lundi 24 mars 2025

vu à travers le tube • lfi, yuga, deux mondes incompatibles…

Orléans. Dans les radios et les écrans, on commente, on commente l’agression du Rabbin par un petit con qui devrait déjà être au cachot, chaines aux pieds, pour l’éternité. Non, la macronnie va le juger pour lui trouver des circonstances atténuantes et le libérer au plus tôt pour qu’il recommence très vite. L’enfant de l’Élysée, si prompt à mouvoir sa langue et à caresser les corps, est trop obsédé par la virilité de Zelenski qui hante ses pensées, pour voir – je crois qu’il voit et qu’il fait semblant de ne pas voir – que le seul danger imminent pour la France est l’invasion barbare des frérots islamistes qui propagent par le canal LFI la haine des juifs. LFI doit être éradiqué. Ses complices – ceux qui marchent avec eux et ceux qui gardent le silence – aussi. Le grand avantage, c’est que seule la partie droite de l’hémicycle serait occupée et que l’Assemblée serait débarrassée du bruit et la fureur des gougeas et des crasseux de l’humanité.

 

Hier, Yuga Wang jouait Ravel sur Arte. Elle portait une robe blanche. Malgré les années, Yuga est toujours Wang. Son regard reste musique, musique qui l’habite tout entière et qu’elle projette au-delà des murs qui l’enferment. Mäkelä dirigeait l’Orchestre de Paris. Dommage ! Ses gestes inutiles et ses constants sourires – niais - étaient peut-être à l’origine de la neutralité dérangeante de l’orchestre.  Le contraste entre elle et lui était saisissant.

 


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