Comme le monde entier l’avait prévu – sauf Macron et ses copier-coller ahuris et abrutis – Boualem Sansal n’a pas été gracié par le dictateur d’Alger. Et maintenant ? Les drones et les missiles sont-ils prêts à décoller ? L’armée de terre a-t-elle mis la baïonnette au bout du fusil ? Les services secrets sont-ils prêts à enlever le tyran et sa cour et à les jeter aux requins dans le bleu Matisse de la Méditerranée ? Bonisseur de la Bath est-il sur son trente-et-un pour ramener vivant Sansal dans ses foyers ? L’enfant de l’Élysée va-t-il enfin s’occuper de la France et déclencher une guerre sans pitié contre ceux qui nous insultent et nous humilient ? Très franchement, c’est le contraire auquel nous allons assister. La lâcheté de ce pouvoir est telle, qu’il va continuer à s’agenouiller devant les terroristes criminels en ignorant le prisonnier. C’est tout de même plus facile d’insulter Poutine à distance. L’enfant, au psychisme inabouti, rêve de la guerre. C’est l’occasion ou jamais. Sur l’autre rive, il y a un pays arrogant. C’est le moment. Et pourquoi – à part Europe 1 et Cnews – les différentes presses ignorent-elles le sujet ?
Borne a félicité les enfants qui ont eu leur baccalauréat. Elle s’est félicitée du bon niveau des petits français. Je ne suis pas si sûr que ce soit une réussite quand on sait que l’immense majorité des candidats n’ont JAMAIS entendu une note de Jean-Sébastien Bach, non JAMAIS vu une pièce de Racine, n’ont JAMAIS lu un livre de Kafka, n’ont JAMAIS assisté à un opéra de Richard Strauss, n’ont JAMAIS observé un tableau de Modigliani, n’ont JAMAIS vu un film de David Lynch, et ne savent pas qu’après le chiffre 9, il y a les dizaines, les centaines, les unités de mille, les dizaines de mille, et beaucoup d’autres suites. Et puis, sait-on de combien, cette année, les notes ont été relevées ? Enfin, pourquoi ne se pose-t-on pas la question de savoir pourquoi ceux qui ont réussi le bac, puis les concours des grandes écoles, sont-ils si bêtes et si peu intelligents. Nous avons tous un exemple flagrant sous nos yeux. Tournons-les du côté de l’Élysée.