L’eau ne s’infiltre plus dans les sols. Le Pas-de-Calais en fait les frais. Et, à part les hommages de circonstances, les pleurs des victimes à la télé, les commentaires des ânes handicapés, personne ne veut régler ce problème qui est le problème de tous. Solutions : pendons les maires qui continuent la distribution des permis de construire ; quand nous détruisons une vieille bâtisse, remplaçons-la par une forêt d’arbres à feuilles et non par un nouvel immeuble ; interdisons le béton et cassons celui qui couvre les sols ; remettons de l’herbe dans les cours de récré ; remplaçons les routes et autoroutes par des chemins de terre et échangeons les voitures par des chevaux de traits. Et plein d’autres et bonnes choses. En place du besoin immédiat, peut-être retrouverons-nous ainsi l’usage de la pensée. Le chemin à suivre n’est ni celui des droites, ni celui des gauches, ni celui des centres, ni celui des extrêmes, mais seulement celui du bon sens. Il est vrai que le bon sens, plus personne ne sait ce que c’est. Un petit bonus conseillé : au lieu d’admirer Mbappé, essayez donc Bach ou Mozart, Wang ou Jansen, Abbado ou Gražinyte-Tyla. Et si vous adoptez pour fondamentale Freud, la terre se remettra à tourner dans le bon sens. Vous voyez qu’il y a un espoir !