Rise Stevens
performing Séguedille: Près des remparts de Séville from opera Carmen (1947)
"Che farò senza Euridice?" from Christoph Willibald Gluck's
"Orfeo ed Euridice."
Sung by Risë Stevens with the orchestra of the Rome Opera House conducted
by Pierre Monteux. Recorded for RCA Victor in 1957.
Rise Stevens in one of her most famous roles singing an aria from
"Samson and Delilah." It comes from a 1954 recording of highlights
from the opera in which the NBC Symphony is conducted by Leopold Stokowski.
RISE STEVENS SINGS - Je dis que rien ne m'épouvante (Micaela) - Carmen of
Georges Bizet - 1949
Hier, à 22 heures pétantes,
Orange a coupé toutes ses connexions. Plus d’ordinateur, plus de télé, plus de
téléphone - fixe et portable - Pour des raisons que j’ignore - je ne comprends
rien à l’informatique et je ne veux surtout pas comprendre - j’ai réussi à
aller sur la page « Orange et moi » sur mon smartphone. Et j’ai pu
lire que ma connexion Wi-Fi était interrompue jusqu’à ce matin en fin de
matinée pour travaux de maintenance dans mon secteur. Est-il possible qu’Orange
n’ait pas pensé à informer sa clientèle - qui lui permet d’exister - de ce fait
qui va plus loin qu’un désagrément, puisque subitement et pour 12 heures minimum,
je suis injoignable et je ne peux joindre personne. Orange sait-il - ou sait-elle
- ce qui peut se passer dans la tête des gens quand un proche ne répond pas ?
Orange sait-il - ou sait-elle - que sa désinformation est un acte très net de
dictature, celle qui envahie chaque jour la France. Le peuple se rend-il compte
que dans le monde de l’objet connecté, le terrorisme est encore plus fort. Plus
besoin d’armes sophistiquées, de missiles de roquettes, de bombes atomiques ?
Il suffit à l’envahisseur d’appuyer sur un bouton ou de couper un fil pour
stopper le réseau électrique. C’est valable pour une maison, un appartement, un
immeuble, une ville, une région, un pays, un continent et pour la terre dans
son intégralité. Cela a déjà commencé - et chez Orange ! -. Cela deviendra
monnaie courante et dans un temps très proche, le terrorisme triomphera proprement
et sans violence. Il coupera l’électricité et la rétablira après la mort par la
nuit, par l’angoisse, par l’isolement, par l’arrêt brutal des machines qui
tiennent en vie, par l’impossibilité de converser, de commercer et d’accomplir
les gestes les plus simples, par l’arrêt de toutes les activités, par la fin de
tout ce qui dépend de l’électricité. Le monde, en votant pour des Rois, en
ayant rarement accédé à l’âge adulte, en pérorant dans la naïveté, aura choisi
sa mort et je ris en le regardant l’assumer.
On ne cesse de dire, d’écrire, de répéter que le gifleur du Roi de
France - moi, j’ai trouvé ça amusant et mérité - avait « Mein Kampf »
dans sa bibliothèque et que cela vaut une pendaison plus une décapitation alors
que le livre est vendu dans toutes les librairies, chez Amazon et chez Rakuten.
Moi j’ai 3450 ouvrages de Freud qui « a violé sa petite fille ou sa sœur
ou sa grand-mère », et 5643 enregistrements de Wagner - ami intime d’Hitler
- dirigés par « l’horrible nazi » Karajan et « l’horrible nazi »
Furtwängler, entres autres… Et de plus,
cerise sur le gâteau, ma voisine de palier vote Le Pen. Vais-je être mis aux
arrêts et fusillé au lever de l’aube ?
Et voilà qu’une marmite de
crétins s’en prend à Karajan et exige que l’on débaptise la place
salzbourgeoise qui porte son nom, en raison de son « passé nazi ». Il
faut alors débaptiser toutes les rues, toutes les places, tous les monuments et
lieux qui portent de nom des Rois, des Empereurs, des Dieux, des Élus, des Philosophes,
des Scientifiques, etc… qui ont eu ou ont influencé le pouvoir et mené ce monde
au désastre d’aujourd’hui. Et il ne restera que du vide. Du vide plein de vide.
Et ce sera à l’image du cerveau et de la pensée de l’homme d’aujourd’hui qui
ressemble étrangement à celui d’hier. Maudite soit la femme qui pond le malheur,
puis le malheur et encore le malheur…
Alors que tous les bâtards de
la politique et de la télé y ont vu une attaque à la République et ont eu le
culot d’affirmer que c’est nous tous - qui composons le peuple de France - qui
avons été giflés, je pense que cette gifle - signe suprême de l’humiliation -
était bien méritée et que le Roi de France, du fait de son insolence permanente,
l’avait bien cherchée. Aussi, je m’en réjouis même si je sais que cela ne sert
à rien. Le Roi retrouvera son trône dans les mois prochains. La dernière fois
que j’ai vu quelqu’un donner une gifle à quelqu’un, c’était en 1974 quand j’ai
assisté au conflit entre Jean Douléan et sa fille qui, vexée et humiliée, s’est
réfugiée chez sa mère, en Angleterre. Cette histoire a passionné beaucoup de
gens et beaucoup de gens s’en souviennent encore.
Cette gifle du 8 juin pose
encore et encore la question de la violence permanente au sein de la société. Si
le discours politique et journalistique n’était pas aussi violent dans tous les
sens du terme, si les injustices ne cessaient pas de s’amplifier, si les gens
de pouvoir étaient respectueux envers ceux qui le leur ont donné, si la
pauvreté intellectuelle, mentale, psychique et financière n’était pas
majoritaire dans ce pays qui s’effondre unpeu plus chaque jour, si les gens épris de justice et de liberté parlaient
et criaient plus fort que les autres, si les remèdes aux problèmes n’étaient
pas que des pansements sur des jambes de bois, si l’honnêteté et la sincérité
guidaient tous les pas des hommes et des femmes qui ont des responsabilités, ce
mardi 8 juin 2021, le Roi de France n’aurait pas été giflé, parce que depuis
très longtemps, il n’y aurait plus de Rois en France. Au lieu de gloser sur des
faits sans importance, pensons donc à inventer la démocratie, celle qui replace
l’homme - et rien que l’homme - au centre de la vie en éradiquant l’ignorance
et en rétablissant l’égalité et la liberté. Pour cela, je le redis, chacun
devrait pouvoir pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son
miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. C’est à
cette seule condition que s’opérera la première vraie révolution, celle qui donne
la vie et qui ne laisse personne au bord du chemin.
Jonas Kaufmann and
Helmut Deutsch performed Robert Schumann's song-cycle "Dichterliebe"
Op. 48 as part of the @BayerischeStaatsoper's 4th Monday concert
on April 27 2020 in front of an empty national theater
Delfraissy, un des nombreux logiciels de l’enfant immature Roi de France,
persiste à jouer les trouble-fêtes. Il annonce aujourd’hui la 4e
vague pour septembre. Il s’agit sans doute d’un complot - comme le complot de
Mélenchon - pour que les français restent bien sages à la veille du
renouvellement de leur Roi qui sera reconduit. Et voilà qu’après tous ces maux
qui se multiplient, le mot « complot » prend la tête du langage
politico-journalistique. Dans ce domaine - et dans bien d’autres - qui pourrait
me dire qui ne complote pas. Moi, je déteste Alagna et Callas et je ne rate
aucune occasion pour le dire et le redire en espérant les évincer de la chose
publique, chose que je n’ai toujours pas réussie. Et oui ! Je complote, je
complote, je complote, alors que d’autres nagent sans soucis dans des complotistes
différents ou semblables au complotisme d’un Mélenchon, vieillard hargneusement
maladif que je ne l’aime pas, comme je n’aime pas ses amis et ses ennemis. Je
le redis : voter pour un homme - ou une femme -, c’est désigner son
bourreau et ceci, quelque soit son bord politique. Le fait d’être élu aliène les
pensées et les cerveaux et personne n’a jamais pu sortir de ce schéma
destructeur, poison violent pour les populations. Tant que personne ne se rendra
compte du danger de l’élection qui nomme toujours des petits chefs incompétents,
alors qu’elle devrait approuver - ou non - des idées réalisables et positives
pour l’égalité et la liberté de tous, la France - comme les autres pays - poursuivra
son naufrage sans retour possible. Si l’on veut des hommes et des femmes qui prennent
des décisions à notre place, il est impératif que ceux-ci aient accédé à l’âge
adulte, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui et depuis le début des temps.
Et le chemin pour y accéder est le cabinet de Freud pour y chercher son miroir,
le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. C’est la seule solution.
Les restes ne sont rien… rien… rien…
Je ris ou je pleure ? C’est
la question. Mélenchon en a encore sorti une, comme il en sort régulièrement.
Il s’est attiré, hier, une volée de bois vert et peut-être un passage devant
les tribunaux. Je ne sais pas vraiment ce qu’il a dit - un attentat la veille
des « monarchielles » ? -. Ce n’est pas grave. Il ne
dit que des conneries. Ce vieillard est hargneux, pervers et menteur, trois
ingrédients qui semblent lui convenir pour devenir Roi de France alors qu’il
perd chaque jour un peu plus de la sympathie que certains lui avaient vouée. Et
comme, avec Mélenchon, il n’a que des gugusses du même genre pour briguer au
poste suprême - un trône maléfique qu’aucune révolution n’a réussi à éjecter,
un trône qui gangrène la France depuis des millénaires et qui empeste les égouts
comme ceux et celles qui posent leur cul dessus -, le pays est tombé dans l’impasse
qu’il fallait fuir. C’est trop tard. La marche arrière, le retour n’est pas pour
le peuple de France qui vote, qui vote, qui vote à en perdre le souffle, pour
des ignobles crétins qui le soumettent à grands coups de fouet. Je ne me sens pas
concerné par ce pays malsain. Je n’ai ni demandé à naître, ni demandé à naître
sur ce continent. La seule coupable est la femme. La femme qui m’a jeté hors
de son ventre sans me demander mon avis. Je ne me sens pas coupable, car je ne suis
complice de rien. Je ne vote pas, ni pour Mélenchon, ni pour Le Pen, ni pour Macron
ni pour les autres. Je ne crois pas en l’homme inabouti. Je ne crois pas au
principe : « Je dis, tu fais ! Je commande, tu obéis ! Je suis le maître, tu es l’esclave ! Je décide, tu subis ! » J’irai
voter le jour où l’on me proposera des idées et des méthodes pour les
appliquer, des idées justes instaurant l’égalité entre tous, des idées
aboutissant à l’invention de la démocratie, des idées qui banniront à tout
jamais la pauvreté intellectuelle, la pauvreté de l’esprit, la pauvreté de la
pensée et par la force des choses, la pauvreté financière. Je crois vraiment
que j’ai le temps de mourir deux ou trois cents fois avant que mon rêve se
réalise… s’il se réalise ! Pauvre pays noyé dans l'ignorance...
J’eusse - vais-je être lapidé
pour ce français surfait ? - aimer prendre la plume pour écrire
ma pensée, la plume d’oie trempée dans l’encre noire de l’encrier de l’école
des temps passés, dessiner les mots et les lier en phrases pour fixer sur son
socle, le passé et l’avenir des existences inutiles. Je n’ai rien appris à l’école.
J’y suis peu allé. Je n’ai compris qu’au cinéma et à l’opéra. Le monde futur d’Alphaville
chez Godard, Le Silence troublant de Bergman, le miroir brisé de Vertigo conté
par Hitchcock et surtout le retour à la maison de sa Marnie, la folie mortelle
du pouvoir de Boris chez Moussorgski, la trahison de la femme dans Lohengrin de
l’immense et génial Wagner et le non-amour de son Tristan et Isolde, la gloire
stupide et dangereuse de Siegfried et, dernièrement, le rêve de Cooper dans le
fabuleux récit psychanalytique de Twin Peaks. Les mots et maux de la vie. Les restes
ne sont que lâchetés, confusions, faux-semblants, illusions néfastes, désillusions
permanentes. Entendre une fois encore Cooper dire à Laura en lui prenant la
main : « Je vous ramène à la maison ! »