Je n’ai pas voté pour le RN –
je ne vote pas (plus) dans cette monarchie mal déguisée – mais je soutiens ses
idées, moi qui suis – et ai toujours été - socialiste et qui cherche en vain
où est passé mon parti. La défaite du RN aux postes clés – ou pas – à l’Assemblée,
est, pour moi, une erreur de stratégie, à moins que la stratégie soit de ne pas
avoir de poste. Mais, tout de même, apporter des voix à des terroristes dont le
cerveau est bien en-dessous de celui des poules de ma grand-mère Florine et qui,
de plus, sont beaucoup plus dangereux que Hamas ou Daesh, c’est un peu – même
beaucoup – fort de café. Bref. Tout ce cirque ne va pas durer très longtemps.
Ce qui va arriver, c’est l’imprévisible et les pactes rompus s’enflammeront sur
le bûcher. Et la main de l’homme devra reprendre la bêche, la pioche et la
truelle, c’est-à-dire travailler à la sueur de son front, s’il veut tenter de
survivre et réinventant le sel de la vie. Il aurait pu ne pas en arriver là s’il
avait lu mes tubes et mes puits que je concocte chaque matin depuis près de quinze
ans, où j’explique très clairement que son problème - celui de l'homme - est son psychisme et que
pour le rendre crédible, il doit pousser la porte du cabinet de Freud pour y
chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître
et pour le traverser. Rien que cela. Rien d’autre. Et l’homme pourra enfin
rencontrer l’homme, sans s’y confondre et sans s’y dissoudre, en restant
simplement homme, homme à part entière, conscient de son inconscient.