Déjà cinq jours qu’il est parti dans les pays asiatiques. Hier, un ministre avouait qu’il ne savait pas quand il reviendrait, qu’il ne s’avait pas s’il reviendrait. Il est si bien là-bas, débarrassé des emmerdeurs, des conspirateurs, des complotistes, qui ne supportent plus son oisiveté, sa négligence, son laisser-aller et sa violence envers sa pauvre mère qui pourtant fait tout pour le cacher sous ses jupettes, entre deux tétés. Moi aussi, je ne supporte plus cet enfant au psychisme inachevé qui s’offre d’interminables balades avec l’argent de mes impôts. On nous le dit, on nous le répète sans cesse. La France est dans le gouffre. Les milliards de milliards que constituent sa dette font de nous la risée du monde et nous allons nous retrouver plus miséreux que les peuples de la grande Russie sous le règne du tsar Ivan le Terrible ou ceux de la Guinée Équatoriale sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. J’ai relu toute l’histoire de la France et aussi toutes celles des mondes. Le coup d’État, ça existe. N’est-ce pas le moment de le mettre en branle, avant que nous ne choyons brutalement dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin où nous aurons tout loisir pour réfléchir à notre connerie, parce que, de cet endroit, jamais personne n’est sorti.