Les prétendants au poste suprême poussent comme des champignons vénéneux. Parmi eux des macronistes reniant l’enfant Macron tel Judas reniant le Christ. Être prétendant, c'est déjà être peu recommandable. Celui qui désire le pouvoir ne peut être que vil et lâche puisqu’une fois sur le trône, il va trahir ses promesses et s’enivrer de la vie de débauche de l’Élysée. Faut-il être lâche, naïf, pitoyable et stupide pour se rendre aux urnes et y glisser dans leur fente, un morceau de papier cul. L’élection est un leurre pervers, un faux-semblant, une illusion, dans ce monde qui n’a jamais réussi à inventer la Démocratie. Je ne vote pas parce qu’il n’y a que moi qui sache ce qui est bien pour moi et qui suis en mesure de me satisfaire. Le groupe, la société, m’indiffèrent surtout quand je vois où ils en sont aujourd’hui : là où en est Macron, mais aussi Binoche, dans l’enfer de la descente dans le noir du trou au fond de mon puits. Depuis des décennies j’ai pour compagnon Sigmund Freud. Il m’a appris, comme l’a fait, dans un autre temps, mon professeur d’écriture musicale Charles Montaland, à me référer et à sublimer les fondamentales, ces fondamentales qu’ignorent les lois stupides que pondent indéfiniment les misérables politicards de tous bords et de toutes obédiences. Ce monde d’illusions consenties ne finira jamais puisque son ignorance, conduit l’homme à rejeter Freud chez qui, pourtant, tout le monde pourrait chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Hélas, il semble que c’est trop demander. Les charlatans ont encore de beaux jours devant eux.