Le drame de l’homme, c’est l’ignorance, du bas au sommet de l’échelle. Le drame de l’homme, c’est son incapacité à comprendre les rouages qui font fonctionner sa machine. Le drame de l’homme, c’est le mensonge et le déni permanent. Le drame de l’homme, c’est son identification à la grenouille et au bœuf de La Fontaine, en voulant être le Dieu qu’il a inventé de toutes pièces, alors qu’il ne sait même pas qu’il serait Dieu lui-même s’il consentait à s’analyser pour relier son conscient à son inconscient qui le mène par le bout du nez. Il déteste, il vomit, il rejette Freud, alors que l’inventeur de la psychanalyse est le seul être - tous siècles confondus - qui ait apporté la solution à tous les problèmes. Si l’homme ne reste pas éternellement bloqué au stade d’adolescent boutonneux, voir bébé vagissant dans ses couches d’excréments, et accède enfin au stade adulte, il sera libre vis-à-vis de lui-même, capable alors de composer avec les autres pour former une société apaisée. Ce n’est pas le cas. Cela n’a jamais été le cas. Et l’on veut faire cohabiter des peuples dont les instincts sont à l’opposé. Erreur magistrale. Jamais l’homme ne sortira du bourbier qu’il s’est fabriqué sans l’aide de Freud et de sa thérapie psychanalytique - n’en déplaise à Onfray et sa pensée rétrécie -. L’homme doit impérativement pousser la porte du cabinet du thérapeute pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Ensuite, la vie sur la terre pourra enfin commencer.