vu à travers le tube • les socialos à l’asile…

Le Parti Socialiste rattrapé par le virus a muté, tel Seth Brundle, brillant scientifique qui s’est auto-muté en mouche, la pire des horreurs si bien imagée par Cronenberg dans son film culte de 1986. Si les socialistes allaient au cinéma, ils auraient évidemment reculé devant la monstruosité de leur devenir. Et pourtant, ils l’ont fait. Et c’est définitif, sauf si un bon et généreux Cooper réincarné débarquait dans leur folie et reproduisait le geste magique qui a effacé la mort du corps et de l’esprit de Laura Palmer. Le pacte alors serait rompu et l’ordre ancien reprendrait ses droits, ce qui n’empêcherait en rien la descente vertigineuse dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Et le plus triste, c’est que quel que soit le côté où nous dirigeons nos regards, tout est identique. La crasse, les détritus, la saleté, la puanteur, l’impossible humanité, sont installées confortablement et définitivement en lieu et place des champs de fleurs et des herbes folles verdoyantes sous le soleil rieur. Et Freud rejeté, je ne vois personne pour sauver le monde de sa dernière misère avant sa disparition.