Borne est bornée et ce n’est pas un jeu de mot. Son discours
sur la crise essence date d’avant JC et n’aura aucun impact. Elle attend
mercredi, le lendemain de demain mardi - jour de grève générale - pour dégainer
- je ne savais pas qu’une femme avait la capacité de dégainer - le 49-3, une
formule magique qui met en application les désirs les plus fous du Roi et
auxquels la loi ne peut s’opposer puisque la 49-3 est inscrit dans la constitution
scélérate pondue par le général.
Micron
II Roi de France enfant ado inabouti aura encore gagné. Micron II marche à fond
pour la voiture électrique comme il marchait jadis à fond pour l’arrestation et
la condamnation des centrales nucléaires. Et son cœur généreux va donner 7 000
euros aux démunis qui en gagnent 400 par mois pour qu’il puisse s’acheter le jouet.
Et, en plus, il va leur faire la faveur de payer cette chose imbécile à crédit :
100 euros pas mois pendant 40 ans. Super n’est-ce pas ? Moi, je m’achèterai
de suite une voiture électrique le jour où elle sera à 15 000 euros, où elle
aura une autonomie de 1000 kilomètres, où le plein ne dépassera pas 80 euros et
où on trouvera des pompes à jus tous les kilomètres, sur routes comme sur
autoroutes. Ce n’est donc pas pour demain et ce n’est pas grave parce que la
voiture électrique est l’erreur ajoutée à la liste des innombrables erreurs
commises par Micron II et ceux qui lui ont succédé. Et l’autre ! Le grognon
aboyeur Mélenchien qui hier a échoué en réunissant 30 000 voyous qui - une fois
encore - ont saccagé Paris et insulté la police. Moi qui ai participé à Mai 68
et qui ne le regrette pas, je n’ai pas vu des manifestants, mais des petits,
grands et gros cons - des chiens-chiens méchants - désœuvrés qui couraient dans
tous les sens pour provoquer je ne sais qui et je ne sais quoi. Ce sont les
parisiens, privés régulièrement de leurs rues, qui devraient descendre dans la
rue et crier « allez manifester ailleurs ! » Mais pourquoi les
manifestations n’ont-elles jamais lieu autour des ministères et de l’Élysée ?
Bloquer ces lieux de malheurs jusqu’à ce que, morts de faim, les occupants
sortent les mains levées et se rendent au peuple qui pourra les châtier. En
2022, après la Guerre de Cent Ans et la Retraite de Russie, les choses ne sont toujours
pas au point. Le seront-elles un jour ? Je ne crois pas, l’immense majorité
prenant le chemin du noir du fond de mon puits au fond de mon jardin où s’entassent
les vivants morts mais aussi les morts vivants. Vivre, c’est difficile. Ça s’apprend !