mardi 15 juillet 2025

vu à travers le tube • goujats et censeurs…

C’est en zappant parmi mes 440 chaines que je suis tombé sur un baryton-basse chantant l’air du toréador avec une voix chevrotante sur un rythme de marche funèbre sous les lampions des bals musettes au pied de la Tour Eiffel. Et c’était encore Bern qui sévissait. Je suis vite allé ailleurs avec l’aide de ma zappette, sans vraiment trouver mon bonheur qui ne sera sans doute pas de mise, cet après-midi, quand Bayrou aura actionné le couperet de la guillotine. Qui a donc érigé, entretenu et aggravé l’abyssal endettement de la France ? Ce n’est ni vous ni moi, mais ceux que vous avez élus depuis six décennies. C’est donc à eux et à eux seuls qu’il revient de payer. C’est à eux de réparer leurs mensonges, leurs dénies, leur malhonnêteté et leur incompétence.  Et c’est à vous de bien réfléchir avant de glisser votre papier cul dans la fente de l’urne.

 

Meta m’informe que mes « amis facebookistes » se sont plaints de mes écrits – et aussi de mes photos – qu’ils jugent provocateurs et indécents et que je dois prendre contact avec lui au moyen de l’adresse fournie. Je suis surpris parce que je m’efforce toujours de tenir des propos vrais et lucides et que depuis que la femme coupable m’a propulsé sur le sol, mon nombre d’amis n’a jamais dépassé trois et que ces trois-là ne sont pas sur les réseaux sociaux. Soit Meta ment, Soit il s’agit d’un fake, mode d’expression très prisé en ce moment.

 

J’avais encore trois ou quatre choses à exprimer ce matin. Mais l’heure avance et je dois me rendre chez mon Leclerc pour prendre mon café et je dois, avant et comme chaque matin, aller saluer ma voisine de palier. Elle parle vrai. Je l’aime bien.

 

lundi 14 juillet 2025

le puits au fond du jardin • les grands hommes…

 



 

Les grands hommes sont ceux qui ont compris les comportements humains, les psychismes de leurs contemporains et de leurs anciens. Ceux qui imaginent des stratégies guerrières et qui collectionnent les breloques à uniformes, ceux qui ont fait les grandes écoles pour concevoir des lois qui remplissent leurs portefeuilles et ligotent les peuples, ceux qui débitent des discours sans fin qui s’ouvrent sur des vides sans fonds, ne sont pas grands. Ils ne sont rien. Peu sont. On ne trouve que des exceptions. Je peux en citer deux ou trois qui, en une vie, auraient pu faire avancer l’humanité de plusieurs siècles, s’ils avaient été écoutés. Freud, le maître absolu, d’abord ; Hitchcock, Lynch et Gilligan, au cinéma ; Euripide, Molière et Shakespeare au théâtre ; Mozart, Verdi et Wagner à l’opéra ; Beethoven, Schubert et Mahler au concert ; Furtwängler, Wang et Hannigan pour l’interprétation, la Mythologie, le contenant qui les englobe tous. Depuis la plus ancienne des civilisations, l’homme est toujours passé à côté. Il a toujours regardé l’autre rive avec une envie démesurée. Jamais il n’a osé franchir le fleuve. C’est pourquoi il périclite et se défait lentement dans sa chute effrayante dans le noir du fond de mon puits, au fond de mon jardin.

dimanche 13 juillet 2025

vu à travers le tube • la civilisation et son crépuscule…

 

Le 14 juillet est toujours l’époque des franches rigolades où les troufions défilent au pas militaire devant les monarques tyrans de la république du général, où le tyran monarque fait son discours, ou les feux d’artifices mettent le feu aux pulsions des voyous impulsifs, et où, des pantins en bois vermoulu se voient affublés de la breloque Légion d’honneur. Cette année, l’enfant de l’Élysée, le psychopathe au psychisme inachevé a choisi les crèmes du moment, comme Pelicot, une grande naïve pas très futée qui a réussi l’impossibilité : se faire violer chaque jour, pendant des décennies, par un homme différent, avec la complicité de son mari, de ses enfants, de ses amis et de tous les médecins qui ont tenté de soigner ses allergies physiques et psychiques, en faisant semblant de ne rien voir. Un coup de maître dans cette subtile arnaque. Il y a aussi Vartan, une prétendue chanteuse sans voix et sans talent qui n’a jamais réussi à chanter la première note de Brunehilde ou d’Isolde. Il y a encore le pompon fané en Dupont-Moretti, ce gros mal embouché qui a ruiné la Justice déjà ruinée ; Véran le véreux qui nous a consigné à domicile sous prétexte qu’un virus se baladait sur les rives de la Seine, et puis, cerise sur la tarte aux pommes, Le Maire qui devrait être en état d’arrestation pour avoir créé cette dette abyssale que jamais personne ne pourra rembourser. La Légion d’honneur récompense les militaires et les civils ayant rendu des « services éminents » à la nation. Que l’on m’explique quels sont les services éminents qu'ont rendu à la nation les farfelus précités. Cette fin de civilisation n’aura pu s’empêcher d’honorer les médiocrités de ce monde et tous ces gens qui ont fait en sorte qu’il en soit à sa fin.  

samedi 12 juillet 2025

vu à travers le tube • nez contre derrière…

 

Les festivités du 14 juillet, la victoire du PSG et le discours subversif de l’enfant de l’Élysée au psychisme inabouti, donnent des boutons à la police qui craint – très justement – que les hordes sauvages juvéniles mettent le feu aux Champs-Élysées, cassent les vitrines, violent les jeunes femmes et découpent les vieilles mémés. Oui, la terreur sera bien au rendez-vous puisque la violence est entrée dans les mœurs et que le monde a cédé devant ses outrances, ses outrages et sa sauvagerie. Et si, pendant ces deux jours, on instaurait un couvre-feu de 20 heures à 8 heures et que l’on ouvre le feu sur tout nez qui se pointe hors des chambres à coucher ? Et si on jetait au bûcher la Ligue des Droits de l’Homme, cet agglomérat de sinistres imbéciles qui défend la criminalité ? Et si on faisait de même avec toutes ces minables associations dégoulinantes de sentiments viciées qui contaminent les foules et brisent la société ? Je me demande pourquoi j’évoque ces restes de crottes de chats, puisque dans les jours qui viennent, la France entière va partir, au rythme des pas du cheval blanc de Macron-Napoléon et de l’Auberge, à pied, l’opinel en bandoulière, à la conquête de Moscou pour s’y allonger dans les cimetières. Poutine m’a dit que quand il avait vu et entendu notre petit général, il avait beaucoup ri avec sa bobonne à lui. Si le complot contre les Russes est une farce pour occuper l’enfant, la guerre civile qui s’annonce pour les 13 et 14 juillet, est une vraie réalité que le bon sens pourrait nous éviter. Mais, le bon sens n’est plus de mise, les phantasmes puérils des gauches étendant leur ombre sur tout le territoire et ayant gagné la partie. Mélenchon a repéré la faille. Il n’a plus qu’à s’y engouffrer avec les innombrables moutons qu’il tient fermement en laisse pour qu’ils puissent intensément lui lécher le cul.

 

Et pendant ce temps, tous les Français occupent toutes les autoroutes, nez contre derrière. Mon poste a dit que les pompiers sont dépassés et qu’ils ne pourront tenter de les extraire de ce piège coutumier, que lorsque l’automne jaunira les feuilles vertes et les fera virevolter en tombant sur le gazon. Ouf ! La tranquillité est installée sous mes fenêtres pour un bon bout de temps !

vendredi 11 juillet 2025

vu à travers le tube • lien…

Pendant que le pitre de l’Élysée gloussait, la main sur les fesses du vieux roi d’Angleterre, les presses ont dévoilé les résultats du baccalauréat dont la marmaille française a passé les épreuves, ces tout derniers jours. Effarant, étonnant, surprenant ou foutage de gueule ? 91,8% d’ignorants ont obtenu le sésame qui n’ouvre plus rien du tout, 68% de mentions et une augmentation de 1000% des mentions Très Bien ! En 2026 nous atteindrons 100% de réussite et 100% de mention Très Bien et l’enfant de l’Élysée, celui à qui j’ai justement attribué l’étiquette de pitre, pourra se retirer – très provisoirement - dans la gloire de sa glorieuse réussite qui aura consisté à rendre à l’Éducation nationale sa gloire du passé qui s’était bien fanée depuis la mort de Jules Ferry, qui a imposé l’école obligatoire, laïque et gratuite selon les rumeurs entretenues dans les gazettes des rives gauches des fleuves épuisés. Diable ! Mais qu’allons-nous faire de toutes ces lumières qui nous aveuglent par leur éblouissement ? Où allons-nous ranger tout ce savoir, nous qui venons du monde de l’ignorance dans laquelle chacun trouve complaisance ? Mon indicateur me dit que le jeune savant tout frais qu’il a rencontré aux portes de l’école lui a dit que son professeur de philosophie lui avait dit que Diogène ne vivait pas dans son tonneau, mais qu’il le disait pour faire croire aux gens qu’il était pauvre et que César s’en enfichait. Vous voyez que c’est tous les jours que l’on apprend, même sans aller à l’école ! Je me demande si je suis toujours dans le sujet ? Qu’importe ! Ce qui importe, c’est le lien entre les choses. J’aime les liens qui lient les liens aux liens. Et c’est bien cette absence, cette absence de lien, qui délie les psychismes et confronte les mondes en guerres perpétuelles, ces mondes qui ont perdu leurs liens.

jeudi 10 juillet 2025

le puits au fond du jardin • le temps des illusionnistes…


 


Pour accéder au Paradis, il faut chercher une longue échelle, la trouver, la positionner dans la bonne direction et la monter échelon par échelon en faisant bien attention où l’on pose les pieds car le chemin est long, très long. Depuis l’invention de la publicité et l’intensification de la bêtise, on a mis dans la tête des gens que le temps long était une invention des vieilles générations et que tout pouvait s’accomplir ou s’acquérir en peu de temps. C’est ainsi qu’aujourd’hui, on peut maigrir en trois jours, éradiquer une dépression nerveuse en une semaine, jouer de la trompette en dix leçons, faire disparaitre la tour Eiffel en un dixième de secondes, les illusionnistes ayant pris les manettes des choses de la vie depuis que la compétence a abandonné tous ses postes à responsabilités. Les décideurs ne vont plus à l’école, ne lisent plus les grands auteurs, n’écoutent plus les grands compositeurs, ne réfléchissent plus avec les grands philosophes antiques, ne comprennent plus le latin et le grec, n’ont aucune idée du contenu de la thérapie psychanalytique, comblent leurs handicaps démesurés par des moyens informatiques qui les abêtissent de jour en jour, sans que cela alerte qui que ce soit. Notre histoire marche à reculons nous rapetisse sans discontinuité, et nous devenons de minuscules insectes nocifs, voués à finir écrasés sous la goutte de pluie qui tombe parfois en été. Qui sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous ? Savons-nous si nous sommes ? Commençons par répondre à cette dernière question, ni par oui et ni par non ! Quels liens Freud a-t-il tissé pour savoir qu’il était Freud ?

mercredi 9 juillet 2025

vu à travers le tube • effarant…

 

Effarant ! Effarant l’imbécilité des peuples qui s’agenouillent devant les rois et des rois qui n’en sont pas qui sont reçus comme des rois qui en sont. L’enfant de l’Élysée a un tel désir d’être roi qu’il se croit roi et agit comme un roi avec la particularité que son roi fantoche est déchu et que sur son nuage poreux, il ne sait même pas qu’il vit les derniers jours de Louis XVI qui aurait pu être son illustre aïeul s’il avait été roi de fait, dans la lignée des Henri, des François et des Louis. Les fastes du protocole britannique pour recevoir un enfant au psychisme inabouti qui aura mis la France à genoux, au milieu du désert d’Albuquerque, livrée au cristal bleu d’Heisenberg, et mourante sous les balles du cartel, sortent des films des plus indécents de l’histoire du cinéma en noir et blanc, ce qui leur donne mille siècles de retard au regard des populations d’aujourd’hui qui ne peuvent que voir dans les écrans, la déchéance terrifiante de ceux qui nous gouvernent. Je vois bien les Français rivés sur leur poste, admirer et envier ces marionnettes de bas-étages. Si vous aimez tant les monarques, les costumes pingouins, les robes longues à franges, les couronnes ornées, les perruques encadrant les visages fardés, retournez donc à vos chers Louis et cessez de geindre sous le fouet des tartuffes qui jouissent à vos crochets. Macron aura passé sa première journée avec le roi d’Angleterre en laissant le premier ministre élu attendre dans les vestiaires du palais. Encore un monde à l’envers. Le mépris du peuple, de la part de ces pitoyables clowns, saute aux yeux. Nous payons, nous payons sans cesse pour ces dégénérés dont personne ne parvient à nous débarrasser. Macron et bobonne ont déjà prévu leur retour pour 2032. Qui va oser les enchainer dans une tour de la Bastille et les laisser crever avec l’homme mystérieux au masque de fer, à ne pas confondre avec le chevalier à l’armure rouillée ?  

mardi 8 juillet 2025

vu à travers le tube • un excellent historien mal aimé…

 

Et voilà que le Tour de France millénaire fait l’objet d’un scandale, après tant de siècles sans histoire. Plus un seul français ne veut le regarder à la télé, parce que France Télévisions a confié les commentaires sur les paysages et les châteaux à Franck Ferrand, un historien nazi et complotiste qui complote et nazifie avec Cnews et Valeurs Actuelles et fréquente Zemmour. J’écoute Franck Ferrand sur Radio Classique, tous les matins. Je ne le trouve pas pire que Stéphane Bern, et comme je suis un adepte de Cnews, de Valeurs Actuelles et de Zemmour – et de Ferrand - et que je connais bien leurs opinions et leurs lignes éditoriales, je ris aux éclats – mieux, je me fous de leur gueule – devant ces monuments de psychopathes à la pensée fracturée. Même dans ce jeu de vélos, les politicards véreux et leurs esclaves soumis, viennent semer la zizanie et polluer l’air embaumé que l’aube libère chaque matin. Bandes de cons, appréciez les mollets sur les pédales, et fermez-la. Vous êtes dans le trou et rien ne vous sortira des cabinets.

 

L’enfant de l’Élysée au psychisme inachevé et bobonne, sa maman épousée, partent en voyage à l’étranger. Ils vont visiter, trois jours durant, le roi d’Angleterre, ses comtes et ses comtesses, ses châteaux hantés et l’ombre de Jack l’Éventreur. Le couple royal parisien va se pavaner dans les salons huppés comme les paons multicolores dans les stations-services. Les « sir » et « son altesse » vont pleuvoir comme les champignons « trompettes de la mort », les jours de gros nuages noirs où les dieux antiques manifestent dans leur solitude livresque. C’est encore vous qui allez payer les frasques du couple maudit qui me fait toujours penser à Macbeth et à sa Lady. Et pendant ce temps, la France croule sous les divagations de Panot.

 

Hier, Poutine a viré son ministre des Transports. Il s’est suicidé – le ministre, pas Poutine ! -.  Chez nous, c’est Boccolini qui a été virée. Elle sévissait sur France 2. Bof ! Je ne regarde pas France 2.

lundi 7 juillet 2025

vu à travers le tube • toujours plus ahurissant…

 

Un petit con de français de 18 ans a pris son vélo et s’est offert une balade en Iran malgré les supplications de sa maman. On a plus de nouvelle du psychopathe. Je ne comprends pas tout ce tapage fait autour du caprice d’un ado ignorant et désaxé. Il a voulu y aller ? Il y est. Je ne vois pas pourquoi on se casserait la tête pour un grenouillard qui a voulu se faire plus gros qu’un taureau.

 

Panot veut désarmer la police municipale. Mes amis savent à quel point je vomis Panot et ses attirails. Mais, pour une fois et la seule, je crois qu’elle a presque raison. Porter une arme et s’en servir est un métier difficile et courageux. C’est pourquoi, je préfèrerais, de loin, la suppression de toutes les polices municipales et la multiplication par dix, vingt, trente ou cent, des effectifs de la police nationale et de la gendarmerie qui seraient tenues d’étendre leur action, de jour comme de nuit, sur tout le territoire, même dans les déserts de plus en plus abondants dans notre pays.

 

Hier, l’enfant de l’Élysée au psychisme inabouti est arrivé, inopiné, à la réunion de sa marmaille inconditionnelle et soumise, et a déclaré haut et fort, son retour sur le trône impérial dans sept ans et ensuite dans douze ans.  Et pan sur Attal ! Il semblerait, pauvres gens, que vous êtes loin d’être débarrassés du malotru et que le mauvais sort ne veuille vous quitter. Et le pire, c’est que quand il accomplira son quatrième mandat, sa vielle maman épousée aura plus de 125 ans. Du calme ! Le dictateur gaucho-islamique s’approche à grand pas du Palais Impérial. La population islamique étant en passe de devenir majoritaire, le gourou-tyran a toutes ses chances et sans doute plus. Macron ou Mélenchon, c’est un peu kifkif. Deux grands malades psychiques. Et le peuple de France tombé si bas, va voter pour ça !

dimanche 6 juillet 2025

vu à travers le tube • mes trois petits sujets du dimanche matin…

 

La manifestation est interdite. La police a filtré l’entrée des lieux. Elle a saisi des centaines d’armes de circonstance. Et les voyous sont sur les lieux. Pourquoi ne les a-t-on pas arrêtés et conduits, manu militari, au cachot noir à rats, sans jugement ? Un état sans loi est un délabrement de psychopathe. Nous en sommes là.

 

Hier, l’enfant de l’Élysée, a quitté bobonne un instant, pour s’inviter impromptu chez les Jeunes en Marche, des dévoyés formatés, qui lui ont fait un triomphe. Jamais ils n’avaient vu si séduisant, si imposant, si lumineux, depuis l’apparition de Lohengrin sur son cygne. Après ses huit années de réussites époustouflantes à la tête de la France, ils ont exigé un troisième mandat pour leur Dieu vivant. Aucun règne n’aura été aussi glorieux. Et oui, nous en sommes là.

 

Hier, aussi, j’ai relu l’Histoire de la Terre de Quentin Dupieux à ne pas confondre avec l’auteur de « Mandibules » . L’analyste comportemental conte les revirements de l’astre qui, depuis des milliards de siècles, ne cesse de passer du chaud au froid et du froid au chaud. Ainsi, en 430 765 avant J.C., il est passé de -56° à + 75° en à peine trois mois. Vous voyez ? Rien de nouveau sous le soleil d’été. Patientez. Après le beau temps, viendra le temps des tornades et des neiges éternelles qui fondront au soleil pour un nouveau recommencement. Et si nous retournions à nos vieilles bâtisses en terre où l’on se passe de clims et de volets roulants ?  Et si nous ressortions nos vieux bœufs, nos vieux ânes, nos vieux chevaux, pour les atteler à nos charrettes, nous économiserions essence et électricité et nous voyagerons un peu moins vite, mais plus sûrement ? Personne n’est obligé de visiter les pays lointains. Nous les connaissons par nos images d’Épinal et par nos rêves fous. Je vous assure que c’est dans notre imaginaire qu’ils sont les plus beaux. Je le redis, une fois encore : plus nous avançons dans le temps, plus nous reculons. Avancer en marche arrière comporte mille dangers parce que nous voyons par devant et pas par derrière. C’est ainsi que nous sommes faits.

samedi 5 juillet 2025

vu à travers le tube • du côté de l’élysée…

Comme le monde entier l’avait prévu – sauf Macron et ses copier-coller ahuris et abrutis – Boualem Sansal n’a pas été gracié par le dictateur d’Alger. Et maintenant ? Les drones et les missiles sont-ils prêts à décoller ? L’armée de terre a-t-elle mis la baïonnette au bout du fusil ? Les services secrets sont-ils prêts à enlever le tyran et sa cour et à les jeter aux requins dans le bleu Matisse de la Méditerranée ? Bonisseur de la Bath est-il sur son trente-et-un pour ramener vivant Sansal dans ses foyers ? L’enfant de l’Élysée va-t-il enfin s’occuper de la France et déclencher une guerre sans pitié contre ceux qui nous insultent et nous humilient ? Très franchement, c’est le contraire auquel nous allons assister. La lâcheté de ce pouvoir est telle, qu’il va continuer à s’agenouiller devant les terroristes criminels en ignorant le prisonnier. C’est tout de même plus facile d’insulter Poutine à distance. L’enfant, au psychisme inabouti, rêve de la guerre. C’est l’occasion ou jamais. Sur l’autre rive, il y a un pays arrogant. C’est le moment. Et pourquoi – à part Europe 1 et Cnews – les différentes presses ignorent-elles le sujet ?

 

Borne a félicité les enfants qui ont eu leur baccalauréat. Elle s’est félicitée du bon niveau des petits français. Je ne suis pas si sûr que ce soit une réussite quand on sait que l’immense majorité des candidats n’ont JAMAIS entendu une note de Jean-Sébastien Bach, non JAMAIS vu une pièce de Racine, n’ont JAMAIS lu un livre de Kafka, n’ont JAMAIS assisté à un opéra de Richard Strauss, n’ont JAMAIS observé un tableau de Modigliani, n’ont JAMAIS vu un film de David Lynch, et ne savent pas qu’après le chiffre 9, il y a les dizaines, les centaines, les unités de mille, les dizaines de mille, et beaucoup d’autres suites. Et puis, sait-on de combien, cette année, les notes ont été relevées ? Enfin, pourquoi ne se pose-t-on pas la question de savoir pourquoi ceux qui ont réussi le bac, puis les concours des grandes écoles, sont-ils si bêtes et si peu intelligents. Nous avons tous un exemple flagrant sous nos yeux. Tournons-les du côté de l’Élysée.

 

vendredi 4 juillet 2025

le puits au fond du jardin • sur le sentier du déclin…


 


 

L’enfant de l’Élysée vit dans les retranchements de son psychisme lézardé. Il continue de parler alors que personne ne l’entend et continue de caresser alors que sa main tactile n’a plus de ressenti, ce qui laisse les corps figés en absence de sensibilité. Un seul pouvoir lui reste, celui de dissoudre encore l’Assemblée, dans quatre jours. Ce serait marrant et rigolo. Le foutoir est tel sur tous les bancs, que personne ne peut savoir si cela déclencherait les foudres de Wotan ou le renouveau du printemps qui deviendrait éternel. Les postes et les écrans d’État ont dit, ce matin, qu’hier, le président – quel mot étrange inadapté – était entré dans une grande colère et avait foudroyé de son éclair, Rotailleau et Bayrou. Le premier parce qu’il sortait de temps à autre de la case de l’Intérieur, le second parce qu’il ne sévissait pas auprès de ses troupes qui en prenaient un peu trop à l’aise avec la sagesse et la clairvoyance de l’ombre de Jupiter, qui a toujours tenu à ressembler à Tebboune, le dictateur algérien, dont il vante les mérites à chaque discours et dans chaque village qu’il visite, pour dire qu’il est bien là, lui. C’est la dissolution du président qu’il faut entreprendre et en urgence. Il faut se débarrasser de ce gamin voyou qui a déchiqueté la France et qui la laisse gémir, à terre, au bord du caniveau. Et il ne faut surtout pas le remplacer. La suppression de la fonction serait un bain de jouvence et allégerait le déficit de la France de plus de la moitié. Il faut cesser de voter, chaque bout de papier cul glissé dans la fente de l’urne n’étant que le résultat d’un bourrage de crâne. J’ose affirmer qu’il faut aller chez Freud chercher le point précis où nait la source, et replacer l’individu dans le contexte de la pensée humaine dont la fonction est de créer le lien. Freud ou rien.  J’ai choisi Freud il y aura bientôt un siècle. Et puisque vous choisissez « rien », je vous dis « bonne route » sur le sentier du déclin, de la misère, de la souffrance et de la bêtise crasse que constituent votre ignorance et votre humiliation.

jeudi 3 juillet 2025

vu à travers le tube • haro sur la maladie et la vieillesse…

 

Je pose simplement la question : « Est-ce la faute du boulanger de la rue de la gare, du caissier de chez Leclerc, du gérant du tabac de la place Michel Plasson, du chauffeur du car Tarascon-Quimper, du coiffeur de l’impasse Sans-Issue, si la France est surendettée et qu’elle touche le noir du fond de mon puits ? » Contrairement aux élites politiques ignorantes et malhonnêtes, je dis « non », même si, par ricochet, les précités sont coupables, coupables d’avoir mal voté ou, mieux, d’avoir voté, parce que, que je sache, en monarchie déguisée, on ne vote pas, même si elle est déguisée. Ce serait donc aux malades et aux retraités de rembourser la dette, alors que les décideurs, les seuls coupables, ont des revenus vingt à cinquante fois supérieur aux français moyens, et que l’État finance à 90% des inutilités néfastes qui impactent la vie de tout à chacun. Diviser par deux ou trois les ministres, les députés, les sénateurs et toutes les fonctions électives, éliminer tous les organismes à sigles, bouter au milieu des océans les écolos, seraient déjà un premier pas pour stopper la course effrénée du déficit. Et puis, il y aurait tout un tas d’autres choses qui pourraient être mises en place dans la minute. Pour cela, il faudrait que vous m’en donniez le pouvoir. Le problème est que je ne suis pas demandeur. Je veux bien être chef, mais pour cela, il faut venir me chercher et signer une allégeance totale à mes idées. Cela me fait penser que je n’ai pas encore mis mes chaussures, alors que je dois aller prendre mon café chez mon Leclerc, non sans avoir salué ma voisine de palier. Je me dépêche. À plus !     

mercredi 2 juillet 2025

vu à travers le tube • au fond de mon puits…

 

La lâcheté est définitivement installée au pouvoir que les lâches français ont désigné grâce à la lâcheté d’une Constitution d’une rare aberration. Pas un mot sur la condamnation de Boualem Sansal, à part le souhait – du bout des lèvres – que le généreux et humaniste Tebboune prononce la grâce de l’écrivain qui terrorise l’Algérie et son dictateur. L’enfant a d’autres chats à fouetter. Sa compassion vis-à-vis-des pleutres français est émouvante. Il leur intime l’ordre de boire beaucoup, frais mais pas trop, de rester immobile à l’ombre, et de mettre la climatisation à fond sans s’occuper des récriminations de la folle à lier tarée Tondelier. Bayrou, les ministres, les députées, les journalistes, les chroniqueurs, les médecins, les enculés, disent tous la même chose et moi, je leur demande de quel droit ils s’occupent de ma vie privée. Je n’ai pas de ventilateur, je n’ai pas de clim, je ne bois jamais entre les repas, j’ai financé mes obsèques. Alors, fichez-moi la paix. J’ai toujours décidé par moi-même. Je n’ai pas l’intention d’en changer. Je reviens à l’enfant et à ses chats. Au lieu de s’occuper de la libération de notre écrivain, il a passé deux ou trois heures au téléphone avec Poutine, qui se fiche éperdument de la France et de l’avis du psychopathe qu’elle a pris pour chef. Ce malotru ne cesse d’embobiner quand il ne procède pas au rituel des caresses et il y a encore quelques cerveaux tarés pour le suivre et l’admirer. La gouvernance de la France est devenue un nid d’abeilles et les Français du bois mort au bord des sentiers tortueux. C’est pourquoi la chaleur est excellente pour le pays. Ce n’est pas elle qui nous fait suffoquer, mais l’indigence des commentaires qui fusent et explosent autour de ce fait divers qui n’est qu’un fait d’été. Chaud ou froid, qu’est-ce que ça change ? Rien. L’immobilisme, installé depuis plusieurs décennies, n’est que l’image de l’image de notre marche à reculons. D’un côté, comme de l’autre, les prises de conscience ont disparu. Les liens sont cassés. Les traits de l’image s’épaississent et le flou distant les contours. Penser n’est plus notre fonction première. L’inutile a pris le dessus. C’est fini. Observez bien ce qui gémit dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. C’est vous. Dans votre autre dimension, vous y êtes déjà et je ne vois pas comment vous pourriez en sortir, même si je le voulais.

mardi 1 juillet 2025

vu à travers le tube • à propos des planches…

 

Parce que nous sommes en été et qu’il fait chaud, la macronie ferme les écoles et insulte les vieux, la jeunesse du monde. Plus aucune information ne passe dans les postes et les écrans, les parlotoires ne s’adressant plus qu’aux vieux en leur donnant l’ordre impératif de boire des tonneaux d’eau sous peine de châtiments humiliants comme la privation de « Plus belle la vie, encore plus belle » ou du jeu « Questions pour un champion ». J’ai 81 ans ou peut-être 91, et je ne bois pas d’eau. Je la réserve à mon poisson rouge qui en a plus besoin que moi. Et cela ne m’empêche pas de jouer de mon euphonium, trois heures par jour et d’aller à pied, sous le soleil d’été, au Bistrot du Rond-point, me prendre quelques coupes glacées vanille-chantilly, arrosées de deux ou trois cafés. Même la Sécurité Sociale m’a écrit pour me dire de rester à l’ombre, de ne pas faire d’effort physique et de boire, boire et boire encore, comme si, à mon âge, je n’étais pas capable de vivre ma vie. J’emmerde les donneurs de leçons, la Sécurité Sociale y compris.

 

C’est dans une heure que nous saurons si Boualem Sansal va rentrer en France où mourir assassiné par le dictateur-président algérien. La France, je veux dire Macron, un pitoyable lâche qui aura fait, tout au long de ses deux mandats, le va et vient entre sa cachette bien encastrée sous les jupes de sa maman et le vestiaire des corps transpirants à caresser en ingurgitant des bières, laisse le pays dans un état qu’il n’a jamais connu : économie, santé et culture, gisent sur le tapis brûlé des affres pervers de l’enfant au psychisme inabouti qui a une admiration et une confiance sans borne en ce despote qui fait régner la terreur de l’autre côté de la Méditerranée. Les députés ne sont pas mieux. Ne sont-ils pas payés pour occuper les bancs de l’Assemblée ? Où étaient-ils hier au moment de voter pour ou contre la réforme de l’audiovisuel ? Ils n’ont aucune excuse. Pourquoi ne sont-ils pas rémunérés à la séance publique... ou non ?  

 

Fort heureusement, le soleil et la glace se mêlent à la partie. Les éléments naturels ont infiniment plus de pouvoir que les humains crétins. Ils finiront bien par tout emporter sur leur passage et réduire les pantins en copeaux de planches de bois vermoulu.