La grève au JDD est terminée. Je me réjouis, non pas parce que Bolloré a gagné - quoique - mais parce que Geoffroy Lejeune - son nouveau patron depuis hier -, dont France Info accole systématiquement Zemmour à son nom - un gag irrésistible - est un journaliste intelligent, lucide et objectif et je me passe volontiers - comme devrait le faire tout le monde - de l’avis putréfié de la vieille ménopausée Anne Sinclair. Ayant derrière moi 80 ans de désinformations radios, télés et journaux papiers, il faut bien convenir que la seule chaine qui tire son épingle du jeu en étant au plus proche de la pluralité et de la vérité - si la vérité existe - c’est bien Cnews où Geoffroy Lejeune apparait régulièrement et qui emmène avec lui, dans sa nouvelle aventure, l’incontestable franchise de Charlotte d’Ornellas. Le JDD n’a rien perdu. Il a trouvé un espoir de vivre vivant grâce à Bolloré. Je ris sous cape - cape que je devrais ôter - en pensant aux milliers de paumés qui me maudissent en lisant ces lignes. Oui, moi, l’unique socialiste encore en vie, j’approuve la métamorphose d’un journal bien-pensant en un journal d’idées, dans ce monde où l’homme ignore qu’il est un être pensant, tout simplement parce qu’il est ignorant. Et c’est cette ignorance dévastatrice qui mène le monde à la dictature la plus élaborée. Heureusement, et très rapidement, l’eau et le feu vont régler le sort des humains qui n’auront jamais réussi à être une entité autonome et à part entière. Ils auraient pu... s'ils avaient poussé la porte du cabinet de Freud !
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