Ça n’a pas commencé et ç'a commencé. L’ouverture des portes est prévue pour demain à 19h30. Et voilà qu’hier, il y eut déjà quelques petits cerveaux vides qui ont bousculé le ballon rond, l’ovale aussi et qu’aujourd’hui se manifesteraient quelques tireurs de cibles. Paris, déjà sous surpression, ira demain jusqu’à la mort par étouffement. Même dans Berlin sous les bombes, on était plus libre de nos mouvements. On sacrifie la marche du monde pour quelques muscles en farces d’os de lapins. C’est ce qu’on appelle les jeux du cirque où se bousculent les numéros que Pinder et Amar ont abandonnés en raison de leurs nullités. La vie s’est arrêtée. Les postes et les télés en ont oublié la dette, les forfaitures mélenchionistes, l’invasion des islamistes, les délinquants juvéniles, les marmites de femmes violées chaque minute, l’ignoble atteinte à la liberté d’expression en interdisant C8, et toutes les inventions sordides des politiques pour aboutir – c’est imminent – à la pire des dictatures. Ils ont même osé supprimer pendant quinze jours la série centenaire – Plus Belle La Vie encore Plus Belle –, qui est le seul moment de bonheurs des vieux enchaînés dans les mouroirs que sont les maisons de retraite et les EHPAD. C’est lâche et scandaleux. Oui, lâche et scandaleux ! Si les jeux du cirque changeaient les pensées, donc les comportements, ça se saurait. Non seulement ils ne changent rien, mais ils apportent l’illusion, l’illusion que l’homme se surpasse alors que depuis les débuts de l’humanité, il n’est resté qu’un petit enfant qui réclame, de 0 à 110 ans, le retour sous les jupes de sa maman et rien d’autre que cela. Ce sont les jeux de l’esprit qu’il faut inventer, afin de développer considérablement la pensée pour pouvoir entrer dans les psychismes, les seuls qui conditionnent nos vies. On ne le fait pas et c’est pourquoi le monde n’est peuplé que de psychopathes qui vivent à l’intérieur d’un vaste hôpital psychiatrique sans psychiatres.
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