Nouvelle-Calédonie. Et le pouvoir communique, discutaille, réuni, papote et se distrait comme il peut tout au long de ces journées interminables, minées par l’ennui, mais heureusement entrecoupées par les délirants délires de l’égérie, de la madone, de la déesse, de l’impératrice suprême du genre féminin frigidoïde : godiche Godrèche. Moi, je ne m’ennuie pas. Je note. Je renote et rerenote. J’observe et construis les éléments de base pour mon prochain roman ou peut-être mon prochain film ou plus sûrement mon prochain opéra dont le titre pourrait être : « Les Pantalonnades des Marionnettes diaboliques » J’honorerais ainsi la commande passée en mai 68 par la petite ville de Cityfolie où je passe chaque année mes vacances. De liens en liens, j’en ai oublié mon sujet qui était les mouvements de la langue qui émet des sons pour occuper le temps. Pour sauver notre peau du péril islamique et mélenchonien, les mots ne servent à rien. Ils n’ont d’utilité que chez le psychanalyste. Ici, sur le « cailloux », et de partout, il serait judicieux de retourner dans le passé et d’adopter la méthode du policier qui n’a pas hésité à tuer le voyou qui le menaçait d’un Opinel. Plus on en tuera, moins il y en aura. De temps à autre, il m’arrive d’être légèrement logique. Mais il est vrai, et je ne peux m’empêcher de répéter, que la meilleure et seule solution, est de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Si chacun suivait mon conseil, le politique qui est le seul ennemi de l’homme avec le loup et soi-même, n’aurait plus de raison d’être et nous retrouverions le paradis terrestre d’antan, sans la femme coupable, sans serpent visqueux et piquant, sans la pomme de la marâtre, et nous pourrions déployer nos doigts de pieds en éventail, allongés sur la plage d’Elbakabada, en regardant Isolde se dissoudre dans les flots et mourant ses dernières notes : « Homme, regarde derrière toi. Vois-tu que tu n’es pas toi ? «