Ce qui est invraisemblable, c’est
que les ministres de Barnier et Barnier lui-même ont été renvoyés dans leur foyer
par les idiots inutiles de l’Assemblée et que dès le nouveau Premier ministre
nommé, un vieux cheval qui mange à tous les râteliers, Rotailleau, le héros du
gouvernement déchu, a été le premier et le seul a rencontré le patron de Matignon.
Et voilà qu’aujourd’hui, Siegfried sera à Ajaccio pour baiser la pince de la
papauté et demain à Mayotte pour tenter de trouver des solutions pour que la
population décimée par Chido sorte la tête de l’eau, bien qu’elle n’ait jamais vécu
à l’air libre. Je me demande pourquoi ce Rotailleau se démène autant alors qu’il
vient d’être jeté comme un vulgaire paillasson. Censuré et sanctionné, il est
devenu le représentant officiel du Premier ministre et de l’enfant qui se prend
pour un président. Alors pourquoi pas lui ? Président et Premier ministre en
même temps, lui irait comme un gant et les fanas d’Opinel, et les violeurs de
vieilles dames, et les trafiquant d’amphétamines, et les disciples des islamistes,
trembleraient enfin et pris de vertiges, prendraient les jambes à leur cou pour
se cacher dans les forêts où les lions et les tigres pourraient se régaler à
souhait. Je crois que j’ai trouvé la solution et j’espère que vous serez
nombreux à me féliciter.
La lâcheté de Frédéric
Bonnaud, directeur de la Cinémathèque de France, est sans limites. Le plouc a
déprogrammé le chef-d’œuvre de Bertolucci « Le Dernier Tango à Paris »
qui devait être projeté ce soir, à 20 heures, parce que des associations de nanas
psychopathes ont menacé de l’émasculer s’il montrait sur l’écran blanc, Marlon
Brando violer d’une manière particulière la succulente Maria
Schneider. J’ai vu le film il y a plus d’un demi-siècle et je suis toujours en vie
et même, je ne me porte pas trop mal pour mes prochains quatre-vingt-dix ans.
Les réalités, et surtout la vue des chefs-d’œuvre, traumatisent fortement les
gens de notre époque où les cerveaux sont manipulés dès leur arrivée dans le
ventre de la femme coupable. La dictature des imbéciles et des ignorants –
souvent imbéciles-ignorants ou ignorants-imbéciles – lézarde, corrompt, dégrade
et torture la société où s’opposent bourreaux et victimes sans que personne sache pourquoi. La femme est devenue la bêtise même et l’homme le pauvre petit
con qui s’extasie devant sa puérile puanteur de soi-disant révolution. Les haines
se tariront, les guerres cesseront, lorsque l’homme sera enfin devenu homme et
lorsque la femme sera enfin devenue femme. C’est ce qui a toujours manqué à l’humanité.
Et pour réaliser ce rêve, rien de tel que de se rendre chez Freud pour y
pousser la porte de son cabinet afin d’y chercher son miroir, le trouver, s’y
regarder, s’y reconnaître et le traverser. Rien d’autre. Les restes ne sont qu’inutilité.