Les morts se succèdent depuis que l’on a inventé les vivants. Mais quand celui qui disparait est un homme de génie, un homme qui a su regarder, voir, écouter, entendre, et refuser toutes les ignorances, il est difficile de croire que les putes et les pitres de LFI, les caprices du roi de France, les bavardages et enfumages des élus, les guerres de Zelenski, les courbettes au Hamas, les sexes égarés, les peuples agenouillés, les crétins de France Inter, les faux-semblants qui habitent les cranes vides, aient la moindre importance. David Lynch est mort. Il était Bach et Mozart, Voltaire et Hugo, le digne successeur du grand Alfred dont ils avaient en commun une compréhension aigüe de la psychanalyse de Sigmund Freud, le seul humain qui ait disséqué les rouages complexes des psychismes. En place de citer ses films – des chefs-d'œuvres incontournables - , je préfère revoir Dale prenant Laura par la main et me répéter en boucle leur échange : « Où me conduisez-vous ? » « Je vous ramène la maison ! » Tout est dit. Tous, nous n’aspirons qu’à une seule chose, retourner à la maison, retourner d’où on vient, dans le ventre maternel duquel la femme coupable nous a éjecté violemment sans même se préoccuper de notre propre avenir et de notre propre existence.