
On (ré)apprend donc que les occupants
des prisons de France – lieux où l’on enferme les méchants pour les punir – ont
reçu – comme chaque année - leurs cadeaux de Noël, le père Noël usant de tous
les moyens illégaux pour faire parvenir ses colis en mains quasi propres, au
moyen de drones et d’une armée de complicités, sous les yeux indifférents des
gardiens qui disent être impuissants, alors qu’ils sont chargés de surveiller et
de botter le cul des récalcitrants lorsque
cela devient indispensable. Ainsi, cette année, c’est plus 150 drones qui ont déversé
en une demi-journée, dans la cour de récréation d’une de nos prisons, multiples
paquets de cigarettes, de sachets de poudres blanches, des centaines d’opinels
toutes tailles, des fusils à canons sciés, des mitraillettes de la vieille Gestapo,
des kalachnikovs derniers modèles, des smartphones Android, et quelques autres
objets inoffensifs mais indispensables au confort des pensionnaires de leur hôtel
4 étoiles. Et l’autorité pénitentiaire ne pourrait rien faire contre cette
racaille ? Et les ministres de l’Intérieur et de la Justice, et le Roi de France,
ILS FONT QUOI ? Et si on transformait les prisons en cachots noirs et
plein de rats et qu’on remettait en vigueur les boulets de cinquante kilos aux
pieds des récalcitrants ? Et si les promenades ne faisaient plus partie
du programme ? Et si les repas n’étaient plus que de l’eau sale et du pain
sec comme Borne ? Il faut savoir ce que l’on veut. On ne peut pas être
dedans et dehors. Et si on vidait les prisons des étrangers et de tous ceux qui
n’ont pas commis de violences physiques ? Les délits financiers devraient être
punis par des amendes plus grosses que le bœuf de la fable et qui iraient
directement dans la poche de ceux qui ont été lésés et de ceux qui travaillent
pour une bouchée de pain. Et si on faisait en sorte que l’homme fasse grandir l’enfant
handicapé qui vit en lui ? Et si on construisait un monde d’adultes
conscients et responsables ? Il est vrai que c’est difficile puisque Freud
est considéré comme un moins que rien qui a couché avec sa mère ou sa sœur, je
ne sais plus, mais c’est pareil. Le maître de la psychanalyse est pourtant
notre seul sauveur. Si seulement le monde entier poussait la porte de son cabinet
pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y
reconnaitre et pour le traverser, les choses changeraient si vite que tous les
politiques et les obsédés du pouvoir, se retrouveraient au chômage pour l’éternité.
C’est si beau et si juste que personne ne veut tenter l’aventure. Il est vrai
que tous ces héros des viols et des guerres ont une trouille bleue d’un petit
bonhomme inoffensif qui a inventé un thérapie toute simple et d’une efficacité
redoutable pour vivre notre vie et ne pas la vivre mort comme c’est le cas de
la quasi-totalité des êtres, aujourd’hui.