DEUX MILLIONS de procurations ! Waouh ! Attention ! Attention aux trichages et trichements de toutes sortes, sans compter les traitrises insoupçonnées. Cette piteuse et pitoyable campagne pour l’élection du premier ministre, illégale puisque non inscrite dans la constitution scélérate du militaire à la retraite, arrive enfin à sa fin. Jamais on aura autant entendu de verbiages décadents, insolents et déconnectés, ce qui ne va pas empêcher des millions de gens d’aller voter pour se faire cocufier. Et là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique, les gugus et gugusettes nous copient. Ils ont eu l’immense privilège d’assister, à trois heures du matin, à un duel en cage, de deux singes si vieux, qu’on se serait cru à la projection d’un film en noir et blanc à la pellicule usée et rayée qui saute à chaque instant. Le plus vieux des deux vieux aurait été écrasé par le plus jeune – à peine – m’a dit, ce matin, ma voisine de palier.
Plus intéressant. Beaucoup
plus intéressant. Hier, chez Praud, le débat – ou monologue de Praud – avait pour
sujet l’individu Macron et le pourquoi de sa chute vertigineuse et le pourquoi
de sa détestation. Ayant fait le tour de tous les prétextes politiques, Goldnadel
a osé. Il a évoqué son psychisme altéré depuis l’âge de 15 ans et le gouffre
dans lequel il est entré après avoir subi le traumatisme qui en découle naturellement.
Et comme il n’a pas consulté Freud, il est resté en l’état. Ce qui a fait beaucoup
rire l’assistance d’ignorants et Praud lui-même qui a bien été forcé d’écouter
l’explication de Goldnadel qui a déclaré avoir fréquenté Freud et s’être
allongé sur le divan. C’est pourquoi, aujourd’hui, il discerne. Bravo
Goldnadel, vous avez réussi à leur clouer le bec.
PS : ce qu’a dit Goldnadel est ce que j’écris pratiquement chaque jour ici,
soit dans mon tube, soit dans mon puits, depuis près de vingt ans. FREUD OU RIEN !