Je le répète tous les matins. Cette fois ce n’est pas moi qui le dis. C’est Salvini, le vice-chef du gouvernement italien. Après ses propos sur son désir d’envoyer ses armées en Ukraine, il pense que notre enfant au psychisme inabouti « devrait aller se faire soigner ». Je le pense aussi. Mais voilà : une thérapie psychanalytique freudienne, ça dure toute une vie, et avant qu’il ressente un progrès, l’enfant est tellement atteint, qu’il faudra bien attendre deux ou trois décennies. Ce sera trop tard. Les ravages ont déjà commencé. Et au moment de son départ, dans trois ans, la vapeur ne pourra plus être inversée. Une petite particule du peuple a posé son derrière royal sur le trône. C’est la totalité des français qui vont payer.
Un enfant ne peut naitre que d’une femme et d’un tout petit et très léger coup de pousse masculin. L’enfant est la chair de la femme, la chair de sa mère et c’est à sa mère à se démener pour le conduire jusque dans le monde des adultes où l’on en voit plus un seul. Quand le couple parental ne peut plus se supporter, il a recours au divorce pour que chacun retourne à ses origines. C’est au juge de décider qui a la garde des enfants : la mère, le père ou l’assistance publique. Un juge sérieux, compétent et sachant, devrait toujours – s’il y a hésitation - préférer l’assistance publique à la garde alternée, ce qui éviterait le double foyer, ballottements incessants, nuisible au psychisme de l’enfant. Quant à la proposition de celui qui devrait se faire soigner, à savoir, imposer des obligations à celui qui n’a pas la garde, c’est la vision d’un analphabète qui n’a pas la moindre notion des comportements. Si les parents sont séparés, c’est pour ne plus se rencontrer. Celui qui a la garde doit assumer. Les lois sont suffisamment explicites pour régler et faire respecter les problèmes financiers. Quand l’État entre dans la sphère privée, la dictature n’est pas très loin. Et c’est bien ce qui est en train de se passer sous l’œil clos et le sommeil profond de la population.