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dimanche 26 mai 2024

le puits au fond du jardin • quand tout devient petit…



 

Depuis que les oranges poussent sur les cerisiers, les anomalies de la nature, mises en évidence et en vedette, sont déclarées avenir des civilisations nouvelles. C’est une transgenre excitée qui a reçu le prix d’interprétation féminine au cours d’une fin d’après-midi cannoise où la langue française a été broyée par les invasions des patois étrangers venus de tous les horizons, ce qui était sans importance puisqu’un seul mot a été prononcé dix ou cent mille fois, le mot « merci », mot que j’avais oublié puisque la dernière fois que je l’ai entendu, c’était de la bouche d’une vieille dame quand je lui ai tenu ouverte la porte d’un train, en 1971, il me semble. Je ne l’emploie jamais. Mon entourage non plus. Ce n’est ni la politesse, ni la courtoisie qui m’étouffe et c’est tant mieux, parce que mourir étouffé est très angoissant, m’ont dit quelques amis expérimentés. Pour en revenir au club des marginaux qui nagent dans l’opulence des sentiments d’opérettes et des bouffonneries gargantuesques, je me demande où ils vivent, ce qu’ils y font et comment ils pataugent dans la vie des autres dont ils ignorent les ingrédients. Les autocongratulations, les touche-à-touche, les envolées sans ailes, les maîtresses d’école arrogantes, les leçons données à la terre entière, ne peuvent que cacher l’agonie de leur cinéma débordant l’écran pour se poser à côté de leurs augustes derrières, calés dans leurs fauteuils, face à eux-mêmes. Le miroir, pourtant intransigeant, leur échappe totalement.         


      

mercredi 22 mai 2024

le puits au fond du jardin • le tricheur et les menteurs…

 



 

S’il est connu pour avoir un certain talent, c’est qu’il suit la règle, celle des vibrations de ses cordes sous la caresse de la mèche de son archet. Il sait pertinemment que sans le respect de la règle, il serait exclu impitoyablement de la cour des grands qui ne sont pas tous et toujours grands. Alors pourquoi le pimpant séducteur s’est-il senti le besoin d’échapper à l’impôt que paie mon boucher et ma boulangère et même mes caissières de mon Leclerc ? Pourquoi l’homme public et violoniste Capuçon – lui pas l’autre – marié à encore plus publique que lui en la personne de Laurence Ferrari, future directrice générale de Cnews et Europe 1, sauf si c’est Praud qui est choisi, donne-t-il le mauvais exemple. Il est milliardaire. Son épouse aussi. Et le préjudice qu’il crée ne peut que se retourner contre les pauvres qui, eux, paient, paient et paient jusqu’au bout de leur souffle. Il a triché. La justice l’a enfin rattrapé.

 

Hier soir, sur LCI, huit des têtes de listes aux Européennes, étaient face à Pujadas que je croyais mort depuis longtemps. Il était bien vivant – je crois – et il était toujours aussi caressant, aussi inodore et incolore, aussi mort que s’il était mort de ne jamais avoir été vivant. Quant aux politicards infatigables, ils ont débité leurs âneries habituelles, âneries déjà employées par Néron ou Borgia – ou même, le fils de la vierge qui a copulé avec un ange sans sexe - et qui ont donné le spectacle affligeant du XXIe siècle. Rien de nouveau sous le soleil, sinon les outrages incessants dû à des psychismes inaboutis et la pratique de l’ignorance la plus dévastatrice pour l’apaisement de la machine humaine qui ne veut plus de cette terre de misère où seuls les terroristes ont tous les droits. Tous les jours, je me félicite de ne plus voter depuis plus de quarante ans. Je refuse que de pareilles merdes représentent mes idées. Je ne suis ni citoyen, ni républicain, ni démocrate. Je suis homme et je pense. Ça me suffit largement, d’autant que lorsque je n’ai pas de réponse à mes questions, je pousse la porte du cabinet de Freud pour traverser mon miroir. Les préliminaires sont réglés depuis longtemps.      

lundi 20 mai 2024

le puits au fond du jardin • quatre tous et riens…

 



Raissi, le président barbu qui devait succéder au Guide suprême, est mort en tombant du ciel. L’Iran n’a plus de successeur à son guide, ni de président. La France n’a pas cette chance. Elle a toujours un président, l’enfant incomplet que tout le monde connaît.

 

Les cheminots franciliens seront encore en grève, demain, pour obtenir le magot dont la cote monte au fil des jours. Les JO auront renversé la vapeur – vapeur/cheminot, vous pigez ? – en dopant furieusement le compte en banque des pauvres et malheureux conducteurs de trains et des encore plus pauvres et encore plus malheureux contrôleurs-délateur. Reste à savoir ce qui se passera après les JO !

 

À Cannes, sur le tapis, on expose à tout-va, non pas Renoir, Modigliani ou Picasso, mais des chairs – substance molle du corps humain – qui bougent un bras, une jambe, qui se penchent, qui se redressent, qui virevoltent, qui se déchaînent, qui se montrent - même quand c’est vieux et laid -, et qui font le bonheur des photographes et pseudo-journalistes, qui viennent ici pour se rincer l’œil. On dit aussi, que dans des catacombes secrètes, on y projetterait des films. Fake news probablement !

 

C’était hier soir, sur Canal+Cinéma(s). J’ai vu le film canadien de Mona Chokri « Simple comme Sylvain », où la prof de philo rencontre un menuisier avec lequel elle copule à gogo en trompant son mari. C’était (ré)jouissant, régénérant, assassin pour notre monde immonde, frais comme la rosée du matin, généreux comme les rayons du soleil. C’était beau comme le son du violon de Ginette Neveu sur les sommets des Açores. On était loin de Trier, perdue et disloquée dans sa chute anatomique.     


samedi 18 mai 2024

le puits au fond du jardin • regarder et ne pas voir…

 



 

Nouvelle-Calédonie. Et le pouvoir communique, discutaille, réuni, papote et se distrait comme il peut tout au long de ces journées interminables, minées par l’ennui, mais heureusement entrecoupées par les délirants délires de l’égérie, de la madone, de la déesse, de l’impératrice suprême du genre féminin frigidoïde : godiche Godrèche. Moi, je ne m’ennuie pas. Je note. Je renote et rerenote. J’observe et construis les éléments de base pour mon prochain roman ou peut-être mon prochain film ou plus sûrement mon prochain opéra dont le titre pourrait être : « Les Pantalonnades des Marionnettes diaboliques » J’honorerais ainsi la commande passée en mai 68 par la petite ville de Cityfolie où je passe chaque année mes vacances. De liens en liens, j’en ai oublié mon sujet qui était les mouvements de la langue qui émet des sons pour occuper le temps. Pour sauver notre peau du péril islamique et mélenchonien, les mots ne servent à rien. Ils n’ont d’utilité que chez le psychanalyste. Ici, sur le « cailloux », et de partout, il serait judicieux de retourner dans le passé et d’adopter la méthode du policier qui n’a pas hésité à tuer le voyou qui le menaçait d’un Opinel. Plus on en tuera, moins il y en aura. De temps à autre, il m’arrive d’être légèrement logique. Mais il est vrai, et je ne peux m’empêcher de répéter, que la meilleure et seule solution, est de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Si chacun suivait mon conseil, le politique qui est le seul ennemi de l’homme avec le loup et soi-même, n’aurait plus de raison d’être et nous retrouverions le paradis terrestre d’antan, sans la femme coupable, sans serpent visqueux et piquant, sans la pomme de la marâtre, et nous pourrions déployer nos doigts de pieds en éventail, allongés sur la plage d’Elbakabada, en regardant Isolde se dissoudre dans les flots et mourant ses dernières notes : « Homme, regarde derrière toi. Vois-tu que tu n’es pas toi ? «        

vendredi 17 mai 2024

le puits au fond du jardin • les doigts dans le nez…

 



 

Les rigolades de Cannes 2024. Les critiques ont vu Coppola et disent ne rien avoir compris. Les autres critiques ont été déçus. Et les autres, autres critiques, disent que ça a fait pschitt. Peu importe, c’est Dupieux qui déchaîne les hostilités. Tout Cannes et ses environs posent la question : « Escroc ou génie ? » J’adore Dupieux parce que je crois qu’il est un escroc génial. « Rubber » et « Mandibules » sont irrésistibles et les restes ne sont que variations filmées pour passer le temps. Escroc est tout de même mieux que toutou obéissant, d’autant que Dupieux est authentique.  

 

Chez Hanouna, on officie régulièrement dans les tréfonds des bas-fonds. Hier, ou avant, Baba – c’est son nom à l’État civil - a demandé à ses chroniqueurs s’ils avaient un talent caché. Je ne savais pas qu’il était possible qu’il y ait un talent chez les babatiens. Et pourtant si. Spontanément, la philosophe intellectuelle Polska, a levé le doigt. « Moi, je sais mettre mon ongle en entier dans mon nez ! » Je me demande si je dois commenter, d’autant que tous ces gens dans l’écran, n’en sont même pas restés baba.

mardi 14 mai 2024

le puits au fond du jardin • trier, sy et quasimodo…



 

Aujourd’hui commence le grand cinéma des nanas qui se terminera par la remise de la palme de la cane pour celles qui auront rempli le plus de marmites de zizis tranchés, proies des guerres, comme celle que mon grand-père a vécue dans les tranchées de Verdun avant d’en ressortir une balle dans le pied. Du cinéma en films, il n’y en aura pas, puisqu’il n’y a plus d’histoires à raconter, puisque le jeune premier ne peut plus déshabiller les naïves et les faire sursauter. Même le baiser de Gabin à Morgan est bouté hors de l’écran, ce qui fait que l’on comprend pourquoi les Bardot en herbe ne montrerons plus jamais les surfaces de leur peau non bronzée. Le cinéma de papa, le cinéma, est écroulé et Cannes tient encore sur le vermoulu de son passé avant de disparaître sous les eaux de la Méditerranée. Sy, dans le jury, présage la gloire des navets, suite logique à toutes ces anatomies que Trier n’a même pas su autopsier. Le retour à Godard, Bergman, Murnau et Chaplin paraît être l’urgence absolue.

 

Si on parle toujours et encore de l’Eurovision, c’est parce qu’elle a été une abjection par son absence de musique et la présence abusive de monstres de foires, comme on en voyait au Moyen Âge sur les places publiques. De Quasimodo, Hugo a fait un très beau roman. À l’Eurovision, les Quasimodo sortaient des placards aux excréments.


lundi 13 mai 2024

le puits au fond du jardin • rendre à césar…



 

Ce matin, j’apprends qu’une loge du théâtre du Casino d’Aix-les-Bains va porter pour nom, Pierre Sybil, qui serait le fondateur, en 1989, du Festival de l’Opérette. Ce n’est pas la première fois que cette information mensongère parait, ici ou là. Je rappelle, de sources sûres, que cette manifestation a été créée par le directeur du conservatoire de musique de l’époque, qui s’est démené pour convaincre l’adjoint à la Culture qui s’est démené pour convaincre le maire qui n’en voulait pas. Pierre Sybil n’a jamais mené de tractation. Il a été consulté sur ses projets artistiques et financiers, en tant qu’éventuel directeur artistique. C’est toujours mieux de rendre à César ce qui lui appartient.   

vendredi 10 mai 2024

le puits au fond du jardin • ferrari en place de mabrouk…



 

Donc, Laurence Ferrai remplace Sonia Mabrouk, partie en congés maternité. L’ascension de la jeune femme, chez TF1, passant par la succession osée de PPDA, est fulgurante. Depuis que j’ai opté pour Cnews, je l’observe chaque jour. Sa pâleur et son mal-être sont saisissants. Elle s’en tire – très bien - par son professionnalisme et ses connaissances, en dirigeant ses équipes comme une excellente institutrice des années 50. Je l’ai connu toute petite. J’ai surtout connu ses parents. Je ne peux m’empêcher de rester pensif devant le tableau de maître incontestable : elle vit avec un artiste – un des plus grands, Quels que soient les critiques - qui parcourt le monde pendant qu’elle parcourt les plateaux. Je me demande : quel lien, si puissant, peut-il unir les deux cerveaux ? Qu’en pense le petit Eliott, qui aura bientôt 14 ans ?      


mercredi 8 mai 2024

le puits au fond du jardin • crépuscule...

 



 

Le héros du jour est une flamme qui fascine par la vision tronquée de l’homme qui n’astique pas son psychisme comme il lave le bout de son nez. Flamme, symbole d’un rassemblement qui aura mobilisé des milliers de policiers alors qu’ils ont autre chose à faire avec tous les crimes à l’Opinel et les femmes qui ne cessent d’être battues, qui aura multiplié les interdits de toutes sortes, qui aura ressuscité le code barre de la soumission, qui aura ravivé la confrontation des corps redessinés par les muscles en gonflettes, qui aura révélé les héros de pacotilles, les Mbappé des illusions perdues dont la valeur n’égale que la stupidité de leurs attributs. Je préfère Wang qui sublime la pensée, Bach qui fixe les fondamentales, Freud qui montre la voie fracturée de nos comportements, Molière qui dissèque la société, Lynch qui conte les dualités, ma voisine de palier, gardienne du bon sens. Il y aura eu ceux qui auront joué sur l’Olympe des dieux disparus, ceux qui les auront ovationnés et ceux qui s’en seront mis plein les poches, pendant que les autres continueront leur petit bonhomme de chemin, chemin qui croise les horreurs de la vie coutumière, les déchéances des personnes, les ignorances flagrantes de la société tout entière. Je ne comprends pas. Ce monde n’est pas le mien. Par chance, le crépuscule me sourit tous les matins. Wagner avait bien raison : le crépuscule des dieux et des hommes !

mardi 7 mai 2024

le puits au fond du jardin • fractures et cassures…

 



 

Je me demande pourquoi, dès l’instant où l’on ne supporte pas la suprématie imposée des homos, des wokes, des drag-queens, des trans, et de toutes ces anormalités, on est taxé d’extrême droite. Je ne supporte pas les choses précitées et je suis socialiste de souche, socialiste authentique, depuis 80 ans et 47 jours. Le problème, c’est que je n’ai plus de parti et que je suis orphelin, comme mes deux ou trois autres compères dispersés sur le territoire. Ne pas aimer la mutation perverse de l’être humain, n’est pas courir se réfugier chez Le Pen ou Zemmour. Devant l’immonde crasse des politiques – de tous les politiques -, je m’autorise à suivre ma propre pensée et à me dégager de tous les flots de stupidités ânonnés dans les télés ou ailleurs. Si je trouve quelques réconforts chez Cnews, seule chaîne affrontant les réalités de ce monde fracturé, je regrette que jamais personne n’aborde les problèmes sous l’angle de l’humain, en analysant les psychismes que personne ne maîtrise. C’est par le philtre de la psychanalyse – la thérapie imaginée par Sigmund Freud - que l’on peut examiner les conflits et que l’on peut les résoudre après une analyse profonde, sérieuse et complète. Jamais, jamais la politique n’a pu résoudre le moindre problème depuis l’apparition de l’homme. Tout n’aura été que faux-semblants, ce qui nous amène à ce que nous sommes aujourd’hui : des petits enfants stupides qui se prennent pour des grands alors que jamais, ils n’ont réussi à accéder au stade d’adultes. C’est que jamais, ils n’ont tenté d’interroger leur psychisme, de le modeler, de le forger aux réalités de leurs représentations qui s’affrontent. Qui sont donc les dirigeants de ce monde, à part des corps qui bougent dans tous les sens et qui reproduisent à l’infini les désirs inconscients qui mènent le monde. Relier son conscient à son inconscient est la première des conditions. Prendre conscient que l’autre – comme Dieu – n’est qu’une invention de notre pensée et que donc, nous sommes éternellement seuls, seuls avec nos multiples reflets dans le miroir des fées qui traversent les contes. L’or est du toc, le lien, une illusion.

 

Dans la litanie des douze mois de l’année, seul août porte un chapeau pour se protéger des rayons du soleil. C'est ce qu'a dit Bernard Pivot. Comprendre, c'est comprendre les mots et les écrire avec précision pour qu’ils prennent toute leur signification.     

lundi 6 mai 2024

le puits au fond du jardin • nos derniers instants…

 

Faust, Murnau, 1926


 

Les pestes du XXIe siècle annexent les civilisations occidentales – c’est déjà fait chez les cowboys – qui, à genoux, vivent leurs derniers instants. Je cite, et peu importe l’ordre : l’immigration intempestive, l’écologie dictatoriale, les déviations en tous genres – homosexualités, trans, drag-queens, GPA, mariages gays, etc… - qui renient la relation naturelle mâle/femelle, la robotisation générale de tous les actes de la vie. Dans moins de deux décennies, il suffira de manœuvrer un seul interrupteur pour arrêter, en un instant, la vie de tous les continents et ce sera bien pire que la bombe atomique, devenue obsolète. Il suffira d’une main malveillante pour couper l’électricité et plonger ainsi le monde dans le noir, stopper toutes communications et déplacements, désarmer les ordinateurs et ses dérivés, provoquer une telle panique que le monde s’autodétruira. Et en France, on se chamaille pour savoir qui va exterminer Bardella ! Pauvres débiles inconscients. La non-évolution du cerveau humain nous aura menés jusque-là. Les adultes sont la denrée rare. Les pensées sont à l’arrêt. Les psychismes se lézardent, se crevassent et se brisent sous le glaive de l’ignorance. Revenir au cheval et à la charrue et se concentrer sur nos représentations psychiques en travaillant sur le lien entre le conscient et l’inconscient. Les politiques de pouvoirs auront anéanti le monde. Toutes sans exception. Guider le fœtus sur le chemin qui mène à l’homme pensant et conscient est la seule invention – avec celle de la Démocratie – que les individus de toutes époques n’auront pas réussi à mettre sur les rails. Le monde est une vaste erreur. Les nouvelles générations vont en payer le prix.      


jeudi 2 mai 2024

le puits au fond du jardin • l’homme, la femme, le chêne et le serpent…

 



 

Philippe Candeloro, le célèbre patineur déjanté, a dit – très justement – qu’être hétéro, était aujourd’hui une tare et qu’il n’osait plus faire son marché face aux hostilités qu’il provoquait. Il a raison Philippe, plus de la moitié du monde loue les sagesses, les bontés d’âmes, les générosités, les exploits répétés, de tous ceux dont la sexualité n’est pas dans le bon sens, celui que la nature lui a donné : homos, lesbiennes, transgenres, et la litanie de tous les autres. L’humain n’a pas évolué d’un pouce depuis son apparition. La roue, le feu, la machine à laver, l’aspirateur robot, la montre connectée, la célébrissime intelligence artificielle, la voiture volante, la puce pensante et agissante, ne sont que des pseudos inventions sans importance, mais avec conséquences dramatiques. Le couple homme/femme, la seule réalité, est le processus de reproduction qui permet d’allonger le temps par la multiplication, mais aussi – et c’est important – le moment de bonheur et de plaisir intense où l’on fait travailler la totalité de nos sens. Comme l’a si bien reproduit Lynch dans Twin Peaks, les civilisations perdureront, seulement si la prise électrique est en état de marche, la fiche mâle dans la fiche femelle, le pénis dans le vagin. Il ne peut y avoir d’autres processus, d’autres réalités. Tout ce qui est en marge est une injure à la nature qui le fera payer un jour ou l’autre. Au lieu de suivre intensément le chemin des déviations, le monde ferait mieux de revenir à ses fondamentales : l’homme, la femme, le chêne et le serpent.

mardi 30 avril 2024

le puits au fond du jardin • freud, l’unique…

 



 

Des experts rigolos demandent à l’enfant au psychisme inabouti qui sert de roi à la France, d’interdire les écrans au moins de 3 ans. Ils sont cons ou quoi ces minables ? Les enfants de 3 ans n’auraient donc pas de parents pour leur montrer le bon chemin ? Et s’ils ne savent pas se faire obéir, le rôle du roi est de leur retirer leurs bambins et de les confier aux orphelinats spécialisés dans la délinquance petite enfance, délinquance très à la mode aujourd’hui. En supposant qu’une loi passe à ce sujet, je serai curieux de savoir quels parents sont capables de la faire respecter, puisque eux-mêmes, ados inaboutis et inconscients, ont pondu ou acheté au supermarché leurs descendances, sans se soucier de leur avenir qui s’annonce terrifiant et beaucoup plus. Leur inconscience et leur ignorance, alliées au mélenchonisme et à l’islamisme, prennent une grande part dans la fin imminente de notre civilisation. Et si on revenait à l’herbe verte et aux paisibles vaches qui pètent et bousent sur les pelouses. Paris-Marseille sur son baudet, serait un juste retour des choses. Et pourtant, si les populations - qui restent soumises aux gourous qui leur demandent de détourner le regard à l'évocation de Freud, SEULE et UNIQUE solution pour éviter au monde la chute brutale et non équivoque, dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin – alimentaient leur psychisme déficient, la lueur surgirait, sans aucun doute, au bout de leur chemin.            

lundi 29 avril 2024

le puits au fond du jardin • anatomie de la chute…



 

On m’a donné les noms des jurés désignés pour le 77e Festival de Cannes. Pour moi, que des inconnus, à part ce nom – Sy - qui revient si souvent aujourd’hui, pour sa haine de la France et son mépris du pays sans qui il ne serait rien. Bof, quand on voit la nullité de la dernière Palme, cela n’a plus aucune importance. L’entre-soi et l’idéologie de cette manifestation, ne me feront pas oublier Hitchcock (Marnie), Bergman (Le Silence), Bunuel (Le Charme discret de la bourgeoisie), Cronenberg (A dangerous method), Lynch (Twin Peaks Le Retour), Gilligan (Breaking Bad/Better Call Saul), et quelques autres. Le temps du cinéma contenu dans l’écran blanc est terminé. Aujourd’hui, il est dans le verbiage éhonté de ses acteurs et réalisateurs. Peu savent encore tenir une caméra et délivrer le langage de ses mouvements. Lubitsch et Godard nous ont quittés.    

lundi 22 avril 2024

le puits au fond du jardin • pourquoi ?



 

Les bonnes questions ne trouvent jamais leurs réponses parce qu’elles perturbent les habitudes et les conforts installés, mais aussi parce qu’oser poser la question est une marque de défiance envers ceux qui décident de la marche de nos vies et du moment de nos morts. Pourquoi les sondages placent-ils Bardella en position aussi confortable – ce qui me réjouit, bien que ne votant pas (plus), je ne pourrai voter pour lui - ? Pourquoi les sondages sont-ils les décideurs de la vie politique ? Pourquoi n’ai-je jamais été sondé ? Qui connait une personne qui connait au moins une personne qui connait une personne qui connait au moins une personne qui connait une personne qui ait été sondée ? Mensonges ? Illusions ? Formatage ? Destruction psychique ? Envoutement ? J’ai posé les questions que je résume en une : « Pourquoi ? ». Et personne n’y répondra parce que la question appelle la réponse qui appelle la réponse qui demande : « Pourquoi pourquoi ? » L’homme qui pense ne peut que questionner le monde pour connaître la fissure qui lui a permis d’y entrer et qui lui permettra d’en sortir. L’homme qui pense ne peut que se révolter devant Zelenski, Mélenchon, Biden, Macron, les dictateurs et élus dictateurs de ce monde, abrutis ignorants qui abrutissent les ignorants naïfs qui vivent morts en marchant lentement vers mon puits pour y tomber dans le noir de son fond où croupissent les illusions et fantasmes de ce que le monde a stupidement nommer « humains » alors que rien ne les rapproche d’une quelconque entité qui pourrait dire haut et fort : « Je pense, donc je suis ! » Quelle monstrueuse erreur aura été le monde.    


lundi 15 avril 2024

le puits au fond du jardin • le crépuscule des dieux et des hommes est arrivé…

 



 

Le monde est en feu et en sang. Le XXIe siècle sera religieux ou pas, a dit un prophète. Les prophètes ne se trompent pas, sinon, les prophètes ne seraient pas prophètes. Dans deux ou trois décennies ou moins, la surface de la terre sera un gigantesque lieu de prières adressées au dieu des afghans, race sauvage qui prend son fantasme pour prétexte à humilier la femme, la soumettre et la rendre chose sans importance pour satisfaire sa petite et minuscule sexualité, mais aussi pour trancher la tête, en souvenir des français, de ceux dont cette tête ne leur revient pas. Et devant ce phénomène ahurissant, les chiottes et chiots de Mélenchien, les écolos aussi, crient victoire, en attendant, eux aussi, de succomber aux bienfaits des glaives religieux. Et le monde n’est pas devenu ainsi. Il l'a toujours été depuis qu’il a eu le malheur de devenir monde. Jamais, jamais personne, quel que soit l’époque, n’a bougé le petit doigt ni le gros doigt de pied. Le monde a regardé le monde s’écrouler sans cligner de l’œil, monde aussi lâche qu’un chat sans bottes ou qu’un petit sans poucet. L’enfant qui naît porte les stigmates de toutes les horreurs qui l’ont précédé. Et qu’a-t-on fait pour l’en délivrer ? Rien, Rien que des riens. Alors ne vous étonnez pas si le crépuscule des dieux et des hommes est arrivé.

dimanche 14 avril 2024

le puits au fond du jardin • merci gérard…



 

Larcher, le gros président du Sénat, a dit : « Ça va mal finir ! ». Merci Gérard. Désormais, nous sommes deux à avoir compris la situation dans laquelle la macronie nous a plongés, situation dont nous ne nous remettrons pas.  Et si le dernier sondage consacre Bardella – 16 points d’avance sur les bébés de la crèche de l’usurpateur de l’Élysée – ce n’est que parce qu’une presque majorité de français réfléchissent et tirent des conclusions. Je suis rassuré que voir qu’il y a encore quelques individus pensant dans notre pays, l’homme ayant depuis longtemps rejoint le statut des animaux, sans en avoir l’intelligence. Si l’homme pensait intelligemment, l’enfant stupide, vicieux, malhonnête, pervers, au psychisme inabouti, qui sert de roi à la france – sa maman servant de reine –, alors que seulement 17% de votants lui ont accordé leur suffrage, devait être délogé du château et bouté hors de nos frontières, sur une île déserte par exemple, sans crouton de pain ni eau de Vittel. Si l’homme pensait intelligemment, il n’y aurait de guerres nulle part, la pensée nourrie et élaborée étant suffisamment pointue pour mettre à jour des solutions à tous conflits. Si l’homme pensait intelligemment, il ne consulterait ni la Bible, ni le Coran, ni la Constitution scélérate du troufion à la retraire pour guider ses pas. Il ouvrirait tout grand la porte entrouverte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. L’homme aurait alors enfin accompli le pas de géant qui lui assure son acceptation dans l’univers de l’adulte et le sort définitivement de la mélasse dans laquelle il surnage depuis le début des temps.     


samedi 13 avril 2024

le puits au fond du jardin • l’effarante invisibilité de la nature humaine…



 

Ici, une moins que rien, une islamiste fracturée, désaxée et tarée qui veut imposer son voile à son ex-futur patron et qui donne la nausée à la France entière, et là, un jeune homme de 24 ans qui va diriger la 4e de Mahler à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Monaco. Deux mondes qui s’affrontent. Deux mondent inconciliables. Deux mondes qui envoient aux oubliettes le fameux et stupide vivre ensemble. Les fractures ne seront jamais réparées. Les idées ne pourront jamais se concilier. Les actes seront toujours opposés et réglés à coups d’épées. Aucune politique, aucun roi, aucun héros, ne régleront le problème, car ce n’est ni l’ordre, ni la loi, ni l’exemple, ni la morale, ni les héros, qui transforment les désirs et les pensées. Seul Freud pourrait changer le monde si le monde imbécile, crétin et ignorant, ne le rejetait pas. La psychanalyse est la seule thérapie capable de montrer les réalités et de se débarrasser de ce rêve insensé dans lequel l’homme est plongé depuis le début des temps. Si Laura est morte et vit, lui, il est mort depuis toujours, sans l’espoir d’accéder à la connaissance qui pourrait dessiner son parcourt. Pauvre monde de crétin qui n’a jamais eu la capacité d’accomplir la moindre petite chose et qui se croit le plus malin parce qu’il a inventé l’intelligence artificielle pour combler son absence d’intelligence naturelle.  


jeudi 11 avril 2024

le puits au fond du jardin • qui pense ? qui est ?

 


 

En fait, si on exterminait définitivement les écologistes, les mélenchiens, les macroniens et les bayrousiens, on aurait résolu la quasi-totalité de tous nos problèmes, seulement – et c’est la condition fondamentale - après avoir bien voulu accepter de déconstruire le système et créer de toutes pièces un nouveau chemin conçu pour l’homme et son psychisme dévastateur. Faire la clarté dans nos pensées, dans nos idées, dans nos représentations de toutes choses, dont soi-même en particulier, serait la nouvelle convention entre le monde et soi, entre soi et notre soi. Débusquer et organiser les rapports en nous et l’autre, entre nous et notre autre autre, entre nous et tous nos autres autres qui se percutent et se traversent, permettrait de représenter différemment la représentation qui nous représente maladroitement sur la scène du théâtre fictif dans lequel nous croyons être les spectateurs. L’autre n’est pas puisqu’il est nous, notre projection imaginaire qui sait si bien faire illusion. L’illusion est le mal qui nous ronge dans ce monde d’illusions, de marionnettes, de soi-disant, de faux-semblants. Un plus un ne font pas deux. Le poisson rouge n’est pas rouge. On n'est que si l’on pense et qu’on le traduit par des mots. Qui pense ? Qui est ?   

mercredi 10 avril 2024

le puits au fond du jardin • les fuites du regard…



 

Hier, une collégienne de 13 ans a été agressée par quatre mineurs qui lui reprochaient de ne pas respecter le ramadan. Cet acte odieux est peu de chose. Il n’est que la reproduction d’une longue série d’actes semblables qui se succèdent chaque jour depuis une ou plusieurs décennies. Le monde regarde. Le monde s’apitoie. Le monde se garde bien de réagir, sauf les langues qui débitent âneries sur âneries et dévoilent leurs puantes compassions pour les victimes, mais surtout pour les assassins privés de punitions. Soit la majorité passe à 10 ans et l’agresseur, le violeur, le tueur est responsable de ses actes. Soit la majorité reste à 18 ans, et les parents sont les seuls responsables de leur caca de marmailles qu’ils ont osés propulser dans notre monde. Puisque ce même monde de crétins refuse toutes interventions de Freud dès l’embryon et pour toute la vie, il faut revenir au cachot sans télé, sans portable, sans toilettes, sans matelas, avec, pour seules nourritures, un vieux crouton de pain sec et un quart de verre d’eau. Et puis pourquoi ne pas bourrer au maximum les cellules en compressant 30 ou 40 individus au lieu de 3, comme on le fait chaque jour et depuis un siècle dans le métro. Le monde d’aujourd’hui est l’erreur fondamentale. On le dit moderne, à la page, au goût du jour, alors qu’il n’est qu’autodestructeur. Revenir à la plume d’oie, à la diligence, au ciné en noir et blanc, aux chorals de Jean-Sébastien Bach. Cette surabondance d’illusions conduit à la cécité et à la surdité. Et comme il est trop tard, il ne reste plus qu’à tourner le dos au monde et se remémorer les mots du géant : « Ça se reproduit ! Ça se reproduit ! », ceux de Dale Cooper « Je vous ramène à la maison ! » et de tourner les yeux à l’intérieur pour voir qu’en un seul coup, on en meurt d’effroi.