Franz Kafka était un sublime écrivain qui a inventé le kafkaïsme – comme Freud a inventé la psychanalyse -, qui est un mouvement social et psychique qui détruit la logique des corps en les métamorphosant en des illogismes incompréhensibles, comme Kafka lui-même qui, un beau matin, s’est réveillé dans le corps d’un monstrueux insecte, ce qui l’a contraint à finir ses jours parmi les mouches, les guêpes et les moustiques-tigres. C’est ce qui nous arrive à tous en cette période de déchéance où nous voyons l’enfant au psychisme inabouti et ses soumis, fondre et se rétrécir comme le corps de Jeanne d’Arc sur le bûcher, la gauche se métamorphoser en mouvement terroriste et la droite, vomie depuis des siècles, acclamée et portée sur les marches du pouvoir. Et nous voyons aussi, ce qui est peut-être le pire – quoi que ! -, dans le pays des cowboys et des indiens complètement abrutis, deux très vieux vieillards séniles, gâteux, en fin de vie, se disputer le pouvoir suprême et s’apprêter à se battre en duel, cette nuit, et jusqu’à ce que mort s’en suive. Et la question est : « Comment le vieux vieillard Biden va-t-il pouvoir rester debout durant une heure et demie, sans s’effondrer avant d’être conduit au cimetière ? » Cette terre est infectée de toutes parts et les pantins sans ficelles qui l’occupent depuis des éternités et qui attentent le Sauveur – Jésus ayant lamentablement échoué -, ne comprennent toujours pas que la solution à ce désastre inégalé est tout proche d’eux, je dirais même, en eux : Freud et sa thérapie psychanalytique pour tous, seule traité sans lois qui peut les sauver. L’homme sera passé à côté de l’homme et personne ne lui donnera une autre chance.
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