mercredi 2 juillet 2025

vu à travers le tube • au fond de mon puits…

 

La lâcheté est définitivement installée au pouvoir que les lâches français ont désigné grâce à la lâcheté d’une Constitution d’une rare aberration. Pas un mot sur la condamnation de Boualem Sansal, à part le souhait – du bout des lèvres – que le généreux et humaniste Tebboune prononce la grâce de l’écrivain qui terrorise l’Algérie et son dictateur. L’enfant a d’autres chats à fouetter. Sa compassion vis-à-vis-des pleutres français est émouvante. Il leur intime l’ordre de boire beaucoup, frais mais pas trop, de rester immobile à l’ombre, et de mettre la climatisation à fond sans s’occuper des récriminations de la folle à lier tarée Tondelier. Bayrou, les ministres, les députées, les journalistes, les chroniqueurs, les médecins, les enculés, disent tous la même chose et moi, je leur demande de quel droit ils s’occupent de ma vie privée. Je n’ai pas de ventilateur, je n’ai pas de clim, je ne bois jamais entre les repas, j’ai financé mes obsèques. Alors, fichez-moi la paix. J’ai toujours décidé par moi-même. Je n’ai pas l’intention d’en changer. Je reviens à l’enfant et à ses chats. Au lieu de s’occuper de la libération de notre écrivain, il a passé deux ou trois heures au téléphone avec Poutine, qui se fiche éperdument de la France et de l’avis du psychopathe qu’elle a pris pour chef. Ce malotru ne cesse d’embobiner quand il ne procède pas au rituel des caresses et il y a encore quelques cerveaux tarés pour le suivre et l’admirer. La gouvernance de la France est devenue un nid d’abeilles et les Français du bois mort au bord des sentiers tortueux. C’est pourquoi la chaleur est excellente pour le pays. Ce n’est pas elle qui nous fait suffoquer, mais l’indigence des commentaires qui fusent et explosent autour de ce fait divers qui n’est qu’un fait d’été. Chaud ou froid, qu’est-ce que ça change ? Rien. L’immobilisme, installé depuis plusieurs décennies, n’est que l’image de l’image de notre marche à reculons. D’un côté, comme de l’autre, les prises de conscience ont disparu. Les liens sont cassés. Les traits de l’image s’épaississent et le flou distant les contours. Penser n’est plus notre fonction première. L’inutile a pris le dessus. C’est fini. Observez bien ce qui gémit dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. C’est vous. Dans votre autre dimension, vous y êtes déjà et je ne vois pas comment vous pourriez en sortir, même si je le voulais.

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