jeudi 27 juillet 2023

vu à travers le tube • de choses et d’autres…

Dans la ville où j’habite - dont je tairai le nom tellement elle me fait honte - on nous annonce deux concerts ce vendredi. Je me réjouissais déjà d’entendre le Philharmonique de Berlin ou Wang ou Caruso. Non, il ne s’agit que de Santenza et WOoodZ qui vont vociférer leurs compositions originelles. Ils ont appris la musique dans les supermarchés des clés à molette. Ici, la culture s’affiche en grosses lettres. Et ça marche. Mieux, ça court !

 

Kim Jong-un expose ses nouveaux missiles. Il en fait aussi exploser quelques-uns pour vérifier leur efficacité. On ne peut lui reprocher de s’armer jusqu’aux dents quand on sait que Macron et Biden voudraient bien goûter à sa chaire dodue. Cet homme est prévoyant.

 

Ndiaye est nommé Ambassadeur de la France au Conseil de l’Europe. Poste inutile qui lui permet de la continuité dans son salaire. Le Roi de France reclasse toujours ses amis dans la détresse.

 

Pour Rousseau - pas lui, l’autre - le feu et la chaleur proviennent de la consommation de viande.  On savait Rousseau dérangé du ciboulot. Mais là ! Y a-t-il un psy - freudien - dans la salle ?


mercredi 26 juillet 2023

vu à travers le tube • des jeux et des héros…

Dans 1 an aujourd'hui, sera le départ en fanfare de la grosse farce, de la splendeur du déni, du triomphe du mensonge : les jeux de l’Olympe où les muscles piqués sont savamment modelés. Les héros vont inonder le monde et les pies vont nous raconter que ce moment est unique pour la fraternité et la gloire du sport qui efface les différences politiques, religieuses, ethniques, philosophiques et toute la longue suite. Dans cette immense tragédie, le sport n’est que prétexte, les enjeux financiers et personnels pour le sommet du gratin primant de loin sur l’exploit des muscles humains. Je ne vous en ferais pas un dessin puisque Mbappé, le héros de légende qui défit tous les économistes et tous les banquiers, est le modèle même de l’indécence qui va nous être infligée. Qui va payer ce scandaleux saccage ? Vous et moi, comme le veut la Constitution scélérate du Général.

 

Mes héros - les miens à moi - à ce jour, sont la jeune Wang et le vieux Metha qui ont triomphé, comme jamais qui que ce soit a triomphé, à Verbier, il y a quelques jours. Si vous ne connaissez pas et ne savez pas de qui il s’agit, retournez à l’école et posez la question à l’instituteur, si, bien sûr, vous trouvez une école, mais aussi un instituteur.

mardi 25 juillet 2023

vu à travers le tube • ordre, ordre, ordre…

« Ordre ! Ordre ! Ordre ! » a dit par trois fois le Roi de France, lui qui est le champion du désordre de la pensée. S’il avait la capacité de mettre la France en ordre, les voyous seraient en prisons, les juges seraient châtiés, l’échelle des salaires seraient réinventée, Mbappé serait rémunéré au niveau d’un moniteur de sport, les parents seraient responsables du comportement de leur marmaille, les mères aux foyers seraient rémunérées au niveau d’un cadre en entreprise, les promesses non tenues des politiques seraient sanctionnées sévèrement, les religions ne sortiraient pas de la maison, les trains partiraient et arriveraient à l’heure, Mozart, Renoir, Mallarmé, Hugo, Wagner, Ligeti, Verne, seraient les piliers de l’éducation, Freud entrerait dans toutes les institutions, l’homme apprendrait à penser par lui-même, le sexe masculin serait le pénis, le sexe féminin serait le vagin, l’enfant serait conçu grâce à l’interaction entre les deux, les formes différentes ne pourraient s’exercer que dans les passages souterrains, la France n’aurait pas de Roi, elle serait régie par le parlement et seulement par le parlement avec référendum sur tous les sujets. Voilà ! L’ordre n’est pas pour demain, cher Roi de France, alors, s’il te plait, cherche ton miroir et si tu le trouves, regarde-toi bien : jamais, tu ne pourras le traverser, ton psychisme n’est pas encore né.


lundi 24 juillet 2023

vu à travers le tube • la police va-t-elle avoir raison du roi ?

Si l’on compare la violence des voyous qui ont tout cassé pendant huit jours et qui cassent tout depuis très longtemps sans que qui que ce soit mette fin à leurs agissements, si l’on considère qu’ils utilisent des armes pouvant atteindre à la vie des policiers, la prison pour deux d’entre eux, victimes des conséquences de cette situation irrespirable et exaspérante, est une lâcheté purulente de la Justice et une anomalie scandaleuse de la Constitution dictatoriale du Général. Et pendant que les intéressés, vilipendés par Mélen le père des chiots et des chiottes, font grève, leur ministre de tutelle est sur les plages de Nouvelle-Calédonie. Gloire au courage de Laurent Nuriez, préfet de Police de Paris qui a déclaré qu’un policier n’avait rien à faire en prison. J’espère que la grève va durer et mettre le Roi de France devant ses responsabilités. On ne peut pas être un ado inabouti psychiquement et prétendre gouverner la France.

dimanche 23 juillet 2023

le puits au fond du jardin • c’est foutu…

Je suis pessimiste - très -. C’est ma nature. Cela vient du fait qu’une femme m’a violemment éjectée de son ventre et m'a laissé nu sur la terre, exposé aux vents, aux pluies, aux tonnerres et aux éclairs. Si je pouvais un retour en arrière, je l’étranglerais avec la ficelle qui m’attachait à elle, surtout que je n’ai jamais demandé à venir sur cette terre où dominent le mensonge et la lâcheté et que rien qu’oser le mentionner annonce la pendaison par les pieds ou l’écartèlement par quatre veaux prématurés. J’ai appris, durant de longues années, que l’homme commence à vivre seulement dès l’instant où il connait parfaitement les rouages entre son conscient et son inconscient. Je le sais parce que j’ai poussé la porte du cabinet de Freud - ce que peu ont fait et c’est pour cela qu’il y a peu d’humains - pour y chercher mon miroir, pour le trouver, pour m’y regarder, pour m’y reconnaître et pour le traverser. Depuis un certain temps, de l’autre côté, je vois la vie telle qu’elle est et non pas à travers le filtre déformant imposé par l’inconscient. Ce que je vois est laid, pitoyable, irrespectueux et infâme. La chute de cette civilisation est irrémédiable parce que les quelques décideurs sont des cerveaux pourris pour ne pas avoir appris. L’ignorance aura été le poison implacable de cette dernière ère. C’est presque fini et il n’est pas sûr qu’une nouvelle ère commence un nouveau circuit, l’univers ne supportant plus l’homme destructeur et idiot comme un poireau décapité et sans queue. Lorsqu’un pays est dirigé par un chef qui ne différencie pas les sexes et que ses godillots sont pratiquement tous dans la même situation, je ne vois pas le point d’aboutissement. Je ne le vois pas parce qu’il n’y en a pas. C’est irrémédiablement foutu.        


samedi 22 juillet 2023

vu à travers le tube • sexualité et aberration…

L’homosexualité n’est qu’un inaboutissement du psychisme qui empêche de faire les différentiations entre les sexes. Confier la jeunesse de France à Gabriel Attal me parait considérablement indécent.

 

Il y a 13 ans, Jean Lassalle, aurait violé une femme enceinte dans un hôtel de Bordeaux. Et c’est aujourd’hui que la présumée victime porte plainte. On ne nous dit pas si l’acte odieux a eu lieu à la réception de l’hôtel, au bar, dans l’ascenseur, dans les escaliers, dans les toilettes de la réception ou dans la chambre du désigné coupable. Si c’était dans la chambre du député, qu’y faisait-elle ? J’espère que Lassalle va porter plainte pour diffamation.

 

Ce matin, sur Europe, un automobiliste électrique a expliqué que pour son départ en vacances, il a dû s’arrêter trois fois pour recharger les batteries et qu’il a mis sept heures trente au lieu de six pour arriver à destination. De plus, son voyage lui aura couté 15% plus cher que s’il avait pris sa vieille voiture diesel.  Le progrès est en marche et on nous dit qu’on ne doit pas s’y opposer. Je me demande pourquoi j’écris ceci. Je n’ai pas de voiture, donc je m’en fiche. Moi, je prends le TGV, l’avion supersonique, le paquebot, et le plus souvent mes pieds. Avant de finir ma trop longue vie, j’ai envie de m’acheter un âne et une charrette pour me promener le dimanche.   

vendredi 21 juillet 2023

vu à travers le tube • des pantins et pantines au verbier festival…

Il fallait profiter du maniement des pantins et des pantines pour mettre Ménard à l’Intérieur. Violant la loi, il a refusé de marier blanc un algérien en situation irrégulière. L’individu vient d’être expulsé. Selon les pantins, les pantines et leur manipulateur, c’est TRÈS difficile d’expulser. Ménard a prouvé le contraire. Le discours de Pape, viré de la bande, aura été un moment d’anthologie consacré aux vertus du mensonge et du déni. Ses auto-félicitations et ses auto-congratulations auront été un moment sublime de théâtre cornélien et auront donné raison au célèbre adage : « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! ». Il reste tout de même Dupond-M., le gros porc qui traîne sa graisse et qui gobille ses yeux pour faire croire qu’il réfléchit. Il va bientôt falloir remanier le maniement. Et ça va venir plus vite que vous ne le pensez.

 

Après le triomphe Wang/Metha au Verbier Festival, le ton change et devient désagréable. Hier, l’orchestre répétait la 5e de Tchaïkovski, le 3e concerto pour piano de Beethoven avec Maria Joao Pires pour soliste et l’ouverture de Coriolan du même Beethoven. Et cela aura été l’affolement le plus complet pour les musiciens. Le chef invité ne sait pas diriger. C’est son assistant qui, dans son dos, impulse les mouvements et donne les départs. Qui pourrait s’en étonner puisqu’il s’agit d’un des plus grands des ténors du siècle dernier, un musicien accompli, un homme de métier, mais un grand monsieur qui n’a pas su s’arrêter au bon moment. C’est de Placido Domingo dont je vous parle. Âgé de 82 ans - il aurait plus, selon certains - le passage de sa voix de ténor à celle de baryton, n’ayant jamais été vraiment apprécié, sa direction d’orchestre n’ayant jamais enthousiasmé, il est, aujourd’hui, un fantastique promoteur des jeunes voix. Peu de gens comprennent pourquoi il continue à se fourvoyer sur les planches et à la tête des orchestres les plus prestigieux. Il a été un immense ténor qui a tout chanté avec une aisance et une musicalité que tous les ténors du monde peuvent lui envier. Alors, pourquoi ? Pourquoi le Verbier Festival l’a-t-il engagé ?     

jeudi 20 juillet 2023

vu à travers le tube • ce qui me hérisse…

L’Ukraine, je m’en fous. La canicule, je m’en fous. Les cons qui vont prendre des cancers sous le soleil, je m’en fous. Le prix des pois chiches, je m’en fous. Ce qui me hérisse - ce qui m’intéresse -, c’est que le Roi va (re)manier ses ministres inexistants alors que l’urgence est que les français (re)manient le Roi avec un grand coup de pied au cul qui l’éjecte de la planète. Ce qui me hérisse, c’est que l’ignorance soit devenue le mot d’ordre des lieux d’enseignements. Ce qui me hérisse, c'est que la pensée humaine se soit volatilisée et que plus personne ne pense à penser. Ce qui me hérisse c’est que Freud ne soit pas enseigné dès la maternelle et que sa thérapie psychanalytique soit rejetée comme un danger pour l’humanité alors qu’elle est le lien indispensable qui créée la vie, la vie en toute liberté. Ce n’est pas que les peuples n’ont rien compris, c’est qu’une petite poignée d’imbéciles malins et crétins, savent admirablement évincer ce qui pourrait faire qu’un enfant puisse devenir un homme. Avec l’ignorance, c’est l'inaboutissement du psychisme qui s’est emparé de la folie des hommes.  

mercredi 19 juillet 2023

le puits au fond de mon jardin • le petit con qui fait jouir les grands dadais…

 



 

Partira. Partira pas. C’est fait. Non. Si, peut-être ! Et si on arrêtait de nous faire chier avec Mbappé qui n’est qu’un petit con qui court après un ballon et à qui on administre chaque soir, pour lavement, un camion de pièces d’or afin de faciliter sa digestion. Il y a peut-être plus intelligent à regarder, à voir, à entendre, à toucher et à sentir sur cette terre de dégénérés. Ce matin, à 10h54, alors qu’Elektra reconnaissait son frère, un rayon de soleil est tombé sur le regard d’Oreste. Je n’avais pas fermé les rideaux. L’instant fut beau. La vie était là sous mes yeux. Pourquoi le monde accepte-t-il d’être aveugle, sourd et froid comme un réfrigérateur usagé ?

vu à travers le tube • le (re)maniement…

Remaniement. Remaniement pour qui et pour quoi ? Comment peut-on remanier quand on ne sait pas manier ? Est-ce que l’inabouti psychique Pap Ndiaye va être remanié ? Et Schiappa, l’égérie d’Hanouna, va-t-elle sauter comme quand elle joue à saute-mouton à défaut de saute-macron ? Qui va oser entrer dans ce gouvernement de moutons lèches-cul ? Et si remaniement il doit y avoir, le premier à prendre la porte ne devrait-il pas être le commandant, celui qui a brisé son navire sur les récifs, celui que quelques français sans cervelle ont élu Roi de France ? Le monde est malade. La politique agonise et va suivre incessamment Birkin. Ce n’est pas pour des hommes qu’il faut voter, mais seulement pour des idées claires, simples et applicables. Les discussions, les colloques, les tables rondes, les débats, sont des erreurs mortifères, d’où ne sort que du poison. L’idée ne sort pas de la discussion entre deux personnes, mais du lien que chacun de nous peut faire entre un œuf de poule et un bédouin dans le désert. Le train n’est plus sur les rails. La question est : « Que faire en priorité si l’on considère que le train pourrait être utile aux rails ? » Faire avancer une société, c’est se poser des questions. Se poser des questions, c’est tout un apprentissage. Et, c'est bien pourquoi je réitère. Tout le monde, de 12 à 112 ans, devrait pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Rien d’autre. Vraiment rien d’autre.     

mardi 18 juillet 2023

le puits au fond du jardin • l’opéra est mort, jane aussi…



 

Le 69e Festival Puccini au Teatro Torre del Lago à Viareggio (Italie) a programmé pour son ouverture - le 14 juillet - l’opéra de Puccini - évidemment - « La Bohème ». La mise en scène n’était pas du goût du chef d’orchestre, Alberto Veronesi, qui, pour marquer sa désapprobation, a dirigé l’intégralité de l’œuvre, les yeux bandés. Cela lui a évité de voir de nombreuses horreurs. Le public - crétin comme souvent - a sifflé le chef et pas le désorganisateur de la scène. Aucun opéra, au monde, ne devrait être donné sans un accord total entre le chef - qui reste le seul patron - et le metteur en scène, Si l’opéra meurt - il est sans doute déjà bien mort depuis longtemps -, c’est parce qu’on y voit que des mises en scène au goût du jour, qui, on le sait, sont devenues des débilités pour maisons de fous. Mais - je peux l’attester étant souvent dans les salles - le public n’est plus capable de siffler et de quitter sa place dès les premières mesures avec le fracas que cela impose.  Mais, il n’y a pas que ça. Il y a aussi des ténors et des soprani qui miaulent leurs aigus comme Jane Birkin. L’opéra est devenu insupportable, non pas par manque de moyens financiers, mais seulement par manque de talents, par manque de chanteurs musiciens, par manque de chanteurs comédiens qui n’ont jamais appris à jouer sur les planches.  L’opéra ce n’est que du théâtre chanté et Offenbach avait bien raison lorsqu’il demandait à ses interprètes d’être avant tout des comédiens avant d’être des virtuoses de la glotte.

 

Jane Birkin, ai-je écrit. Peut-on me dire ce qu’a fait cette femme pour que sa mort provoque tant d’éloges ? Mauvaise comédienne, détestable chanteuse, il est vrai, et je le reconnais volontiers, qu’avec le pervers Gainsbourg, elle a fait Charlotte. Rien que pour cela, elle a peut-être mérité qu’on se souvienne d’elle !  


dimanche 16 juillet 2023

vu à travers le tube • la gauche crasse…

Libé, un des journaux de la gauche crasse - toute la gauche est crasse - lu par des crasseux, s’attaque à Franck Ferrand, un des meilleurs conteurs des histoires de l’Histoire de France, parce que, Franck Ferrand, qui travaille étroitement avec Valeurs Actuelles et Cnews, deux médias catalogués à l’extrême droite et qui ne cache pas son amitié avec Zemmour, commente le Tour de France sur une chaîne publique donc gauchiasse. Je me permets d’écrire ce que je pense et d’exprimer mon dégoût profond et vomitif pour toutes les gauches du monde parce que toute ma vie - toute ma très longue vie - j’ai été socialiste et que je le suis toujours et farouchement toujours. Mais voilà ! Je suis le seul survivant de ce parti qui a disparu il y a près d’un demi-siècle et orphelin, abandonné dans la jungle de la débilité, je me trouve - heureusement - très souvent en accord avec Kelly, Pina, Bock-Côté, Zemmour, Maréchal et Le Pen. Leur bon sens me convient et si les socialistes ne s’étaient pas honteusement sabordés, il me semble qu’eux et eux auraient sans doute pu faire bon ménage, sans obligatoirement se marier et avoir d’effroyables rejetons voués à être des incultes ignorants au psychisme fracassé, comme Macron, Borne et les autres. Je ne parle pas de Mélenchien que je place, avec ses chiots et ses chiottes, dans la cage aux poulettes du cirque Pinder. La chaleur qui monte sans cesse me réjouit profondément. Les vieux vont crever. Les immeubles vont se lézarder et s’écrouler sur les cons qui les habitent. L’eau va disparaître. Le feu va triompher. Le monde va enfin exploser et faire place au silence et au vide si reposant. Mon seul regret c’est que j’ai déjà pris mes places pour Lucerne et pour le Deutsche Oper à Berlin. Je me demande qui va bien pouvoir me les racheter puisque le monde ne sera plus monde ! Je me tracasse pour rien. Je n’y serai plus, non plus !

samedi 15 juillet 2023

vu à travers le tube • hier à la télé…

Hier, la télé était en direct de Verbier pour l’ouverture de son festival. Zubin Metha et Yuja Wang. Waouh ! Le sommet. L’autre télé, celle du service public, était en différé de la tour Eiffel. Un Orchestre national et son chef à raz les pâquerettes et des solistes qui se demandaient ce qu’ils venaient faire ici. Une fois encore, on a voulu rendre la musique classique populaire. Elle est populaire. On l’a rendue indigeste. Le matin, dans toutes les télés, les crapauds et les crapettes ont vu des gens déguisés en militaires - comme dans La Grande Duchesse - sur de la musique pompeuse à souhait. Je n’ai pas regardé. Il me reste encore un peu de dignité. J’ai écouté mon vieux vinyle de La Femme sans ombre dirigé par Böhm, le père de celui qui a épousé Sissi dans les grands écrans blancs de cinéma. La farce est finie. Celles qui sont en cours et celles qui vont débarquer vont vous terrifier. Bon courage à tous.  


vendredi 14 juillet 2023

vu à travers le tube • hier, aujourd’hui et la meute…

14 juillet. Les feux d’artifices, les bals au bord de la Marne, les rencontres inopinées, la remise en mémoire, qu’un jour les français ont eu la bonne idée de guillotiner leur Roi et sa femme qui le trompait. C’est tout. Rien d’autre.

 

Hier, j’ai vu « La Femme sans ombre » à la télé. Devant le génie de Strauss (Richard) et d’Hofmannsthal, la stupide kermesse de quartier des Champs-Élysées, qui va occuper toutes les télés toute la matinée, parait bien désuète, inutile et insultante par la présence permanence du comédien amateur qui joue dans la pièce du théâtre de Guignol, « Voilà ce que sont devenus les hommes ! »

 

Après avoir félicité les casseurs, Mélenchien et ses chiots demandent à ce que vous et moi, payons les réparations causées par les voyous, de notre propre poche. Cette meute canine est une sacrée salope. 


jeudi 13 juillet 2023

vu à travers le tube • dans les allées du cimetière de l’opéra…

Hier, sur Facebook, j’ai participé à une conversation qui traitait de l’opéra-comique qui n’est pas toujours comique. J’ai osé mentionner l’indigence, la bêtise et le ridicule des dialogues parlés dans le "Carmen" de Bizet qui a beaucoup trahi Mérimée, alors que Guiraud avait mis ses dialogues en musique et que c’était fort beau. Mais, on préfère, dans le monde entier, écouter ânonner des artistes lyriques qui sont incapables de jouer un texte parlé, ce qui agace profondément le public et rompt le lien indispensable à la cohésion de la pièce chantée.  Je me suis attiré les foudres de dizaines de « puristes » dont certains font la pluie et le beau temps à l’opéra, ce qui explique sans doute pourquoi ce genre est tombé en désuétude - pas pour moi, évidemment - et que les opéras ferment leurs portes progressivement, faute d’attractivité et donc de subside. J’ai l’habitude. Mon monde n’est pas celui de ces gens, ni des autres d’ailleurs. Je ne vis que dans mon moi et jamais je n’en sors, connaissant trop les horreurs de l’extérieur. Je sais, par exemple, que le Roi de France ne parlera pas à ses moutons ni à ses crapauds en ce 14 juillet où l’on fête le jour où il y aurait eu une révolte, des têtes coupées et la future arrivée d’un petit corse, par la taille, mais aussi par le reste. Le Roi ne parlera pas parce qu’il n’a rien à dire et que s’il disait quoi que ce soit, le feu de Loge embraserait la France entière. Moi, je suis content. Je déteste ce type. Le voir et l’entendre me donne la nausée et je suis obligé de rester couché toute la journée. Et ça, très franchement, ce n’est pas marrant !