matignon, alors que la Constitution précise bien que c’est le Roi qui nomme le Premier ministre et nomme qui il veut. Et comme le veut la constitution acceptée par les français, le Roi fait ce qu’il veut et quand il le veut. Alors, cessez vos jérémiades, peuple sans courage. Non seulement vous avez voté cette constitution scélérate, mais vous avez aussi voté pour qu’un enfant au psychisme inabouti, marié à sa maman toute ridée, soit votre dictateur psychopathe. Vous n’avez que ce que vous méritez. Céline Pina, rédactrice au magazine Causeur, a longuement développé, ce lundi, ce que j’écris chaque matin depuis sept ans : « Emmanuel Macron est un enfant capricieux de 15 ans. Il ne parle que de lui. Il ne connait que lui ! » Résultat : la chute vertigineuse de la France dans le noir du fond de mon puits.

 

Il y a longtemps que je ne vous ai pas parlé du psychopathe dictateur Zelenski. Il se prenait pour Napoléon et voilà qu’il en a endossé les habits. Ses armées sont entrées en Russie et marchent sur Moscou. Dans quelques jours, il aura pris le Kremlin et se fera couronner Tsar de toutes les Russies comme l’a fait Boris Godounov, bien avant lui, et qui avait, tout de même, une autre carrure, et qui est resté très célèbre depuis.  

 

Aux obsèques des jeux du cirque, Hidalgo portait une robe signée Dior. La maman de l’enfant, aussi…  

vu à travers le tube • et si…

Pelléas et Mélisande

Et si l’enfant au psychisme inabouti qui sert de roi à la France trouvait la situation actuelle confortable. Gouverner avec des ministres qui n’ont pas la fonction, inexistants officiellement, avec une Assemblée sans ordre du jour, n’est-ce pas le rêve de tout enfant qui joue à la poupée et aux soldats de plomb, dans sa chambre avec sa maman bien ridée ? Beau prétexte de continuation, les jeux paralympiques qui s’enchaînent aux jeux lympiques, n’est-ce pas la belle et bonne occasion pour ne rien changer et laisser la France en l’état jusqu’à la possibilité d’une nouvelle dissolution ? Les français qui portaient des lunettes et des appareils auditifs ont été si éblouis par le mirage du cirque qu’ils sont devenus aveugles et complètement assourdis par les commentateurs hystériques dans les sonos intempestives. Et – relisez l’histoire du monde -, c’est toujours dans ces circonstances que débarquent quelques dictateurs bienveillants pour terroriser les ignorants, d’autant que l’Expess a déjà commencé le processus en publiant articles sur articles  pour dénigrer la psychanalyse et son père fondateur, Sigmund Freud, le seul héros que je connaisse avec l’incontestable Siegfried et son glaive magique que Wotan avait planté dans le tronc du frêne et par lequel, après l’avoir délogée, il a pu terrasser le dragon. Maudit soit l’homme ignorant qui laisse les vies s’écrouler sans même se poser la question.    

le puits au fond du jardin • et maintenant ?

 

 

Mise au point concernant la psychanalyse : la campagne de dénigrement de la psychanalyse entreprise actuellement par l’Express est le fait d’ignorants. Gérard Miller, accusé de marmites de viols, n’est pas psychanalyste, mais amuseur public. Les disciples de Lacan sont des traitres à la thérapie psychanalytique. Quand j’évoque la psychanalyse, c’est à Freud, son inventeur, que je pense et aucune autre espèce de charlatans. La mise à mort des authentiques freudiens appelle la mise en place des dictatures et l’Express s’en fait le premier des complices.

 

Les jeux du cirque ont pris fin. Il faudra quelques heures pour que se dissipent les parfums du philtre et Isolde, comme Tristan, vont se retrouver à l’origine : ennemis prêts à tout pour se pourfendre par le glaive et par l’épée. La farce aura durée si longtemps que les gourous et les poètes vont tenter de perpétrer l’illusion autant que le peuple sera sous l’effet du poison. L’enfant au psychisme inabouti, qui sert de roi à la France, est toujours au pays des merveilles, sans Alice, mais avec maman encore plus vieillie et qui ne lui est pas de bons conseils. Les ministres qui ne sont pas ministres tentent de gouverner le pays. Les chiottes et chiots de Mélen-Chien vont reprendre le chœur des aboiements islamistes. Le pays retrouve son vrai visage, effacé en totalité par l’excitation des psychopathes. La question est : « Et maintenant ? » Ceux qui partent tombent dans la question et laissent les autres sans réponse. Ceux qui restent nourrissent mon doute qui m’oblige à m’arrêter ici.    

le puits au fond du jardin • les mensonges des scélérats…

 

Et ces satanés jeux du cirque en remettent une couche. C’est Tom Cruise, éminent représentant de la secte scientologue, qui sera la vedette de l’enterrement du non-évènement. Après les drag-queens, à vomir !

 

Le scandale des jeux du cirque, le scandale de la gouvernance de la France, le scandale des guerres permanentes, le scandale de l’existence de chiottes et de chiots mélen-chienniens, ne sont rien par rapport au scandale du dernier numéro de l’Express qui titre à la Une : « Faut-il en finir avec la psychanalyse ? » Alors que le monde s’écroule, que le discernement envahit les esprits, que les maladies psychiques redoublent, que la vue et l’ouïe sont de plus en plus déficients, que l’ignorance bat tous les records, voilà de tristes imbéciles qui s’en prennent à Freud et à sa thérapie psychanalytique, terrifiés par la liberté de pensée que l’analyse apporte, liberté qui heurte tous les donneurs de leçons, Dois-je rappeler que seuls les pays totalitaires interdisent cette thérapie, parce que si tout le monde poussait la porte du cabinet de Freud, les combinards de la politique, les mafieux, les influenceurs, les sectes et même les religions, tomberaient comme des mouches et chacun assumerait sa vie sans le moindre conflit. Regardez et regardez encore « En Thérapie » la série de Éric Tolédano et Olivier Nakache. Lisez et lisez encore « Les Triomphes de la psychanalyse » de Pierre Daco. Ou, mieux encore, faites comme moi, poussez la porte du cabinet de Freud pour y chercher votre miroir, pour le trouver, pour vous y regarder, pour vous y reconnaître et pour le traverser. Dans le cabinet de Freud, vous passerez des décennies face à vous-même et vous en ressortirez lavés de tous les excréments que vous a transmis la femme qui vous a expulsé de son ventre, Vous serez vous et vous aurez la capacité de vivre de et par vous-même, dans la liberté originelle retrouvée. Les charlatans prennent possession du monde. Les dictatures aussi. À vous de choisir !     

le puits au fond du jardin • bis repetita…

 

 

Ils seraient les plus forts. Ils seraient les plus beaux. Ils seraient les plus courageux. Ils seraient les plus à même de faire copuler la carpe et le lapin. Les peuples s’enflamment pour ces surhommes qui seraient des héros rentrant dans les mythologies. Même l’enfant qui sert de roi à la France, s’inclinent devant eux – peut-être un prétexte pour les papouiller -. La tromperie est si éblouissante que les cocus en perdent la vue. Je me demande ce qu’ils – les cocus – vont faire ce lundi, quand ils vont chercher leur joujou à jamais disparu et que Paris et ses gros rats poilus auront repris leur aspect naturel. Hier, j’ai abordé ici le même sujet et personne ne l’a lu. Alors, je me permets de vous le réécrire sans en changer le moindre mot, ni la moindre virgule.

 

Mon puits du 9 août 2024 :

 

Hier, pendant que sur toutes les télés du monde, le monde s’abrutissait en regardant ceux qui courent ou nagent le plus vite, ceux qui sautent le plus haut, ceux qui frappent le plus fort, ceux qui lancent des marteaux ou des javelots, ceux qui frappent sur des balles de ping-pong ou de tennis, ceux qui se frappent à coups de poings, ceux qui propulsent des balles avec les pieds ou avec les mains, ceux qui font d’autres choses dans le même genre, hier, disais-je, sur Mezzo ou Classica – je ne me souviens plus -, j’ai revu Claudio Abbado dirigeant à Lucerne la monumentale 2^e symphonie de Gustav Mahler. J’ai vu le visage, le regard, l’expressivité de l’immense chef happer le regard de ses incroyables instrumentistes et construire avec eux, sans la moindre faille et dans le partage le plus absolu, l’architecture de l’œuvre et la fixer pour l’éternité, sur ses fondamentales. Ceux qui ont eu la chance d’être dans la salle, auront vécu un moment historique, historique par l’interprétation mais aussi par ce moment éphémère de liberté, de démocratie, d’accord authentique entre les êtres, de communion parfaite entre la scène et la salle, de bonheur profond et sincère, qui ne peuvent que demander à réfléchir. À Lucerne, l’émotion naturelle dans un monde de paix. Dans les télés, les fracas de la lutte pour la première place, l’hystérie et la bestialité des jeux du cirque.

le puits au fond du jardin • l’autre chemin…

 

 

Hier, pendant que sur toutes les télés du monde, le monde s’abrutissait en regardant ceux qui courent ou nagent le plus vite, ceux qui sautent le plus haut, ceux qui frappent le plus fort, ceux qui lancent des marteaux ou des javelots, ceux qui frappent sur des balles de ping-pong ou de tennis, ceux qui se frappent à coups de poings, ceux qui propulsent des balles avec les pieds ou avec les mains, ceux qui font d’autres choses dans le même genre, hier, disais-je, sur Mezzo ou Classica – je ne me souviens plus -, j’ai revu Claudio Abbado dirigeant à Lucerne la monumentale 2^e symphonie de Gustav Mahler. J’ai vu le visage, le regard, l’expressivité de l’immense chef happer le regard de ses incroyables instrumentistes et construire avec eux, sans la moindre faille et dans le partage le plus absolu, l’architecture de l’œuvre et la fixer pour l’éternité, sur ses fondamentales. Ceux qui ont eu la chance d’être dans la salle, auront vécu un moment historique, historique par l’interprétation mais aussi par ce moment éphémère de liberté, de démocratie, d’accord authentique entre les êtres, de communion parfaite entre la scène et la salle, de bonheur profond et sincère, qui ne peuvent que demander à réfléchir. À Lucerne, l’émotion naturelle dans un monde de paix. Dans les télés, les fracas de la lutte pour la première place, l’hystérie et la bestialité des jeux du cirque.      

vu à travers le tube • discernement des personnalités…

Pourquoi l’enfant au psychisme inabouti qui sert de roi à la France tenait-il tant à ses jeux du cirque ? Pour redorer son blason, sans doute, mais surtout pour pratiquer ses pulsions naturelles que même les aveugles non-voyants distinguent précisément : étreindre les corps mâles, les serrer contre sa chair, les caresser jusqu’à l’extase qui se confond avec l’outrage. Comment est-il possible que personne ne le remette à sa place et que sa maman ne le mette pas en garde ? Un roi doit savoir se tenir et éviter les comportements pulsionnels ayant attraits à sa sexualité. Si son psychisme est inabouti, c’est qu’il est dans l’incapacité de faire les différentiations, dont l’application de son célèbre « vivre ensemble » qui n’est que l’impossibilité de choisir. Il est difficile de comprendre que l’on puisse mettre à la tête d’un pays un homme au jugement incertain qui, au lieu de trancher, s’approprie les deux camps. C’est pourquoi il n’est pas incrédible de juger l’homme, avant de juger ses propositions – mensonges et dénis –, avant de glisser son bout de papier dans la fente de l’urne et je ne vous ferai pas injure en vous faisant remarquer qu’une urne possède toujours une fente et que ce qu’on y introduit implique toujours une fécondation. Le pouvoir, qu’il soit de droite, de gauche où d’ailleurs, c’est avant tout un homme ou une femme. Et c’est l’un ou l’une qu’il faut savoir discerner avant de se prononcer.    

le puits au fond du jardin • quand les jeux céderont leur place aux jeux…

 

Nous avions Attal – actuellement Premier ministre usurpateur, le poste étant vacant – homosexuel déclaré, les chiottes et chiots mélen-chienistes veulent imposer Castets, une lesbienne qui a eu un enfant avec une autre femme, à sa succession. Chez l’enfant au psychisme inabouti qui a épousé sa maman et qui n’a jamais précisé son sexe ni celui de sa maman, l’homosexualité et ses innombrables déviances sont le devenir de l’humanité. Castets a donc une toute petite chance. Le retour à la normalité semble loin derrière nous. Il faudra bien que vous fassiez avec puisque moi, étant ailleurs, je n’aurai plus à subir les assauts vénéneux des psychopathes héroïques. Et comment ne pas faire le lien avec les jeux du cirque qui – quel soulagement ! – se terminent bientôt, et qui vont dès ce lundi, céder la place aux jeux des politiques crasses et leurs indécentes chamailleries, où dans les marmites géantes des mensonges et des dénis, les stupides reptiles vont assassiner de mots et d’actes tout ce qui ne sera pas scellé dans sa case. Tous les sujets seront controversés et seuls les fondamentaux ne seront jamais abordés, principalement celui qui est au cœur de tous les problèmes : l’homme. Qui est-il ? Que veut-il ? Quelles sont ses nécessités ? La politique – les polititi-chiens – ont tout simplement oublié que l’homme à un psychisme et que c’est lui qui gouverne le monde. L’éternel conflit entre le conscient et l’inconscient devrait être à l’ordre du jour, et lui envisager une solide rénovation de manière régulière, ne serait pas de trop pour affronter ces pitoyables guerres – guerres de religions, guerre des genres et des sexes, notamment – qui déchiquètent sans cesse les innocents. À force de rejeter Freud, le monde s’engouffre dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Quand il arrivera à destination, le noir et la douleur remplaceront les herbes et les fleurs.   

le puits au fond du jardin • ces balivernes qui embrouillent les esprits…

 

C’est dans le poste et dans l’écran que se diffusent nos comportements parce que ceux qui sont dedans s’imaginent savoir mieux que nous ce que nous sommes et ce que nous pensons. Depuis plus de huit jours, on nous rabâche que les français SONT les jeux du cirque, qu’ils mangent ensemble, qu’ils dorment ensemble, qu’ils travaillent ensemble, qu’ils copulent ensemble - le triomphe des trouples – et que les priver de ces amusements juvéniles les viderait de leur sang. Tous les français sont aux jeux et rien – vraiment rien - ne pourrait les sortir de leurs songes hallucinants. C’est pourquoi j’ai enfin la réponse à la question que je me pose depuis quatre-vingts ans. Je ne suis pas français et c’est un soulagement. Je ne le suis que sur le papier cul de l’État civil parce qu’une femme m’a expulsé violemment sur le sol de ce pays sans me demander mon avis. Je ne reconnais aucune valeur dans les jeux du cirque parce que les acteurs sont dans la confrontation qui se traduit par la remise d’une breloque sur laquelle il est écrit : « Je suis le plus fort ! » Qu’on m’explique ce que cela veut dire. Mes valeurs sont Freud et sa thérapie psychanalytique, Alfred Hitchcock et sa révolution cinématographique, Jean-Sébastien Bach et son Art de la Fugue, David Lynch et ses plongées dans l’inconscient dans le blanc de l’écran, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière et le trouble fondamental de son théâtre, Wilhelm Furtwängler et la magie des sons de son orchestre. Quelques autres aussi. Le dépassement de la pensée est le propre de l’homme. Le dépassement des corps n’est que jeux de cirque sous chapiteaux, itinérants, éphémères, ignorants le point d’attache. La recherche de la fondamentale est la valeur universelle, loin de toutes ces balivernes qui embrouillent les esprits.