Le groupuscule d’ultragauche, La Jeune Garde, menacé de dissolution, est sauvé. Il vient d’obtenir le soutien sans faille du fondeur en larmes Mélenchon et de ses alliés socialistes, communistes et écolos. Ensemble, tous ensembles, ils vont pouvoir marcher sur l’Élysée, pendre l’enfant au psychisme inabouti et s’installer dans la salle du trône pour y officialiser la nouvelle République islamiste, guidée par la charia. Et les Français qui dorment depuis Charles Martel, vont regarder leur destin se fracasser sans même arriver à bouger le bout du petit doigt de leurs petits pieds handicapés. Et les mêmes hideuses gauches d’affirmer qu’il ne s’agit que d’un petit fait divers sans importance, comme le jour où l’escargot que ma grand-mère Florine élevait pour donner du gout à sa soupe d’orties est entré en collision avec un poids lourd de dix-huit tonnes qui a fini sa course dans le mur de son voisin Perrin ou Boiton, je ne sais plus. Mais pourquoi les enfants et petits-enfants des gaulois sont-ils si pleutres, si lâches, si peureux ? C’est sans doute Debussy qui a raison quand il évoque, dans « Les amours contrariés de Pelléas et Mélisande aux longs cheveux bouclés », un nuage de grêle asiatique qui s’est abattue sur la France à la mort du précité Martel, faisant éructer la ville de Dijon et épandre sa moutarde jusque dans les sous-sols du château du chanoine du Kir. Il ne s’agit, là aussi que d’un tout petit fait divers, qui aura tout de même changé l’humanité, les pantins en bois de frêne portant la cicatrice du glaive magique de Siegfried – fils naturel des jumeaux Sieglinde et Siegmund, eux même fille et fils de Wotan, Dieu des dieux qui descendait régulièrement, par la grande échelle, copuler avec quelques humaines - s’étant soudainement métamorphosés en des brouillons de buissons fanés se décomposant au bord des autoroutes épuisées.
Ce jour étant un jour de deuil où le français se voit interdire de faire travailler son esprit, je n’ai pu écrire que ces bribes de rêves plus vraies que toutes les réalités qu’on m’a apprises et qui se sont révélées des mensonges qui auront construit ma vie dans l’autre sens, pas celui-là, l’autre. Heureusement, depuis, je me suis déconstruit pour enfin me construire selon moi et mon moi qui n’appartient qu’à moi.