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Pour la vie et pour la mort...
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Même sans vos lunettes, vous pouvez voir le bonheur supra-émotionnel
qui habite le couple Macron-Zelenski, uni pour la vie et pour la mort, encore
plus fusionnel que ceux de Tristan et Isolde, Roméo et Juliette, Siegmund et
Sieglinde, Tintin et Milou, Popeye et Olive. Il est venu en cachette à Paris
pour voir son « ami » et lui réclamer quelques avions de chasse pour assassiner
le Tsar et prendre sa place sur le trône du monde. La perversion n’a jamais eu
de limite. C’est pourquoi il faut fuir sa soupe à toutes jambes sous peine de
tomber dedans. Nous y sommes. Le recul est vain. Le poison fait son chemin.
Le miracle n’est pas la ressuscitation de Lazare, ni de
changer l’eau en vin, ni de marcher sur les eaux, mais de pouvoir payer sa facture
d’électricité. Pour ma part, je vais me jeter sous un bus et si je reste vivant,
je bénéficierai de six mois ou plus de répit, loger, nourri et chauffer à l’hôpital
public, sans dépenser un centime. Avec les économies étant ainsi faites, je
pourrai peut-être tenir encore une année.
Dudamel est sans doute un bon chef d’orchestre - il y en a d’aussi
bons et même des mieux - mais son métier véritable est cumulard à temps plein,
comme s’il n’avait pas assez de ses trois, quatre, cinq, six ou sept orchestres,
il a été nommé récemment à l’opéra de Paris - où on ne le voit pas souvent - et
vient de prendre le poste de chef du Philharmonique de New-York. Ce sont les
compagnies aériennes et les hôtels cinq étoiles qui se frottent les mains. Qu’on
m’explique ce que gagne la musique quand le patron n’a pas le temps de fixer
son empreinte sur la phalange qu’il doit modeler selon sa conception. Et je ne
parle pas de tout ce fric jeté à la poubelle alors que le monde crève de faim !