Je commence par le plus dramatique, le plus insoutenable, le plus catastrophique. En plein hiver, il neige et la France entre dans un vertigineux traumatisme. Les vieux tombent sur les trottoirs, les bambins massacrent les passants de boules de pétanque, les totomorbides s’encastrent les unes dans les autres comme dans les parties fines, les trois quarts de la France n’ont plus d’électricité et reste dans le noir en pleine nuit, les trains sont en retard quand ils ne sont pas au dépôt, les Français font la gueule parce ça glisse sur les routes qui mènent aux tirent-culs des stations de skis. Je finis par la bagatelle. La Cour pénale internationale lance un mandat d’arrêt contre Netanyahu, une victime qui se démerde courageusement pour défendre son pays. L’enfant au psychisme inabouti est en vacances à l’autre bout du monde pour échapper à la juste colère des agriculteurs et aussi à celle, non moins juste, des maires de France. Poutine montre ses muscles et se prépare à la troisième guerre mondiale pour montrer son mépris au petit arrogant français qui ne sait pas qu’il est l’héritier des tars de Russie dont les célèbres Ivan le Terrible et Boris Godounov, le fils de Moussorgski. Et, pour vite mettre mes chaussures pour aller chez mon Leclerc prendre mon café, non sans avoir salué ma voisine de palier, je clos ce tube en réitérant mes convictions : avant deux décennies vous – moi je serai mort – serez tous islamistes et vous vous aplatirez sous le fouet des sbires de Mélenchon et de toute la racaille terroriste qui est déjà sur le podium des vainqueurs.
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